Questions d'orthographe Règle d'orthographe

« exigeant » ou « exigent » ? « exigeance » ou « exigence » ?

N’écrivez pas que la grammaire est une discipline « exigente », mais que c’est une discipline « exigeante ».

« hiberner » ou « hiverner » ?

L’hibernation (d’où le verbe « hiberner ») est un phénomène biologique qui fait que certains animaux entrent dans un état de léthargie en saison froide. « Hiverner », c’est passer la mauvaise saison à l’abri. Les batraciens hibernent ; les vaches hivernent.

« remercier » ou « remerçier » ?

Il arrive que certains, influencés par la cédille qu’on trouve dans « nous déplaçons », écrivent « nous déplaçions » au lieu de « nous déplacions ».

« vous contredisez » ou « vous contredites » ? La conjugaison de « contredire »

— Qu’entends-je ? Vous me contredites ?
— Oui, et je recommence : on ne dit pas « vous me contredites » mais « vous me contredisez ».

« pécuniaire » ou « pécunier » ?

Sous l’influence d’adjectifs tels que « financier », « financière », on voudrait écrire « pécunier », « pécunière »… or ces formes n’existent pas !

« il se détend » ou « il se détent » ? La conjugaison de « détendre »

Puisqu’on écrit « il finit », « il tient », « il sait », etc., avec un « t » final, on est tenté d’écrire « il défent » alors qu’il faut écrire « il défend ».

« sans parole » ou « sans paroles » ?

Si l’on peut hésiter sur l’orthographe de « sans encombre », il faudrait être bien étourdi pour écrire « un gilet sans manche », sans « s » à « manche ».

« exact » ou « èxact » ?

Ce n’est pas parce qu’on entend le son « è » ou « é » qu’il faut absolument mettre un accent sur le « e ». Ainsi, on n’écrit pas « èxact » mais « exact ».

« va-t-en » ou « va-t’en » ?

L’apostrophe et le trait d’union ne sont pas deux signes équivalents : veillez donc à ne pas confondre « mange-t’il » et « mange-t-il ».

« trois quarts » ou « trois-quarts » ?

Attention ! N’ajoutez pas un trait d’union inutile entre « trois » et « quarts » si vous avez affaire à une fraction (3/4, en l’occurrence).

« j’ai été » ou « je suis allé » ?

Trop souvent, on entend « elle a été chez le coiffeur » à la place de « elle est allée chez le coiffeur ».

Bien employer le « nous de modestie »

À l’école, nous avons tous appris que le pronom « nous » correspondait à la première personne du pluriel, que le verbe se conjuguait au pluriel et que l’adjectif ou le participe passé s’accordait aussi au pluriel. Oui, mais il existe une exception : le « nous de modestie ».