Questions d'orthographe Règle d'orthographe

« remercier » ou « remerçier » ?

Il arrive que certains, influencés par la cédille qu’on trouve dans « nous déplaçons », écrivent « nous déplaçions » au lieu de « nous déplacions ».

« vous contredisez » ou « vous contredites » ? La conjugaison de « contredire »

— Qu’entends-je ? Vous me contredites ?
— Oui, et je recommence : on ne dit pas « vous me contredites » mais « vous me contredisez ».

« pécuniaire » ou « pécunier » ?

Sous l’influence d’adjectifs tels que « financier », « financière », on voudrait écrire « pécunier », « pécunière »… or ces formes n’existent pas !

« il se détend » ou « il se détent » ? La conjugaison de « détendre »

Puisqu’on écrit « il finit », « il tient », « il sait », etc., avec un « t » final, on est tenté d’écrire « il défent » alors qu’il faut écrire « il défend ».

« sans parole » ou « sans paroles » ?

Si l’on peut hésiter sur l’orthographe de « sans encombre », il faudrait être bien étourdi pour écrire « un gilet sans manche », sans « s » à « manche ».

« exact » ou « èxact » ?

Ce n’est pas parce qu’on entend le son « è » ou « é » qu’il faut absolument mettre un accent sur le « e ». Ainsi, on n’écrit pas « èxact » mais « exact ».

« va-t-en » ou « va-t’en » ?

L’apostrophe et le trait d’union ne sont pas deux signes équivalents : veillez donc à ne pas confondre « mange-t’il » et « mange-t-il ».

« trois quarts » ou « trois-quarts » ?

Attention ! N’ajoutez pas un trait d’union inutile entre « trois » et « quarts » si vous avez affaire à une fraction (3/4, en l’occurrence).

« j’ai été » ou « je suis allé » ?

Trop souvent, on entend « elle a été chez le coiffeur » à la place de « elle est allée chez le coiffeur ».

Bien employer le « nous de modestie »

À l’école, nous avons tous appris que le pronom « nous » correspondait à la première personne du pluriel, que le verbe se conjuguait au pluriel et que l’adjectif ou le participe passé s’accordait aussi au pluriel. Oui, mais il existe une exception : le « nous de modestie ».

« prolongation » ou « prolongement » ?

Une prolongation désigne une durée, un temps supplémentaire (en sport particulièrement). Un prolongement, c’est l’action d’accroître quelque chose dans l’espace, la chose prolongée elle-même et, par extension, la continuation de quelque chose.

« Dis- » ou « dys- » ?

Pour former les mots de la langue française, on utilise quantité de préfixes, généralement issus du latin ou du grec. Or, par leur ressemblance, ces petits éléments peuvent causer des hésitations. Voici comment faire la différence entre « dis-» et « dys- ».