Questions d'orthographe Règle d'orthographe

Faut-il écrire « bâiller », « bailler » ou « bayer » ?

« Bailler » et « bayer » sont d’anciens verbes qu’on rencontre surtout dans des expressions figées : « la bailler belle à quelqu’un » (chercher à le tromper) et « bayer aux corneilles » (rêvasser).

« lune » ou « Lune » ?

Quand on rêvasse, est-on « dans la lune » ou « dans la Lune » ?

« je lui ai donné tous les conseils que j’ai pu » ou « que j’ai pus » ?

En voyant un COD placé avant le verbe, on a envie d’accorder le participe passé avec lui… mais il arrive que le COD ne soit pas celui du verbe susdit.

« tous les » ou « tout les » ?

Difficile d’oublier que « tous » s’écrit avec un s quand on dit « ils sont tous là » : on entend le s. Le risque est bien plus grand quand on ne l’entend pas, comme dans « tous les chevaux doivent être bouchonnés ».

« presqu’ » ou « presque » : faut-il l’écrire avec ou sans apostrophe ?

N’écrivez pas : « La tempête a duré presqu’une semaine », mais : « La tempête a duré presque une semaine. »

des « ayant droit » ou des « ayants droit » ?

« Ayant » étant un participe présent, on répugne à l’accorder, même dans « ayant cause » et « ayant droit ».

« en fesant » ou « en faisant » ?

Comme on entend [e] dans la première syllabe de « faisant », on est tenté d’écrire « fesant » au lieu de « faisant ».

« avenir » ou « à venir » ?

Attention ! N’écrivez pas « les réjouissances avenir » mais « les réjouissances à venir ».

« tout heureuse » ou « toute heureuse » ? « tout honteuse » ou « toute honteuse » ?

On n’entend pas de différence entre « tout heureuse » et « toute heureuse ». Dès lors, comment savoir s’il faut ou non mettre un « e » à « tout » ?

« peut être » ou « peut-être » ?

On a tellement l’habitude de voir « peut-être » écrit avec un trait d’union qu’on en met machinalement un dans des phrases telles que : « Cela peut-être le signe d’une maladie grave », alors qu’il faut écrire : « Cela peut être le signe d’une maladie grave. »

du bon usage de « s’avérer »

S’il est une erreur qui s’échappe de toutes les bouches, c’est bien celle-là. Qui n’a jamais entendu un présentateur de journal télévisé dire que telle rumeur s’était « avérée fausse » ?

« parce que » ou « par ce que » ?

N’écrivez pas « Je suis surpris parce que je vous entends dire », encore moins « Je suis surpris parceque je vous entends dire ». Prenez votre temps et détachez chaque mot : « Je suis surpris par ce que je vous entends dire. »