Questions d'orthographe Lexical

« en l’occurence » ou « en l’occurrence » ?

Il n’est pas rare de trouver « occurrence » écrit « occurence », voire « ocurrence ».

« cauchemar » ou « cauchemard » ?

Quand on sait que le verbe correspondant est « cauchemarder », qu’il est tentant d’écrire « cauchemard » au lieu de « cauchemar » !

« dans toute l’acceptation du terme » ou « dans toute l’acception du terme » ?

On ne parle d’« acceptation » que s’il est question d’accepter, de consentir. Si le mot qui pose problème peut être remplacé par « sens », c’est « acception » qu’il faut écrire.

« malgré » ou « malgrés » ?

Si l’on sait que ce terme est invariable, on ne sait pourtant pas toujours s’il faut l’écrire « malgrés » ou « malgré ».

« es » ou « ès » ? Définition et orthographe

On a oublié que « ès » signifie « en les » : rien d’étonnant, donc, à ce que certains le fassent suivre d’un nom au singulier !

« arête » ou « arrête » ?

N’écrivez pas « une arrête de poisson », mais « une arête de poisson ».

« entracte » ou « entr’acte » ?

Quand un nom ou un verbe commençant par a, i, o ou u se soude à la préposition « entre », il constitue désormais avec elle un seul mot. À noter que certains verbes admettent les deux orthographes : « s’entraimer » ou « s’entr’aimer », « s’entradmirer » ou « s’entr’admirer ». Il entrouvre le rideau pendant l’entracte.

« aborigène » ou « arborigène » ?

Sous l’influence du mot « arbre », il est fréquent d’écrire « arborigène » au lieu de « aborigène ».

« à votre dépens », « à vos dépens » ou « à vos dépends » ?

Croyant à tort que « dépens » fait partie de la famille de « dépendre », d’aucuns l’écrivent avec un « d » final.

« des gaz » ou « des gazs »

Attention à la marque du pluriel, qui n’est pas toujours « s » : il n’existe pas plus de « gazs rares » que de « chous à la crème ».

« hormi » ou « hormis » ?

Lorsqu’il s’agit d’écrire « parmi » ou « hormis » revient toujours la même question : lequel des deux prend un « s » ?

« certe » ou « certes » ?

Ce mot étant un terme invariable, on répugne à lui mettre un « s » final, celui-ci étant souvent la marque du pluriel.