Questions d'orthographe Les règles d’orthographe du quotidien expliquées

« Un savoir faire » ou « un savoir-faire » ?

L’orthographe des mots composés n’est pas chose aisée ! Quand un nom est formé de deux verbes, comme dans l’exemple qui nous intéresse, faut-il ajouter un trait d’union ? Et au pluriel, où doit-on mettre le « s » (ou les « s ») ?

« Nul part » ou « nulle part » ?

Faut-il accorder « nul » dans cette expression ? Telle est la question ! Est-ce une expression figée dans laquelle « nul » resterait « nul », ou une expression composée d’un nom et d’un adjectif, soumise aux règles d’accord classiques ? À votre avis ?

Bis repetita : bien écrire et utiliser cette expression latine

Au Projet Voltaire, nous aimons beaucoup l’étymologie, et en particulier l’étymologie latine. Non seulement 80 % de notre vocabulaire provient de cette langue antique, mais nous utilisons également des expressions latines passées telles quelles en français. C’est le cas de « bis repetita ».

« Peu importe », « peut importe », « peu importent »… Comment écrire et utiliser cette expression ?

Les expressions de la langue française ne sont pas toujours faciles à orthographier. Surtout quand elles contiennent un mot qui a un homophone ! C’est le cas de « peu » et « peut ». Et le verbe, faut-il le conjuguer au singulier ou au pluriel ?

« J’ai fait » ou « j’ai fais » ?

Tous les jours, nous sommes amenés à conjuguer « faire », un verbe très courant dans la langue française. Au passé composé, doit-on écrire « j’ai fait » ou « j’ai fais » ? « Fait » et « fais » se prononçant de la même façon, il est facile de faire une faute d’orthographe !

« Congé » ou « congés » ?

La saison estivale invite au repos. C’est le moment où l’on prend... un congé ou des congés ? Ce nom s’emploie-t-il au singulier ou au pluriel ? Et dans l’expression « en congé », doit-on mettre un « s » à « congé » ?

« c’est moi qui ai » ou « c’est moi qui a » ? « c’est moi qui fais » ou « c’est moi qui fait » ?

— Est-ce moi qui va devoir t’apprendre la grammaire ?
— Si j’en crois mes oreilles, ce n’est certainement pas toi qui es le mieux placé pour cela !

« elle s’est faite faire » ou « elle s’est fait faire » ?

C’est une erreur bien compréhensible que de vouloir suivre les règles générales d’accord du participe passé pour le verbe « faire » et d’écrire « elle s’est faite renvoyer » au lieu de « elle s’est fait renvoyer », ou « les stagiaires qu’elle a faits embaucher » au lieu de « les stagiaires qu’elle a fait embaucher ».

« cote » ou « côte » ?

Si l’on vous demande d’écrire : « S’étant brisé deux côtes, le président éveille la sympathie des Français et voit sa cote de popularité remonter », saurez-vous placer sans hésiter l’accent circonflexe sur la bonne « cote » ?

« ni » ou « n’y » ?

S’ils se prononcent de la même façon, « ni » et « n’y » n’ont rien en commun. Aussi ne faut-il pas écrire « il ni voit rien » mais « il n’y voit rien ».

« les cent euros que cela m’a coûtés » ou « les cent euros que cela m’a coûté » ?

Dans cette phrase, « les cent euros » semble être un COD, et on a envie d’accorder le participe passé en conséquence.

« intéresser » ou « interresser » ?

Plus le mot est long, plus le risque de faire des erreurs est grand : voilà qui explique sans doute pourquoi l’on trouve parfois écrit « désinterressement » pour « désintéressement ».