Questions d'orthographe Confusion entre mots voisins

Empreint ou emprunt : quelle différence ?

En français, les homophones sont légion ! Ce sont des mots qui s’écrivent différemment, mais qui se prononcent de la même façon. Ce peut être des noms, des participes passés... ou les deux. C’est le cas de « empreint » et « emprunt » !

« En bon et du forme » ou « En bonne et due forme » ?

Parce que cette expression n’est pas toujours bien comprise, son orthographe est souvent écorchée. Doit-on écrire « bon » ou « bonne » ? « du » ou « due » ? Voici, en bonne et due forme, l’explication !

« Fatigant » ou « fatiguant » ?

Pourquoi écrit-on « fatigant » et pas « fatiguant » ? Et pourquoi pas l’inverse ?

« inclinaison » ou « inclination » ?

Le terme d’« inclinaison » a une connotation matérielle et désigne un état : l’état de ce qui est incliné. Le mot « inclination », en revanche, a un sens le plus souvent abstrait et désigne un mouvement : mouvement de l’esprit ou de l’âme (on peut le remplacer par « penchant »).

« bimensuel » ou « bimestriel » ?

Ne dites pas que vous êtes abonné à un bimensuel si votre magazine n’a que six numéros dans l’année !

Deuxième ou second ?

Après en Avignon ou à Avignon ?, un ou une après-midi ?, par contre ou en revanche ?, voici une nouvelle question qui divise les passionnés de langue française : doit-on dire « deuxième » ou « second » ? Ces deux mots, qui sont de parfaits synonymes, s’emploient indifféremment, avec la bénédiction de l’Académie française. Mais alors, toute distinction entre les deux termes est-elle toujours superflue ou parfois utile ?

Soi ? Soie ? Sois ? Soit ? Soient ?

Soi : un tout petit mot, une syllabe seulement, que l’on peut écrire de différentes façons. En effet, « soi » a plusieurs homophones. On ajoute une lettre finale, par exemple, un « s », un « e », un « t », et le sens se trouve complètement changé !

« conjecture » ou « conjoncture » ?

Si le terme qui pose problème peut être remplacé par « hypothèse » ou « supposition », c’est une « conjecture ». S’il peut être remplacé par « situation » ou « contexte », c’est une « conjoncture » (le résultat d’un concours de circonstances). Se perdre en conjectures ; bénéficier d’une conjoncture favorable.