Questions d'orthographe Confusion entre mots voisins

« bimensuel » ou « bimestriel » ?

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Deuxième ou second ?

Après en Avignon ou à Avignon ?, un ou une après-midi ?, par contre ou en revanche ?, voici une nouvelle question qui divise les passionnés de langue française : doit-on dire « deuxième » ou « second » ? Ces deux mots, qui sont de parfaits synonymes, s’emploient indifféremment, avec la bénédiction de l’Académie française. Mais alors, toute distinction entre les deux termes est-elle toujours superflue ou parfois utile ?

« Suspens », « suspend » ou « suspense » ?

Voici trois mots qui s’orthographient et se prononcent presque de la même façon. Il y a de quoi s’emmêler les pinceaux ! Comment être sûr de choisir le bon mot au moment de l’écrire, et même de le dire ? Fini le suspense, on vous explique tout !

Soi ? Soie ? Sois ? Soit ? Soient ?

Soi : un tout petit mot, une syllabe seulement, que l’on peut écrire de différentes façons. En effet, « soi » a plusieurs homophones. On ajoute une lettre finale, par exemple, un « s », un « e », un « t », et le sens se trouve complètement changé !

« À ce jour » ou « à date » ?

Au Projet Voltaire, on promeut le « bien écrire » mais aussi le « bien dire ». Or, certaines expressions sont déconseillées dans la langue élégante, parce qu’elles sont familières ou parce qu’elles constituent des anglicismes. C’est le cas de la locution « à date ».

« Quadragénaire » ou « quarantenaire » ?

Aucune erreur d’orthographe, ces deux mots existent bien. Mais que signifient-ils ? Sont-ils synonymes ? Peut-on les employer indifféremment ? Pas exactement ! Dans l’expression soignée, chacun a sa définition. Alors, « quadragénaire » ou « quarantenaire » ? Voici comment choisir entre les deux.

« Il suffit seulement »… et autres pléonasmes grammaticaux

Les pléonasmes classiques, tels « monter en haut » et « descendre en bas », sont relativement simples à éviter. Plus subtils sont les pléonasmes grammaticaux. Pourquoi grammaticaux ? Parce qu’ils concernent les liens logiques entre les mots de la phrase. En voici quelques exemples.

Commémorer ou célébrer ?

Voici deux verbes du premier groupe qui se ressemblent et dont le sens est proche. Mais attention, ils ne sont pas synonymes et ne se construisent pas de la même façon. Chacun appelle des compléments d’objet direct (COD) de types différents. Alors, comment choisir entre « commémorer » et « célébrer » ?

Bien utiliser les mots « alternative » et « possibilité »

Écrire correctement les mots, oui, mais encore faut-il savoir les choisir ! Nous remarquons par exemple que le nom « alternative » est souvent employé, à tort, à la place de « possibilité ». Or, il suffit de rappeler la définition de ces mots, exemples à l’appui, pour ne plus jamais se tromper !

« S’égayer » ou « s’égailler »

Voici deux verbes du premier groupe, à la forme pronominale. Parce qu'ils se prononcent (presque) de la même façon, ils peuvent être confondus, sauf si, bien sûr, on les connaît tous les deux...

« conjecture » ou « conjoncture » ?

Si le terme qui pose problème peut être remplacé par « hypothèse » ou « supposition », c’est une « conjecture ». S’il peut être remplacé par « situation » ou « contexte », c’est une « conjoncture » (le résultat d’un concours de circonstances). Se perdre en conjectures ; bénéficier d’une conjoncture favorable.

« Précédent » ou « précédant » ?

Ces deux mots, de la même famille que le verbe « précéder », existent tous les deux. Ce sont des homophones : ils s’écrivent différemment, mais se prononcent de la même façon. Reste à savoir quand il faut écrire « précédent », avec un « e » et « précédant » avec un « a ».