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traducteur des chansons de notre enfance
Publié le 6 février 2017

Petit traducteur des chansons de notre enfance (2/2)

Voici le second volet de notre article consacré aux chansons de notre enfance et à leurs mots énigmatiques. Reconnaissons-le, nous les fredonnions sans toujours bien en comprendre le sens ! Et pour cause : la plupart d’entre elles, à l’origine des marches militaires, datent du XVIIIe siècle et contiennent des termes d’ancien français qui ont depuis disparu ou dont le sens a évolué. Mais il est encore temps de corriger le tir à l’aide de ces nouvelles définitions à transmettre aux jeunes générations. Guérets « Mon beau sapin, roi des forêts, que j’aime ta verdure. Quand par l’hiver, bois et guérets sont…

les chansons de notre enfance
Publié le 5 février 2017

Petit traducteur des chansons de notre enfance (1/2)

Elles nous ont fait rire et danser, elles ont inspiré nos plus beaux dessins, elles nous ont aidés à trouver le sommeil : ce sont… les chansons de notre enfance ! À l’époque, nous apprenions sagement les paroles sans toujours bien les comprendre. Et pour cause : la plupart d’entre elles, à l’origine des marches militaires, datent du XVIIIe siècle et contiennent des mots d’ancien français qui ont depuis disparu ou dont le sens a évolué. Parce qu’il n’est jamais trop tard, voici la liste non exhaustive des principaux mots qui nous ont échappé. Blonde « Auprès de ma blonde, Qu’il fait bon,…

Publié le 4 février 2017

Du baise-en-ville au va-nu-pieds : ces mots composés à rallonge

En règle générale, les noms composés sont formés de deux éléments : un verbe et un nom (un tire-bouchon), deux noms (un balai-brosse), un adjectif et un nom (une belle-fille)… Mais parfois, ils comportent plus de deux éléments, tous reliés par des traits d’union. Ces noms, également appelés « phrases-mots », sont toujours invariables. Si certains sont passés dans le langage courant, voire populaire, d’autres, plus rares, ont un charme délicieusement désuet. Voici quelques exemples. un baise-en-ville Le nom désigne un petit sac destiné aux effets personnels pour passer une « nuit » hors de chez soi…. À ne pas confondre avec le « je-ne-baise-plus », ruban…

Fuchsia, dahlia et forsythia : trois fleurs issues de noms propres
Publié le 3 février 2017

Fuchsia, dahlia et forsythia : trois fleurs issues de noms propres

Le point commun entre les noms « fuchsia », « dahlia » et « forsythia » ? Ils contiennent des « h » et des « y », rendant leur écriture (voire leur prononciation) difficile. Et pour cause, ces trois fleurs tirent leur appellation de noms propres d’origine étrangère, généralement ceux de botanistes. Et si, pour mémoriser leur orthographe, nous commencions par faire les présentations ? Fuchsia / Leonhart Fuchs À la fin du XVIIe siècle, le père Charles Plumier découvre à Saint-Domingue un arbrisseau exotique aux fleurs pourpres qu’il appelle « fuchsia », en mémoire du botaniste allemand Leonhart Fuchs…

Nom ou verbe ? Cinq homophones à distinguer (suite)
Publié le 7 janvier 2017

Nom ou verbe ? Cinq homophones à distinguer (suite)

Voici la suite tant attendue de notre article sur les couple d’homophones noms / verbes ! Rappelons que les homophones sont des mots de sens distinct, qui s’écrivent différemment, mais se prononcent de la même façon. Ils peuvent, comme c’est le cas ici, appartenir à des classes grammaticales bien distinctes : noms et verbes. Il n’est pas rare de rencontrer l’un orthographié comme l’autre… Il ne tient qu’à vous de rétablir l’honneur de ces deux familles qui veulent se côtoyer sans se mélanger ! Affaire et à faire On distingue les locutions « avoir affaire » et « avoir à faire ». Toujours suivi de la préposition…

10 barbarismes à éradiquer d’urgence (suite)
Publié le 28 décembre 2016

10 barbarismes à éradiquer d’urgence (suite)

À la suite de notre inventaire des barbarismes courants, vous avez été nombreux à nous suggérer de nouveaux accrocs lexicaux ! Pour rappel, un barbarisme enfreint la « morphologie » des mots, c’est-à-dire leur forme, la manière dont on les écrit. Commettre un barbarisme revient donc à inventer une orthographe qui n’existe pas. Généralement, l’erreur est perceptible à l’oral. Voici donc, pour notre plus grand plaisir, dix nouveaux barbarismes à traiter manu militari ! 1- « antidiluvien » au lieu d’antédiluvien C’est le préfixe ante- (avant) qui compose cet adjectif signifiant littéralement « avant le Déluge » (diluvium), c’est-à-dire l’épisode biblique. Il qualifie ironiquement quelque chose d’ancien,…

Publié le 26 décembre 2016

Apéritif, gourmet, ripaille… 5 étymologies qui mettent en appétit

Qui dit « fêtes » dit « repas de fêtes » ! Le dîner de Noël à peine digéré, il est déjà temps de songer au menu de la Saint-Sylvestre… Et si, entre deux préparatifs, nous révisions quelques étymologies liées au plaisir de la table ? Nous pourrions ainsi placer une anecdote bien choisie entre la poire et le fromage. D’apéritif à ripaille, en passant par assaisonner, couvert et gourmet, voici de quoi se mettre en appétit ! 1- L’apéritif permet d’éliminer Le nom apéritif dérive du verbe latin aperire (un seul « p ») qui a donné « ouvrir ». L’appétit ? Non, les voies d’élimination…

Publié le 24 décembre 2016

Fêtes de fin d’année : des souhaits… sans fautes !

Noël approche puis ce sera au tour de la nouvelle année… Deux occasions d’envoyer ses souhaits. Mais ce serait tellement dommage que cette belle attention soit gâchée par une faute d’orthographe, l’oubli d’un accent ou d’une majuscule. Avant d’envoyer cartes, courriels, tweets et autres publications, pensez à vous relire et à vérifier que vous avez correctement écrit les expressions suivantes. Bonnes fêtes L’accent circonflexe de « fête » n’est pas facultatif ! C’est un vestige du « s » que l’on trouve dans le vieux français feste, lui-même issu du latin festa. La racine latine est certes plus visible dans l’italien festa et dans l’espagnol fiesta….

Antiphrase, euphémisme, litote : 3 figures d’atténuation
Publié le 6 décembre 2016

Antiphrase, euphémisme, litote : 3 figures d’atténuation

Voici trois procédés rhétoriques qui tournent autour du pot ! Mais attention, chacun a sa spécificité. Contrairement à l’antiphrase et à l’euphémisme, la litote est construite à la forme négative. De même, l’antiphrase et la litote atténuent un propos en apparence, pour mieux le renforcer dans la réalité, tandis que l’euphémisme l’adoucit pour de vrai. Pour comprendre ces trois figures de style, le contexte et l’intonation de la voix sont indispensables. Mais trêve de blabla, faisons sans plus tarder les présentations. L’antiphrase Le mot vient du grec anti-, « contre », et de phrazeïn, « exprimer, dire ». L’antiphrase revient donc à « dire le contraire ». Comment ?…

10 barbarismes à éradiquer d’urgence
Publié le 4 décembre 2016

10 barbarismes à éradiquer d’urgence

Dans un précédent billet, nous avions dressé la liste des différents types de fautes. Parmi elles : le barbarisme, qui consiste à écorcher l’orthographe d’un mot, bien souvent en remplaçant ou en inversant des lettres. Étymologiquement, commettre un barbarisme revient à « parler comme un barbare » en employant des « expressions vicieuses ». Vous voilà prévenus ! 1- « acceuil » au lieu d’accueil En inversant ainsi les lettres, on change la prononciation ! « Acceuil », forme fautive, se prononce [asseuil]. Pour obtenir le son [k] de accueil, il faut écrire les lettres dans l’ordre suivant : u-e-i-l, autrement dit, « lieu » à l’envers ! 2- « aéropage » au…

chapeaux
Publié le 3 décembre 2016

À trancher une bonne fois pour toutes : leur chapeau ou leurs chapeaux ?

Pour distinguer le pronom personnel leur de l’adjectif possessif leur(s), il suffit de remplacer le mot par « lui ». Si la phrase conserve son sens, il s’agit du pronom personnel leur qui est invariable. Plus délicat est l’accord de l’adjectif possessif. Doit-on dire : ils ôtent leur chapeau ou leurs chapeaux ? Le singulier pourrait laisser entendre qu’ils ont un seul chapeau pour tous, et le pluriel qu’ils ont plusieurs chapeaux chacun. Comment résoudre ce casse-tête ? En distinguant trois cas de figure. 1- Leur est toujours au singulier –> Quand il y a une seule chose ou un seul être pour plusieurs possesseurs. Ils avaient…

Publié le 27 novembre 2016

Savez-vous nommer les fautes ?

Les fautes, on en commet, on les ignore, on les pardonne, on les corrige, on les déteste, on les combat, mais connaît-on leurs petits noms ? Pour commencer, on appelle cacographie le fait de mal écrire un mot. Et si l’on est fâché avec l’orthographe depuis l’école, qu’on a mal assimilé ses règles, on souffre sans doute de dysorthographie. Essayons à présent d’établir une typologie des fautes les plus courantes. Fautes lexicales et grammaticales – Si vous écorchez un mot en écrivant, par exemple, « aéropage » pour aréopage, « infractus » pour infarctus, « omnibuler » pour obnubiler, vous commettez un barbarisme. À en croire l’étymologie, cela…