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« un envoi » ou « un envoie » ?

« Envoi » et « envoie » étant de la même famille et se prononçant de la même façon, il n’est pas rare de trouver l’un écrit pour l’autre : « l’envoie du colis est gratuit » pour « l’envoi du colis est gratuit ».

Icône réponse question orthographe

Ne confondez pas le nom « envoi » (« un envoi », « vos envois »…), qui ne prend jamais de « e », et les formes du verbe « envoyer » qui se prononcent de la même façon mais prennent toujours un « e » : « j’envoie », « tu envoies », « elle envoie », « ils envoient ».

Pour les distinguer, remplacez le terme qui pose problème par « expédie ». Si le sens de la phrase est conservé, il s’agit du verbe « envoyer », et vous écrirez « envoie » (ou « envoies » à la 2e personne du singulier et « envoient » à la 3e personne du pluriel). Sinon, écrivez « envoi ».

Il envoie les données cryptées. = Il expédie les données cryptées.

mais

L’envoi des données devra être crypté. ? L’expédie des données devra être crypté.

Découvrez également notre règle d’orthographe « j’envoie » ou « j’envois ».

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Bruno Dewaele - champion du monde d'orthographe Avis de l’expert – Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrégé de lettres modernes

Aussi bien, le seul nom masculin courant à utiliser la finale « -oie » est « foie » ! Voilà qui devrait brider les imaginations par trop débordantes et dissuader d’ajouter un « e » à l’« emploi », à « l’octroi », au « pourvoi », etc.

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Exercices (cherchez les erreurs)

  1. À 21 heures, l’arbitre a donné le coup d’envoie.
  2. Notez bien la date limite d’envoi des dossiers.
  3. L’envoie de lettres anonymes est le propre du corbeau.
  4. Vous serez prévenu par e-mail de l’envoie de votre commande.
  5. Tout envoi en recommandé doit être réceptionné par le destinataire.
  6. Si l’envoie d’une lettre de rappel est nécessaire, il vous sera facturé.
  7. Notre société se charge de l’envoi de vos excédents de bagages.
  8. Ce forfait ne comprend pas l’envoie de SMS.
  9. Si le fichier n’est pas lourd, son envoie se fera en pièce jointe.
  10. Avec ce code promotionnel, les frais d’envoi sont offerts.
  11. Comment suivre un envoi postal ?
  12. Comment programmer un envoi de courriel ?
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Réponses

  1. Faux. Il faut écrire : À 21 heures, l’arbitre a donné le coup d’envoi.
    Si, en remplaçant « envoie » par « expédie », la phrase reste correcte, c’est que l’orthographe « envoie » est juste. Mais « l’arbitre a donné le coup d’expédie » ne veut rien dire. On n’écrit donc pas « envoie », mais « envoi ».
  2. Phrase correcte.
  3. Faux. Il faut écrire : L’envoi de lettres anonymes est le propre du corbeau.
    « L’expédie de lettres anonymes est le propre du corbeau » ne veut rien dire. « Envoie » ne pouvant être remplacé ici par « expédie », c’est qu’il ne s’agit pas du verbe « envoie », mais du nom « envoi ».
  4. Faux. Il faut écrire : Vous serez prévenu par e-mail de l’envoi de votre commande.
    « Vous serez prévenu par e-mail de l’expédie de votre commande » ne veut rien dire : c’est qu’il ne s’agit pas du verbe « envoie », mais du nom « envoi » et qu’il faut écrire « l’envoi de votre commande ».
  5. Phrase correcte.
  6. Faux. Il faut écrire : Si l’envoi d’une lettre de rappel est nécessaire, il vous sera facturé.
    « Si l’expédie d’une lettre de rappel est nécessaire, il vous sera facturé » ne veut rien dire, signe qu’on n’a pas affaire ici au verbe « envoie », mais au nom « envoi ».
  7. Phrase correcte.
  8. Faux. Il faut écrire : Ce forfait ne comprend pas l’envoi de SMS.
    « Ce forfait ne comprend pas l’expédie de SMS » ne veut rien dire. On n’écrit donc pas « envoie », mais « envoi ».
  9. Faux. Il faut écrire : Si le fichier n’est pas lourd, son envoi se fera en pièce jointe.
    « Si le fichier n’est pas lourd, son expédie se fera en pièce jointe » ne voulant rien dire, on en déduit qu’il ne s’agit pas ici du verbe « envoie », mais du nom « envoi ».
  10. Phrase correcte.
  11. Phrase correcte.
  12. Phrase correcte.

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Auteurs Projet Voltaire :
Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrégé de lettres modernes
Agnès Colomb, auteur-adaptateur, correctrice professionnelle
Pascal Hostachy, cofondateur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire
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Bien le bonjour,

Merci pour cette page de qualité, et les autres.

J’ai du mal à comprendre l’entêtement que vous avez à vouloir à tout prix conserver l’usage du mot « crypter ». Il est clair qu’il ne fait pas l’unanimité dans tous les dictionnaire de référence, ni sur Wikipedia. Et je vous assures que dans le milieu de la cybersécurité, et plus largement de l’informatique, son usage et proscrit, et est connoté à une personne novice en la matière.

J’espère que ce Nième message aura raison de votre obstination injustifiée. 🙂

Je vous souhaite une excellente journée, et merci encore pour vos travaux.

Bien cordialement,
Tux

    Bonjour Boutaghane, si vous souhaitez progresser en langue française, alors vous êtes au bon endroit ! Le Projet Voltaire est un service en ligne de remise à niveau personnalisé en orthographe et expression. Je vous invite à vous rendre sur notre site pour découvrir et tester nos différents modules d’entraînement : https://www.projet-voltaire.fr. Bonne journée.

    Bonsoir Talaz, aucune coquille dans cette règle que je vous invite à relire. Concernant « crypter », ce verbe dans le dictionnaire, donc si, « ON » peut le dire :-). J’ai répondu maintes fois à ce sujet dans les commentaires. Bonne soirée.

      Bonjour,
      Je travaille dans la cybersécurité, je peux confirmer ce que dit Talaz. Crypter veut dire chiffrer sans en conserver la clé ce qui n’a pas de sens. C’est un emploi d’un mot transformé de l’anglais qui n’a aucun sens.
      Le mot crypter fait grincer des dents tous les spécialistes…
      Je vous renvoie vers ce site pour bien faire la différence :
      https://chiffrer.info/

        Bonjour Marc, comme indiqué précédemment, nous nous fondons sur la définition qui figure dans Le Petit Robert de la langue française :
        « Crypter : réaliser le cryptage de. Crypter un message secret (? chiffrer, cryptographier), des données informatiques (? coder, encoder), une émission de télévision.
        ? Au p. p. Fichier crypté.
        ? PAR EXT. (1984) Chaîne de télévision cryptée, nécessitant un décodeur pour être reçue en clair (cf. Chaîne à péage*). »
        Qu’est-ce qui, dans ces définitions et ces exemples, est erroné, selon vous ?
        Merci et bon week-end !

      Bonjour,
      oui « ON » peut le dire mais pas sans passer pour quelqu’un qui ne comprend pas ce qu’il dit. Ca n’a aucun sens de « crypter » un envoi de donnée, en français on « chiffre ». Ecrire des mots grammaticalement corrects c’est une chose, en comprendre le sens me semble primordial également.

        Bonjour Telner, comme déjà indiqué plusieurs fois, je ne fais que m’en remettre au dictionnaire Le Petit Robert qui donne comme exemple « crypter des données informatiques. » Il s’agit là de sémantique. Bonne journée.

Bonjour, dans la catégorie « Règle » vous utilisez le mot « crypté » qui est un mot anglais, son utilisation étant incorrecte il faudrait plutôt utiliser le terme chiffrer.
Hormis ça très bonne article comme toujours

    Bonjour H3, comme souvent, le mieux est de s’en remettre au dictionnaire ! Voici ce qu’indique Le Petit Robert de la langue française :
    crypter – verbe transitif (conjugaison 1)
    ÉTYM. 1951 au p. p. « marqué de signes mystérieux » du grec kruptos « caché »
    – Réaliser le cryptage de. Crypter un message secret (chiffrer, cryptographier), des données informatiques (coder, encoder), une émission de télévision.
    – Au p. p. Fichier crypté.
    – PAR EXT. (1984) Chaîne de télévision cryptée, nécessitant un décodeur pour être reçue en clair (cf. Chaîne à péage*).
    Pas de problème pour l’employer en ce sens, donc ! Bonne journée.

      Bonjour,

      C’est un usage abusif comme le suggère le Larousse.
      Comme « décrypter » signifie « trouver le clair d’un message chiffré sans en connaître la clé » alors son contraire n’a pas de sens.

      C’est pourquoi crypter est à proscrire, l’utilisation de chiffrer étant plus adapté.

        Bonsoir nmop, j’entends bien ce que vous dites. Néanmoins, Le Petit Robert de la langue française, qui est l’autre dictionnaire de référence, l’a intégré sans mise en garde ou recommandation. Par conséquent, nous pouvons l’utiliser. Bonne soirée.

bonjour, pouvez vous me renseigner.., j’ai un doute
pour mon magasin, sur une affiche, j’aimerais indiquer  » envoi et livraison possibles sur demande »
faut il un s à possible?
merci beaucoup

On dit chiffré et pas crypté …

‘Crypter’ n’est qu’un faux anglicisme de chiffrer alors que le terme décrypter, quant à lui, signifie « déchiffrer sans posséder la clé secrète ». De plus, le synonyme classique chiffrer prévaut, pour certains, sur le faux anglicisme crypter. Le dictionnaire de l’Académie de la langue française (éditions 8 et 9) et le Trésor de la Langue Française informatisé n’incluent pas crypter.

    Bonjour Olivier, j’ai déjà répondu à cette question. Voici la définition donnée par Le Petit Robert :
    crypter verbe transitif (conjugaison 1)
    ÉTYM. 1951 au p. p. « marqué de signes mystérieux » du grec kruptos « caché »
    – Réaliser le cryptage de. Crypter un message secret (chiffrer, cryptographier), des données informatiques (coder, encoder), une émission de télévision.
    – Au p. p. Fichier crypté.
    – PAR EXT. (1984) Chaîne de télévision cryptée, nécessitant un décodeur pour être reçue en clair (cf. Chaîne à péage*).

Bonjour,
Merci pour vos précision.s Pour information, le mot « crypter » n’existe pas dans la langue française, on dit chiffrer.

Pour plus d’information:
Le mot décrypter veut dire « déchiffrer sans clé de chiffrement’ ce qui est possible, crypter étant l’inverse voudrait dire « chiffrer sans clé de chiffrement » ce qui est un non sens. C’est la raison pour laquelle vous ne trouverez pas ce mot dans le dictionnaire de l’académie française.

    Bonjour Someone, merci pour votre message. Il n’en demeure pas moins que crypter est entré dans l’usage qu’il figure, à ce titre, dans les dictionnaires Larousse et Robert. Bonne journée.

      Bonjour,

      Oui crypter est dans le Larousse mais c’est un abus de langage de personne ne connaissant pas les notion de codage.

      De plus source Académie Française.
      L’emploi toujours plus répandu des outils informatiques a entraîné un emploi lui aussi toujours plus répandu du verbe crypter. Même si ce verbe n’est pas vraiment une hérésie puisqu’il correspond à décrypter, comme chiffrer correspond à déchiffrer, et que l’employer n’a rien de scandaleux, on rappellera que l’usage et la norme veulent que l’on utilise chiffrer, cryptographier, coder ou encoder. Crypter est donc à éviter, même s’il se trouve dans certains dictionnaires, et l’on rappellera que dans le domaine diplomatique on ne doit dire que chiffrer une dépêche.

        Bonsoir Puissaye, nous vous faisons entièrement confiance. Néanmoins, le terme figure dans ce sens (« réaliser le cryptage de ») dans Le Petit Robert et Le Grand Robert sans aucune mention d’un emploi abusif. Par conséquent, nous ne pouvons le considérer comme fautif. Bonne soirée.

      Bonjour.
      Vous considérez donc préférable d’utiliser un terme approuvé par les dictionnaires, mais considéré incorrect par l’académie française ; plutôt qu’un terme qui est approuvé par l’un et par l’autre ?

        Bonjour Quentin, dès lors qu’un mot figure dans un des dictionnaires de référence, et ce sans restriction d’emploi, nous sommes donc autorisés à l’utiliser. Vous en convenez, n’est-ce pas ? Bonne journée.

Exemple:
Envoies-moi ton numéro de téléphone par sms stp(ici,bien entendu, il s’agit du verbe envoyer conjuguéà la 2ème personne du singulier donc ,je dois mettre un S ) n’est-ce
Pas ma chère ??
Bonne journée.

    Bonjour Sophie, avez-vous lu l’article que vous commentez ? Il est écrit : « Ne confondez pas le nom « envoi » (« un envoi », « vos envois »…), qui ne prend jamais de « e », et les formes du verbe « envoyer » qui se prononcent de la même façon mais prennent toujours un « e » : « j’envoie », « tu envoies », « elle envoie », « ils envoient ». » Bon après-midi.

Merci beaucoup à vous franchement j’arrivais pas à différencier ces deux mots… Mais là je peux sans problème expliquer aux proches ..merci beaucoup. ?

L’exemple est mal choisi. Le verbe crypter est un anglicisme. Il faudrait remplacer « Il envoie les données cryptées » par « Il envoie les données chiffrées ». Seuls font sens les verbes chiffrer/déchiffrer/décrypter. En toute rigueur, « crypter » signifierait chiffrer sans connaissance de la clé secrète, ce qui est mathématiquement impossible.

    Tout d’abord, bonjour ! Dans les dictionnaires, « crypter » n’est jamais noté comme anglicisme. Le verbe vient du grec krypton, « caché ». Du point de vue du sens, Le Robert donne comme exemple « Crypter des données informatiques » (pour « coder » ou « encoder »). Bon week-end.

Je suis fort aise de lire la bienséance avec laquelle Chambaron et Paul A s’expliquent sur un point litigieux. Le respect de l’écriture engendrerait-il le respect de soi ? Dans quel cas je me fais fort de l’encourager.

    Bonjour DAulne,

    Je ne suis pas certain de comprendre le degré de votre message. Vous réjouissez-vous sincèrement ou est-ce sarcastique ?
    En tous cas je ne sais pas non plus s’il existe une corrélation entre le respect mutuel et celui de l’écriture mais je veillerai aux deux en ce qui me concerne !

« Il envoie les données cryptées. = Il expédie les données cryptées. »

Le verbe crypter (et donc son participe passé…) n’existe pas. C’est un anglicisme certes très fréquent, mais ce mot n’est pas reconnu par la langue française.
Je suppose comprendre que vous vouliez dire des données « chiffrées ».
De même, on ne parle pas de « cryptage » mais de « chiffrement ».

Tant qu’à écrire correctement, autant employer des mots qui existent dans la langue française 🙂

Merci pour ces explications par ailleurs.

        Même avec quelque retard, il peut être intéressant de revenir sur certains échanges, car ils contiennent des éléments structurants et qui doivent guider les échanges de manière permanente…
        1. Je ne comprends pas qu’un contributeur soit d’emblée si agressif dans ses remarques. La langue relevée est affaire de doigté, et non de brutales affirmations.
        2. Ce Monsieur crie à l’anglicisme: je ne trouve aucune trace du verbe « to crypt ». Peut-il nous éclairer sur ce point ? En revanche, les mots bien français à partir de cette racine grecque sont légion, anciens, et tous dûment estampillés par l’Académie: crypte, décrypter, cryptogamie, cryptogramme…
        3. Le texte cité à l’appui de sa colère est certes intéressant, mais contestable quant à l’objet de la discussion : il ne porte que sur le codage de textes humains. Or, le mot crypter est plus large, et peut s’appliquer à d’autres actions. La Nature peut crypter, on peut crypter ses sentiments sans faire intervenir un « chiffre » au sens strict.
        4. Reste qu’effectivement l’Académie n’a pas (encore) enregistré le mot. La belle affaire ! Elle n’est pas la source absolue, même si une place particulière lui est due. Les grands auteurs, les nouvelles techniques, les influences étrangères, la langue de la rue, sont autant de mouvements qu’elle ne prend en compte qu’à son rythme lent et avec ses critères spécifiques. Sans compter avec ses propres reniements, ni avec ses modes et ses tics.
        J’espère que ce Monsieur « ira à Canossa » dans un prochain message, et se confessera de son outrecuidance, ce qui vous en conviendrez, est de nos jours péché bien véniel dans l’océan d’absurdité qui nous encercle…
        Bien littérairement
        Chambaron

          Bonjour Chambaron,

          Je vais répondre point par point.

          1. Je n’avais aucunement l’intention d’exprimer une quelconque agressivité. Il s’agit bien évidemment de 2nd degré – d’où les smiley (ou devrais-je dire les « frimousses » ?) !

          2. À vrai dire, c’est le terme « encrypter » qui est un anglicisme, « crypter » en étant un dérivé. Vous trouverez plus d’informations sur cette page http://fr.wikipedia.org/wiki/Crypter#Terminologie où il est par ailleurs mentionné que, en plus de l’Académie française, l’ANSSI réfute également cette utilisation.

          3. Encore une fois, je ne manifestais là aucune colère.
          J’avoue n’avoir jamais rencontré d’autres utilisations du verbe « crypter » – aussi je ne les nie pas. « Décrypter » a une autre signification, qui diffère de « déchiffrer », ce qui rend d’autant plus important l’utilisation adéquate de ces deux termes !

          4. Vous abordez là un tout autre débat pour lequel j’admets, malgré tout l’intérêt que je lui porte, ne pas réussir à trouver de réponse concluante. Bien qu’il soit nécessaire de désigner une autorité décisionnaire, l’Acédémie française ne peut décider des courants et des tendances. Seulement, force est de reconnaître que les procédés d’admission des nouveaux termes ne sont plus en phase – l’ont-ils déjà été ? – avec le dynamisme de l’évolution du langage courant.
          Toutefois, lorsque je constate les mauvaises utilisations des différents mots dans des domaines que je connais, je ne peux que m’interroger sur les manières de prendre pour acquis de nouveaux mots et expressions.
          Prenons par exemple le mot « digital », utilisé à outrance comme synonyme de « numérique », alors que ce mot a déjà une autre définition qui n’a rien à voir avec le numérique !
          Ainsi, je consens au fait que l’on ne peut pas s’en remettre qu’au jugement de l’Académie française, encore faut-il que le terme dont il est question et son utilisation soient établis de façon un minimum raisonnée.

          En espérant avoir fait preuve de suffisamment de pondération, je vous salue.

          Paul

        Bonjour Paul,

        Votre message daté du 8 juin ne vient de m’être signalé que hier. J’espère que ma réponse vous atteindra plus rapidement !
        Merci tout d’abord d’avoir pris le temps d’une réponse aussi circonstanciée. Je ne peux que regretter de m’être laissé aller à quelque irritation, somme toute infondée : mauvaise habitude face à tant de messages agaçants à force de sottises !
        J’apprécie vos précisions, et comprends bien qu’il y a lieu de différencier le domaine du langage courant de celui de la terminologie technique. Nous resterons donc prudents dans l’emploi du mot… Ce n’est pas le cas des médias qui abusent quotidiennement du « décryptage » de l’actualité pour signifier qu’ils font simplement leur boulot d’explication en tant que journalistes.
        Avec mes compliments renouvelés,
        Cordialement,
        Chambaron

          Bonjour Chambaron,

          Merci d’avoir pris la peine de me répondre. Effectivement, les notifications n’ont pas l’air de fonctionner correctement car je n’ai pas été averti de votre réponse – je l’ai vu en venant justement voir si vous étiez passé par içi.

          Ravi que vous entendiez mon point de vue,

          Cordialement,

          Paul

Bonjour

Est ce qu’on écrit la phrase suivante ; N°1, par cet envoi je tiens à vous dire ou N°2, par cet envoi(e) je tiens à vous dire, quel est la bonne terminaison du verbe envoyer pour cette phrase?
Personnellement je pense à la phrase N°1

Ce « projet » devrait être obligatoire dans tous les établissements scolaires car il n’y a rien de tel pour ne plus faire de faute ou le moins possible en utilisant des « petits trucs ». Malheureusement je m’aperçois que l’orthographe prend de moins en moins d’importance.