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« elle s’est souvenu » ou « elle s’est souvenue » ?

Les règles d’accord du participe passé des verbes pronominaux sont un vrai casse-tête… sauf pour les verbes essentiellement pronominaux !

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Est dit essentiellement pronominal un verbe qui n’existe qu’accompagné d’un pronom personnel, comme « s’évanouir » ou « se méfier » : on ne peut pas employer « évanouir » ou « méfier » seuls.

Le participe passé de ces verbes-là s’accorde toujours avec le sujet.

  • La duchesse s’est évanouie.
  • Ils ne se sont pas méfiés.

Seule exception à cette règle : le verbe « s’arroger ». Son participe passé ne s’accorde pas avec le sujet mais avec le COD si celui-ci précède le verbe.

  • Les citoyens s’indignent des droits que le président s’est arrogés.

Lisez aussi notre article sur l’accord du participe passé.

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Bruno Dewaele - champion du monde d'orthographe Avis de l’expert – Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrégé de lettres modernes

Participe correctement accordé ou pas, c’est en tout cas avec le verbe se souvenir, et avec celui-là seulement, que l’on est fondé à user du pronom « en » ! Si, en effet, l’on se souvient bien de quelque chose, on se rappelle obligatoirement quelque chose. Ce dernier verbe ne pouvant se construire qu’avec un COD, sont fautifs des tours tels que « je me rappelle des beaux jours de la jeunesse » ou « je m’en rappelle »…

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Exercices (cherchez les erreurs)

  1. Les premiers arrivés se sont emparés des meilleurs sièges.
  2. Elle ne s’est souvenu de son rendez-vous qu’à la dernière minute.
  3. La maîtresse du souverain s’est arrogé les pouvoirs d’une reine.
  4. Toutes mes perspectives d’avancement se sont envolé.
  5. Ma supérieure s’est arrogée tout le mérite de mon travail.
  6. Quels privilèges elle s’est arrogés !
  7. La secrétaire ne s’est absenté qu’une fois au cours de l’année.
  8. Ma jeunesse s’est enfui sans que je m’en rende compte.
  9. Les privilèges que le patron s’est arrogé provoquent la colère des employés.
  10. Les spectateurs se sont écriés : «  Allez Tsonga ! »
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Réponses

  1. Phrase correcte.
  2. Faux. Il faut écrire : Elle ne s’est souvenue de son rendez-vous qu’à la dernière minute. Le verbe « souvenir » n’existe pas sans pronom personnel. « Se souvenir » est donc un verbe essentiellement pronominal, et son participe passé s’accorde avec le sujet.
  3. Phrase correcte.
  4. Faux. Il faut écrire : Toutes mes perspectives d’avancement se sont envolées. « S’envoler » est un verbe essentiellement pronominal (« envoler » seul n’existe pas). Son participe passé s’accorde donc avec le sujet.
  5. Faux. Il faut écrire : Ma supérieure s’est arrogé tout le mérite de mon travail. Bien que « s’arroger » soit un verbe essentiellement pronominal, son participe passé ne s’accorde pas avec le sujet, mais avec le COD, du moins quand ce dernier le précède. Comme ce n’est pas le cas ici (le COD « tout le mérite de mon travail » suit le participe passé), l’invariabilité est de rigueur.
  6. Phrase correcte.
  7. Faux. Il faut écrire : La secrétaire ne s’est absentée qu’une fois au cours de l’année. « S’absenter » est un verbe essentiellement pronominal (« absenter » seul n’existe pas). Son participe passé s’accorde donc avec le sujet.
  8. Faux. Il faut écrire : Ma jeunesse s’est enfuie sans que je m’en rende compte. « S’enfuir » est un verbe essentiellement pronominal (« enfuir » seul n’existe pas). Son participe passé s’accorde donc avec le sujet, ici « ma jeunesse », féminin singulier.
  9. Faux. Il faut écrire : Les privilèges que le patron s’est arrogés provoquent la colère des employés. « S’arroger » se construit avec un COD : ici, « que » mis pour « les privilèges ». Le COD précédant le verbe, il commande l’accord du participe passé, qui prend la marque du pluriel et s’écrit « arrogés ».
  10. Phrase correcte.

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Auteurs Projet Voltaire :
Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrégé de lettres modernes
Agnès Colomb, auteur-adaptateur, correctrice professionnelle
Pascal Hostachy, cofondateur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire
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    Bonjour JMB, en effet, il acquitter est un verbe « occasionnellement pronominal ». Voici quelques explications.
    Un verbe « occasionnellement pronominal » s’emploie aux formes simple (sans pronom personnel réfléchi) et pronominale (avec un pronom personnel réfléchi).
    L’erreur : écrire « elles se sont appelé » en oubliant d’accorder le participe passé : « appelées. » Or, c’est la fonction du pronom réfléchi (se) qui nous intéresse ici !
    La règle : quand le pronom réfléchi (me, te, se, nous, vous, se) est complément d’objet direct (COD), le participe passé s’accorde avec lui.
    On pose la question : Elles ont appelé qui ? « Se », pronom réfléchi féminin pluriel. Puisque la question est « qui ? », « se » est bien COD. Par conséquent, on accorde le participe passé « appelé » au féminin pluriel d’où « elles se sont appelées ».
    Autre exemple : Le père demande à son fils : quand nous sommes-nous vus pour la dernière fois ?
    Bonne fin d’après-midi !

Désolée pour le message précédent. J’ai vu ensuite que « s’arroger » constituait une exception. Henri Adamczewski avait coutume de dire que s’il y a une exception, c’est que ce n’est pas la bonne règle. Autrement dit, tout à une raison d’être, et les règles doivent être à même d’en rendre compte, non? Pourriez-vous me donner votre avis sur ce point?
Merci et bonne journée!

La maîtresse du souverain s’est arrogé les pouvoirs d’une reine.

Comme le verbe « s’arroger » est un verbe exclusivement pronominal, son participe passé s’accorde systématiquement avec son sujet, et il faut donc ajouter un « e » ci-dessus, contrairement à ce qui est indiqué dans la correction de l’exercice, non?
Merci pour votre réponse!

Bonjour,

Si j’ai bien compris les verbes essentiellement pronominaux s’accordent toujours avec le sujet donc j’en déduis qu’ils ne peuvent s’employer qu’avec l’auxiliaire être. Est ce que je me trompe ?
Merci

Merci beaucoup pour cet espace qui m’aidera à améliorer mon français parlé et écrit. J’ai surtout du mal à placer les virgules, les points d’exclamation, etc., les accords du participe passé ne sont pas faciles, surtout avec les verbes pronominaux. Mais là je viens de comprendre avec les essentiels pronominaux merci beaucoup.

Bonjour,

Suite à votre article et notamment à cette explication « Est dit essentiellement pronominal un verbe qui n’existe qu’accompagné d’un pronom personnel, comme « s’évanouir » ou « se méfier » : on ne peut pas employer « évanouir » ou « méfier » seuls. » ca des verbes comme se fracturer, se mettre, prendre etc peuvent aussi s’utiliser seul (se fracturer – fracturer, …) et pourtant on doit les conjuguer comme se fracturer – elle s’est fracturée, se mettre – elle s’est mise au travail, etc..
Donc je comprends plus rien dans ces regles vu que par l’article se sont les verbes qui ne peuvent se séparer du pronom personnel qui doivent s’accorder…..

    Bonjour Arnaud, le participe passé des verbes essentiellement pronominaux s’accordent toujours. Pour les autres, il faut s’interroger sur la fonction du pronom réfléchi, COD ou COI. S’il est COD, le participe passé s’accorde, s’il est COI, il ne s’accorde pas. Enfin, si le pronom réfléchi n’est pas analysable, on accorde systématiquement. Bonne journée.

Bonjour,
Je me pose la question suivante:
Dois-je écrire  » je me suis demandé » ou « je me suis demandée ». Doit-on accorder le verbe « se demander » en genre ? J’ai vu les deux écriture lors de mes recherches donc je suis perdue…

Bonsoir,
Je viens de m’abonner sur votre site et je souhaiterai avoir accès à des exercices spécifiques. Par exemple, sur les verbes pronominaux. Mais, je souhaiterai avoir beaucoup d’exercices, pas simplement un seul. Est-ce que c’est possible?

Merci pour votre réponse

Bonjour.
Les explications sont très claires.
J’ai un souci avec une phrase et je doute de l’accord :
« … c’est ainsi que s’est décidé la réunion entre…. »
Décidé ou décidée.
On n’est pas dans le cadre d un verbe essentiellement pronominal. Mais accorder laisserait supposer que C est la « réunion » qui a décidé… ce qui me semble bizarre.
Merci pour vos lumières.
Pierre.

Bonjour,
et pardon de poser ma question ici : je ne trouve pas où le faire plus judicieusement.
Doit-on écrire « elle s’est crue obligée »
ou « elle s’est cru obligé »
et à quelle règle faut-il se référer ?
Merci

Je me demande si je cesserai un jour de m’interroger sur l’application de l’accord du participe passé des verbes pronominaux !

« Je m’étais souvent figuré(e) le moment où… »

C’est une femme qui parle.

J’avais figuré pour moi le moment.

« le moment », COD, est placé après le participe. Donc, pas d’accord.

Cependant, on peut considérer que « se figurer » est un verbe différent de « figurer » (les deux n’ont pas vraiment le même sens), et n’existe pas sans le pronom « se » qui fait , en quelque sorte, corps avec lui.

En ce cas, il y a accord avec le sujet, et nous avons donc : « Je me suis figurée… » ?

Pffffffff !!!!! je m’en arrache les cheveux…

Très bonne fin d’après-midi tout de même, Sandrine, et merci d’éclairer, une fois de plus, ma lanterne ! 🙂

    Bonsoir Lucile, comme indiqué dans la correction des exercices, « le verbe « souvenir » n’existe pas sans pronom personnel. « Se souvenir » est donc un verbe essentiellement pronominal, et son participe passé s’accorde avec le sujet. » Bonne soirée.

Bonjour Sandrine,
Dans la phrase ci dessous :
« Ce qui m’a le plus impressionnée durant ce petit week-end , c’est l’architecture de la tour  »
Le verbe « impressionner » se termine par « é » car le coi est placé après le verbe. Est ce bien cela ?
Merci d’avance.

    Bonjour Wisal, avant toute chose, le pronom « m' », placé avant le verbe, n’est pas COI, il est bien COD. En effet, on impressionne quelqu’un, on n’impressionne pas « à » quelqu’un, n’est-ce pas ? Ensuite, tout dépend de qui représente ce « m' ». Est-ce un homme ou une femme ? Si c’est un homme, on écrira : « Ce qui m’a le plus impressionné durant ce petit week-end… » ; si c’est une femme « Ce qui m’a le plus impressionnée durant ce petit week-end… ». Bon après-midi.

@ Érick:

« Dans ce cas, le verbe suit les règles des verbes pronominaux et on fera l’accord avec le sujet : elle s’est aperçue.»

Non, non et trois fois non!
Le participe du passé composé (plus-que-parfait, etc.) des verbes pronominaux ne s’accorde PAS avec le sujet de la phrase!! Il s’accorde définitivement avec le COD qui précède!
On ne discute pas sur le fait que dans 95% pour cent des cas, le pronom réfléchi (se/s’) représente le COD et qu’il est donc identique au sujet de la phrase.
Mais dans tous les cas où le pronom (se/s’) réfléchi représente un COI, le participe s’accorde avec le COD s’il précède (les droits qu’il s’est arrogés / combien de droits il s’est arrogés / elle s’est demandé si… (la subordonnée introduite par «si» étant le COD!)) ou ne s’accorde pas du tout si le COD ne précède pas.

Je vous recommande la page suivante:
http://www.bertrandboutin.ca/Folder_151_Grammaire/D_a_acc_pp.htm

D’ailleurs…:
Oui, «Word» a raison… 😉

Bonjour,
Je suis surprise des explications données aussi bien que des commentaires ajoutés à propos des verbes pronominaux. Et je rejoins Pascal : la seule règle à prendre en compte est la fonction du pronom :
– Elle s’est lavée = elle a lavé elle-même : le pronom attribut placé avant l’auxiliaire être fonctionne comme le COD placé avant l’auxiliaire avoir. Donc accord.
– Elle s’est lavé les mains = elle a lavé les mains d’elle-même / à elle-même : pronom CDN ou COI. Donc pas d’accord.
Ainsi en toute logique on écrira : ils se sont arrogé des pouvoirs (= à eux-mêmes), mais les pouvoirs qu’ils se sont arrogés (COD placé avant, qui fonctionne comme dans la règle avec avoir)
Pour s’apercevoir, on écrira : elle s’est aperçue dans la glace (= elle a vu elle-même), mais : elle s’est aperçu de son erreur (elle a fait percevoir son erreur à elle-même…)
La vraie difficulté est avec l’emploi de en. Ce pronom neutralise l’accord du PP employé avec avoir si le COD est avant : des cerises, j’en ai mangé.
Question : cela fonctionne-t-il de la même façon avec les pronominaux ? Écrit-on : son erreur, elle s’en est aperçu ou aperçue ?
Merci d’avance de votre réponse

Bonsoir, bravo pour votre site !
Pour un sujet féminin faut-il dire « je ne m’en suis toujours pas remise » ou « je ne m’en suis toujours pas remis » ?
Je ne parviens pas à déterminer si le verbe « se remettre » suit ou non la règle des verbes essentiellement pronominaux (le sens de « remettre » est-il éloigné de sa forme pronominale ?)…
Merci !

    Bonjour Karine, heureuse de vous compter parmi nos lecteurs ;-). Aux temps composés de la forme pronominale, le participe passé du verbe « se remettre » s’accorde en genre et en nombre avec le sujet. Exemples : « Elle ne s’est pas remise de cet échec » ; « Elles s’en sont remises à lui »… et donc « Je ne m’en suis toujours pas remise ». Bon après-midi !

Une remarque concernant la phrase suivante figurant dans l’énoncé de la règle : « Seule exception à cette règle : le verbe « s’arroger ». Son participe passé ne s’accorde pas avec le sujet mais avec le COD si celui-ci précède le verbe. »

Je viens d’en découvrir un second, assez courant : le verbe « s’approprier ». On écrit en effet : « L’œuvre qu’ils se sont appropriée », en accordant avec le C.O.D. et non avec le sujet, bien que « s’approprier » soit un verbe essentiellement pronominal.

En fait, il ne s’agit pas d’exceptions. On suit bien la règle, sauf que ces deux verbes ne sont essentiellement pronominaux que depuis peu. On écrivait bien « arroger (adopter) quelque chose » ou « approprier (donner en propre) quelque chose » à quelqu’un. Les formes transitives sont tombées en désuétude, mais la manière d’accorder perdure…

La façon d’expliquer la règle de l’accord des verbes (essentiellement) pronominaux donnée en haut est beaucoup trop compliquée (et pas correcte du point de vue historique):
L’accord du participe des verbes pronominaux est tout à fait identique à celui des verbes conjugués avec l’auxiliaire «avoir», c’est-à-dire:
Quand un objet direct précède le participe du passé composé, on l’accorde sur cet objet direct!
Ex.: Elle s’est lavée. mais: Elle s’est lavé les mains.
Il est superflu d’admettre que dans la plupart des cas, cet objet direct est identique au sujet de la phrase.

    Bonjour,
    Je n’ai pas bien compris ton intervention; dans les exemples que tu donnes, le participe passé du verbe « laver » est utilisé avec l’auxiliaire être: Donc, le p.p. s’accorde avec le sujet… qu’il y ait un COD ou non, ne change pas la donne ici.
    Elle l’aurait changée si, dans l’exemple, il y avait eu un auxiliaire avoir.
    ex : Elle a lavé ses mains
    et
    ses mains, elles les a lavées.
    Mais là, ça ne concerne plus les verbes pronominaux 😉
    D’autant que le verbe « laver » n’est pas exclusivement ‘pronominal’.
    ex: Je me lave mais je lave mes chaussettes

Pour « arroger », n’y a t-il pas ci-dessus une contradiction ?
* règle : « Son participe passé ne s’accorde pas avec le sujet mais avec le COD si celui-ci précède le verbe. », ce qui sous-entend que, si le COD est placé après le verbe, le participe passé de « arroger » ne s’accorde pas avec lui (ou est-ce une interprétation erronée de ma part ?),
* corrigé de l’exercice 5 : « son participe passé ne s’accorde pas avec le sujet, mais avec le COD […] placé après le verbe ».
Merci de m’éclairer …

Bonjour,

Après avoir consulté différentes grammaires, je me demande toujours comment accorder le participe passé du verbe « s’apercevoir » dans l’exemple suivant :
« elle s’est aperçue ou aperçu de son erreur ».
Le verbe « s’apercevoir » étant occasionnellement pronominal, l’accord du participe passé doit-il se faire systématiquement avec le sujet ? Les deux orthographes (« u » ou « ue ») sont-elles tolérées ?

Merci d’avance pour votre aide.

    Il y aura accord, car le verbe dans sa version traditionnelle ou pronominale n’aura pas le même sens (s’apercevoir ne veut pas dire la même chose qu’apercevoir). Dans ce cas, le verbe suit les règles des verbes pronominaux et on fera l’accord avec le sujet : elle s’est aperçue.

Bonjour,

Étudiant en Droit, j’utilise souvent Microsoft Word pour rédiger mes commentaires d’arrêt, et la phrase répétitive « la Cour de cassation s’est demandée si.. » est toujours corrigée par Microsoft Word en « s’est demandé si » alors que « la Cour » est féminin, serait-ce donc faux ?

Cordialement.

    Bonjour,
    En effet, la Cour de cassation s’est demandé si…
    Ici, le « s » est un complément d’objet indirect. En effet, la Cour de cassation a demandé à elle-même ; et non pas : la Cour de cassation a demandé elle-même.
    Avec un verbe pronominal, lorsque le « s » ou le « se » représentent un COI, le participe passé ne s’accorde pas.
    Exemples :
    Ils se sont écrit ==> Car ils ont écrit à quelqu’un.
    Ils se sont téléphoné ==> Car ils ont téléphoné à quelqu’un.
    Ils se sont battus ==> Car ils ont battu quelqu’un.