Blog Culture générale

Orthographe : 5 questions sur l’élection présidentielle
Publié le 2 mai 2017

Orthographe : 5 questions sur l’élection présidentielle

En cette période de campagne électorale, nous sommes nombreux à nous exprimer sur les réseaux sociaux. Mais sommes-nous bien sûrs de maîtriser l’orthographe des mots liés à l’élection présidentielle ? Pluriel, homophone, trait d’union, sens des mots, majuscule, double consonne… Voici les réponses aux questions que vous vous posez forcément ! 1- la présidentielle ou les présidentielles ? Le singulier, « l’élection présidentielle » ou simplement « la présidentielle », est la forme correcte. Certes, on parle d’élections municipales, d’élections législatives ou encore d’élections européennes, au pluriel. Mais il est logique d’employer le singulier « l’élection présidentielle » (ou « la présidentielle ») puisqu’un seul président est élu. Le seul cas où…

etymologie-biscuit
Publié le 28 avril 2017

Adultère, biscuit, Lucifer… Vrai-faux sur l’origine des mots (3e partie)

L’étymologie a beau être est la « recherche du vrai» (du grec etumos, « vrai », et logos, « recherche »), des idées reçues circulent sur l’origine d’un certain nombre de mots. Certes, il y a des glissements de sens qui s’opèrent au fil du temps, causant de grands écarts étymologiques ou des affaiblissements (c’est le cas, par exemple, des adjectifs « aimable », « étonné », « génial »…). Mais, la plupart du temps, des mots de formes ou de sonorités proches nous mettent sur la mauvaise voie. Pour retrouver notre chemin, voici un nouveau volet de notre « vrai-faux sur l’origine des mots » ! « Étymologiquement, l’adultère est commis par des adultes. »…

Êtes-vous plutôt  « langue de bois » ou « langue de coton » ?
Publié le 3 avril 2017

Êtes-vous plutôt « langue de bois » ou « langue de coton » ?

En France, la campagne présidentielle bat son plein. Les candidats, questionnés par des journalistes, empruntent parfois des chemins détournés pour éviter de répondre ou donnent des réponses si consensuelles qu’elles sont vidées de leur sens. Dans le premier cas, ils emploient la langue de bois, dans le second, la langue de coton. Savez-vous bien distinguer les deux ? Voici (sans langue de bois) quelques définitions et exemples pour mieux identifier ces deux « artifices » de communication. La langue de bois : pour éviter de répondre La langue de bois consiste, quand on est face à une question gênante, à pratiquer la stratégie de…

« Balade » et « ballade » :  quand le cinéma confond les deux !
Publié le 1 avril 2017

« Balade » et « ballade » : quand le cinéma confond les deux !

C’est l’une des fautes d’orthographe les plus courantes : écrire « ballade » au lieu de « balade ». En plus d’être identiques à une lettre près, ces homophones ont une histoire commune. Si nous arrivons désormais à les distinguer, grâce aux explications du Projet Voltaire, ce n’est pas toujours le cas dans certains titres d’œuvres, et notamment de films. Voici trois exemples où la « balade » s’est transformée, non sans fausses notes, en « ballade ». 1/ La Ballade sauvage C’est ainsi que le titre du film de Terence Malick, sorti en 1975, était orthographié sur la version française de l’affiche. Si l’erreur a été depuis corrigée, elle…

panda
Publié le 11 mars 2017

Espèce, glu, qualité… Ces noms féminins qui n’en ont pas l’air !

Poursuivons notre série sur les féminins difficiles. Après les adjectifs comme béni(t), inclus et tabou qui changent bien de forme en changeant de genre, intéressons-nous à ces noms à la « féminité discrète », soit parce qu’ils ne prennent pas de « e » final (et ce n’est pas l’envie d’en ajouter un qui nous manque !), soit parce qu’on s’obstine à les masculiniser. Voici quelques-uns de ces trublions (« trublionnes » n’existe pas !), étymologies et exemples à l’appui. espèce Il ne vous viendrait pas à l’idée de dire que le panda est un espèce en voie de disparition, n’est-ce pas ? Alors pourquoi persistons-nous à faire d’espèce un…

Féminin des adjectifs
Publié le 10 mars 2017

Béni(t), inclus, tabou… Quel est le féminin de ces adjectifs ?

La journée du 8 mars a fait des droits des femmes une cause internationale. Et si nous aussi, au Projet Voltaire, mettions le féminin à l’honneur ? Commençons par quelques adjectifs courants qui sont cause de nombreuses erreurs dès qu’il s’agit de changer leur genre. Faut-il ajouter un « e » final ou peut-on s’en passer ? Doit-on aller jusqu’à modifier leur terminaison ? Voici de quoi apaiser vos hésitations ! bénit —> bénite Le verbe bénir a deux participes passés et adjectifs : béni et bénit, qui, au féminin, donnent bénie et bénite. Comment choisir entre les deux ? Avec un « t », bénit(e) se dit de certaines choses…

Méprisance, bravitude…  les néologismes politiques (2/2)
Publié le 3 mars 2017

Méprisance, bravitude… les néologismes politiques (2/2)

Qu’est-ce qu’un néologisme ? Un mot nouveau, mais pas seulement : ce peut être aussi un mot existant affecté d’un sens nouveau. Le néologisme est alors ressenti comme tel, il est subjectif. Or, en la matière, nos politiques ont fait preuve de plus ou moins d’audace. Alors que trois présidents (Charles de Gaulle, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy) se sont contentés de « recycler » des mots désuets, Ségolène Royal a inventé de toutes pièces un concept qui a fait couler beaucoup d’encre (et pas que de Chine !). Sarkozy : le mot ne suffit pas Le néologisme sarkozien emprunte au néologisme gaullien son caractère dénonciateur. En…

Chienlit, abracadabrantesque…  les néologismes politiques (1/2)
Publié le 2 mars 2017

Chienlit, abracadabrantesque… les néologismes politiques (1/2)

Quel est le point commun entre le général de Gaulle, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ? Ils ont tous utilisé, durant leur mandat ou au cours d’une campagne, au moins un néologisme. Que se cache-t-il derrière ces mots oubliés, soudain promis à une seconde vie ? Sont-ils le fruit d’une stratégie de communication bien définie, ou au contraire celui de la spontanéité, voire de la maladresse de leurs auteurs ? Retour sur quelques bons mots passés à la postérité. De Gaulle : un mal, des mots Sans surprise, le général de Gaulle, qui possédait de nombreux livres et le sens de la…

Inexorable, inexpugnable, inextinguible :  les adjectifs en « inex »
Publié le 1 mars 2017

Inexorable, inexpugnable, inextinguible : les adjectifs en « inex »

Les adjectifs en « inex » ne sont pas des rigolos. Composés des préfixes in- (négation) et ex- (hors), ils expriment tous une forme d’échec, d’impuissance ou de fatalité. Heureusement, avec cette petite mise au point, vous n’aurez plus peur de vous mesurer à eux, d’en saisir le sens exact, et de les employer à bon escient. INEXHAUSTIBLE Plutôt que de dire que quelque chose est « inépuisable », pourquoi ne pas employer son équivalent littéraire : inexhaustible ? On reconnaît dans cet adjectif le verbe latin exhaurire, « vider, épuiser », qui a donné « exhaustif ». S’il existait déjà en moyen français sous la forme inexhaust, il a certainement été…

Publié le 20 février 2017

La concaténation en trois leçons

Quel est le point commun entre la tirade d’une pièce de Molière, une comptine pour enfants et la chanson d’un boys band anglais ? À première vue pas grand-chose ! Pourtant elles utilisent toutes les trois un procédé stylistique fondé sur la répétition et qui répond au doux nom de « concaténation ». Explications. « Mourir pour des idées, l’idée est excellente », chante Georges Brassens. Avez-vous remarqué que le mot qui termine la première proposition est repris au début de la proposition suivante ? Ce procédé de redoublement s’appelle l’anadiplose. Et une suite d’anadiploses forme une concaténation. La concaténation, comme d’autres figures fondées…

traducteur des chansons de notre enfance
Publié le 6 février 2017

Petit traducteur des chansons de notre enfance (2/2)

Voici le second volet de notre article consacré aux chansons de notre enfance et à leurs mots énigmatiques. Reconnaissons-le, nous les fredonnions sans toujours bien en comprendre le sens ! Et pour cause : la plupart d’entre elles, à l’origine des marches militaires, datent du XVIIIe siècle et contiennent des termes d’ancien français qui ont depuis disparu ou dont le sens a évolué. Mais il est encore temps de corriger le tir à l’aide de ces nouvelles définitions à transmettre aux jeunes générations. Guérets « Mon beau sapin, roi des forêts, que j’aime ta verdure. Quand par l’hiver, bois et guérets sont…

les chansons de notre enfance
Publié le 5 février 2017

Petit traducteur des chansons de notre enfance (1/2)

Elles nous ont fait rire et danser, elles ont inspiré nos plus beaux dessins, elles nous ont aidés à trouver le sommeil : ce sont… les chansons de notre enfance ! À l’époque, nous apprenions sagement les paroles sans toujours bien les comprendre. Et pour cause : la plupart d’entre elles, à l’origine des marches militaires, datent du XVIIIe siècle et contiennent des mots d’ancien français qui ont depuis disparu ou dont le sens a évolué. Parce qu’il n’est jamais trop tard, voici la liste non exhaustive des principaux mots qui nous ont échappé. Blonde « Auprès de ma blonde, Qu’il fait bon,…