Les étudiants de l’EFAP nous parlent en vidéo des enjeux de l’orthographe

Les étudiants en communication de l’EFAP se sont penchés sur le sujet parfois épineux du « comment faire prendre conscience aux jeunes de l’importance de l’orthographe pour leur avenir ? ». 250 élèves répartis en 52 équipes ont donc proposé leur vision à travers des vidéos souvent drôles et décalées. Découvrez la proposition de T’COM’C, l’équipe gagnante !

Chaque année, les étudiants de l’EFAP doivent réaliser un projet de communication répondant à une vraie problématique. En février, ils ont eu 3 jours pour créer une vidéo (scénario, tournage et montage) dont l’objectif était de sensibiliser les collégiens, les lycéens et les étudiants à l’importance de l’orthographe pour leur avenir. Anastasia et Maya, qui avec Emma, Alix et Djihane ont remporté le prix du jury pour l’ensemble de leur travail et de leur présentation, nous parlent de leur expérience.

Anastasia : « Ce projet a été l’occasion de prendre conscience de l’importance de l’orthographe en dehors des salles de classe et du fait qu’il n’est jamais trop tard pour se remettre à niveau. Le choix du micro-trottoir nous paraissait logique car cela soulignait le côté accessible et ludique du Projet Voltaire. Les jeunes pourront se reconnaître et surtout prendre conscience des erreurs qu’ils font au quotidien. Nous espérons avoir un impact auprès des jeunes qui regarderont nos vidéos. »

Maya : « Le Projet Voltaire étant en partie destiné aux jeunes, nous avons voulu créer quelque chose de dynamique et qui nous ressemble. En utilisant un large panel d’étudiants, nous voulions permettre à chacun de s’identifier aux jeunes interviewés dans ce micro-trottoir sur l’orthographe. »


Voici la compilation de leurs micros-trottoirs :

Près de 2 000 personnes ont assisté le vendredi 24 février aux présentations des 4 équipes finalistes retransmises en direct sur Facebook Live. Un réel succès pour cette opération dont Sarah Laurent, assistante pédagogique à l’EFAP chargée de cette mission (OPEX), nous parle plus en détail.

Qu’est-ce qu’une OPEX ?
Confucius a dit « J’entends et j’oublie. Je vois et je me souviens. Je fais et je comprends » – l’OPEX « Opération extérieure » est dans cette même lignée… Faire pour comprendre. Faire pour (réellement) apprendre. Avec l’OPEX, on s’inspire du vocabulaire militaire français pour l’événement pédagogique phare du 1er cycle. De la 1re à la 3e année, les étudiants, le temps d’une semaine, doivent répondre à une ou plusieurs véritables problématiques de communication d’une entreprise. L’objectif : développer et mettre en pratique leurs savoir-faire et savoir-être au service des entreprises.

Comment s’est déroulée cette opération ?
Les groupes se sont affrontés jour et nuit pour mener le projet à bien en utilisant les diverses compétences enseignées tout au long de leurs études. Ils sont passés dans un premier temps par un jury de présélection composé d’un membre de l’équipe pédagogique et d’un professionnel de la communication. Seules les meilleures équipes se sont affrontées au cours d’une finale où elles présentaient leurs recommandations devant l’annonceur.

Quelle a été l’implication des étudiants pour cette opération ?
L’OPEX avec le Projet Voltaire était une grande première pour nos étudiants de 1re année. Ils ne savaient pas vraiment trop à quoi s’attendre, mais se sont très rapidement pris au jeu. Sérieux et motivés, ils ont pris véritablement à cœur le challenge qui leur était lancé. Ils « ont mouillé le maillot » et ont apprécié la liberté et l’originalité pédagogique qu’apporte ce genre de projets.

Rendez-vous prochainement pour découvrir les autres vidéos !

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    Bonsoir Daniel, certes, le nom challenge est un anglicisme, mais il a désormais sa place dans nos dictionnaires français. Larousse indique : « Cet emprunt à l’anglais, devenu très courant (en particulier dans le vocabulaire du sport et dans celui des affaires), peut être remplacé dans l’expression soignée par les équivalents défi et gageure. » Ajoutons que c’est à l’origine un mot… français ! En effet, les Anglais l’ont formé sur l’ancien français chalenge, lui-même issu du latin calumnia. Bonne soirée.