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Partagez votre goût pour la langue française avec la Formation de formateurs du Projet Voltaire

Amateur d’art et de littérature, Philippe Machicote a suivi la formation de formateurs du Projet Voltaire pour découvrir comment enseigner le français à des publics en difficulté. Il partage avec vous ses impressions sur cette semaine de formation qui n’a fait que renforcer son goût pour la langue française.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Quel a été votre parcours avant de suivre la formation de formateurs du Projet Voltaire ?

J’ai d’abord travaillé dans l’hôtellerie et, très vite, je suis entré dans le domaine de l’art et de l’antiquité que j’affectionne particulièrement. Par la suite, j’ai été amené à écrire beaucoup de biographies d’artisans et de commanditaires d’œuvres. Je me suis donc initié à la recherche pour recueillir des informations sur la vie de ces personnages dans le but de pouvoir accompagner la vente d’objet d’un discours élogieux. Petit à petit, je me suis pris de passion pour l’écriture biographique et ai commencé à écrire un roman historique, Le portrait d’homme en habit bleu. Il se trouve que l’ouvrage a été publié avec quelques coquilles, ce qui m’a amené à faire une formation de correction et c’est là que j’ai entendu parler du Projet Voltaire. Le français est une langue étonnante qui me fascine, car l’apprentissage est sans fin. On jouit de notre langue tout le temps.

Quels étaient vos objectifs en vous inscrivant à cette formation ?

S’il y a bien une chose qui m’a traumatisé dans mon enfance, ce sont les règles d’orthographe. Je considère encore aujourd’hui que, pour un enfant, les règles de grammaire sont difficiles à acquérir. C’est ce que j’apprécie au Projet Voltaire : vous proposez des techniques pour apprendre la langue ludiquement. Je pense notamment aux accords des verbes pronominaux qui ne sont pas si compliqués que ça à mémoriser avec une certaine méthode. Ayant moi-même été confronté à ces difficultés, j’ai voulu aider à sortir cette épine du pied à des gens qui sont en difficulté. J’aimerais pouvoir dire aux gens que la maîtrise du français n’est pas si difficile que ça, et le Projet Voltaire le prouve avec des moyens mnémotechniques qui favorisent l’apprentissage et le rendent plus appréciable.

Qu’avez-vous pensé de cette formation ?

La formation est formidable. J’ai apprécié l’accessibilité, la simplicité et le langage teinté d’humour de Julien Soulié, le formateur. Il a une grande culture et la partage avec plaisir avec nous. Le hasard a fait que j’avais acheté sa bible pour réviser le Projet Voltaire sans savoir que j’allais l’avoir comme formateur. C’était une bonne surprise, car j’avais trouvé son livre formidable !

Que diriez-vous à une personne qui hésite à suivre la formation « Devenir formateur expert en orthographe et en expression » ?

Pour moi, le but de cette formation est d’enseigner le français avec des moyens ludiques. Ce qui m’intéresse, c’est qu’il y a une demande : les gens veulent s’améliorer pour leur vie professionnelle et même personnelle. En France, certaines personnes vont même jusqu’à ne plus écrire par honte de faire des fautes. Je souhaite donc leur enlever cette peur et les réconcilier avec cette belle langue qu’est le français. J’ai envie de partager ma propre expérience et de leur montrer qu’il n’y a pas besoin d’être un génie pour maîtriser ces règles. Les règles s’apprennent et sont accessibles à tous ceux qui souhaitent maîtriser la langue : tout le monde peut devenir excellent. Le Projet Voltaire s’adresse à un public qui n’est ni bon ni mauvais et adapte l’apprentissage au niveau de chacun pour le faire progresser à son rythme. C’est ce que je trouve intéressant dans cette solution et ce sont ces valeurs que je souhaite transmettre en tant que formateur.

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