Opcalia témoigne : l’orthographe, un enjeu de crédibilité et d’employabilité

Comment éveiller l’intérêt des collaborateurs pour l’orthographe, leur faire prendre conscience des bénéfices de l’entraînement et viser la certification ? C’est le défi relevé par Virginie Gilouppe, chargée de développement RH chez Opcalia, en choisissant le Projet Voltaire. Récit d’un pari réussi.

Qu’est-ce qui vous a fait prendre conscience de la nécessité de former les équipes Opcalia en orthographe ?

Fin 2017, nous étions déjà dans un contexte de réforme professionnelle des OPCA. Sécuriser les parcours de nos collaborateurs, élargir leurs compétences, faciliter leur mobilité : autant d’enjeux où la maîtrise de la langue française est décisive. Beaucoup d’entre eux ont des fonctions se rapportant principalement à du conseil, de l’accompagnement, ils mobilisent donc énormément l’écrit. Dès lors, les former en orthographe était essentiel. Nous avions jusque-là des plans de formation assez riches mais très peu certifiants.

Le Projet Voltaire nous est apparu comme répondant à ces deux enjeux, de formation et de certification.

Comment avez-vous fait votre choix parmi les différentes offres de formation ?

Nous avons réalisé un benchmark sur les différents outils qui se rapportaient à l’orthographe ou à la langue française de manière générale. Le Projet Voltaire est la solution la plus reconnue auprès des entreprises mais aussi du public au sens large. Il y a de plus en plus d’écoles qui le proposent. Nous avons perçu comme un avantage concurrentiel d’utiliser cette certification-là. Et le plus du Projet Voltaire était de ne pas simplement certifier mais aussi de développer les compétences en amont avec le parcours personnalisé.

Lancer le Projet Voltaire, c’est aussi s’attaquer à un tabou. Comment avez-vous fait ?

Effectivement quand on parle de langue française ou d’orthographe, on voit souvent les poils qui se hérissent. Mais avec une application ludique, facile à utiliser, puisque chacun peut prendre 5 à 15 minutes dans les transports pour faire un module, les réticences s’estompent vite.
En outre, un plan de communication a accompagné le déploiement. Tout d’abord avec des courriels d’information hebdomadaires, contenant les vidéos astuces fournies par le Projet Voltaire. Des messages-clés qui ont facilité la prise de conscience, même des plus dubitatifs : « Ah oui, cette règle je ne la connais pas, je vais donc aller voir quand même sur l’application. » Par ailleurs, nous avons aussi dynamisé le lancement en organisant un challenge entre différents métiers avec la collaboration du Projet Voltaire. L’approche collective permet de ne stigmatiser personne. Cette animation ludique a permis de gommer le côté moins « sexy » de la certification en orthographe. Sans cela, l’aspect « examen » reste très compliqué à dépasser.

Cette animation ludique a permis de gommer le côté moins « sexy » de la certification en orthographe.

Quelles ont été les réactions des collaborateurs lorsque vous avez proposé le Projet Voltaire ?

« Je ne pense pas en avoir vraiment besoin », « je pense que j’écris plutôt bien » : autant de réactions entendues au début. Comme toute l’équipe RH s’était pliée au jeu et avait suivi les modules Projet Voltaire en amont, valoriser les bénéfices de l’entraînement était plus aisé. Et grâce au challenge, le côté ludique leur a permis de reconnaître facilement qu’il y avait des règles qu’ils ne connaissaient pas et qu’ils avaient besoin de suivre le module.

Le challenge est donc un moyen de sauter le pas, de surmonter les réticences par l’expérimentation, tout en amenant chacun à se positionner et à découvrir sans douleur sa marge de progression.

Les équipes ayant suivi la formation puis éventuellement passé le Certificat Voltaire ont-elles ressenti des améliorations de leur niveau ?

Elles nous ont indiqué qu’au quotidien, elles font moins appel aux correcteurs ou conjugueurs en ligne pour se corriger. Ces collaborateurs ont aussi plus souvent tendance à se relire avant d’envoyer un courriel, ce qui évite les fautes d’inattention. Enfin, en rédigeant, ils disent faire consciemment l’effort de vérifier le respect des règles grammaticales. Le résultat est significatif sur la qualité de leurs écrits.

Est-ce que vous recommandez le Projet Voltaire ?

Je recommande le Projet Voltaire sans hésiter. Les fautes d’orthographe abîment la crédibilité de leurs auteurs voire la réputation de toute l’entreprise Je pense que c’est vraiment un atout pour une entreprise d’avoir des courriels ou des dossiers bien rédigés, sans fautes, dans les rapports avec les clients et les partenaires.

Par ailleurs, le déploiement de cette formation certifiante du Projet Voltaire est très riche d’enseignement. S’attaquer à l’orthographe, un sujet peu attrayant au premier abord, demande de l’énergie et de l’ingéniosité pour contourner les réticences initiales. Mais on sent qu’une fois lancés, les collaborateurs sont satisfaits, ils se sentent plus en confiance à l’écrit, cela simplifie et améliore leurs relations.

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