Témoignage IFC : « C’est un moyen original et innovant d’aborder l’orthographe en sortant des sentiers battus. »

L’IFC a déployé le Projet Voltaire au sein de ses 8 écoles avec un objectif précis : accompagner leurs étudiants à développer des compétences utiles et durables dans le cadre de leur apprentissage. Un an après le déploiement de la solution, nous avons donné la parole à Sandrine Fdida, chargée des projets pédagogiques du Groupe IFC, et Patrice Huvier, formateur et intervenant Projet Voltaire à l’IFC Perpignan et Avignon, pour avoir leur retour d’expérience.

Quel constat vous a menés à déployer le Projet Voltaire dans votre établissement ?

Nous avons constaté que les étudiants pouvaient avoir des carences en orthographe dans les différentes matières dans lesquelles ils intervenaient. Nous avons donc développé une collaboration avec le Projet Voltaire, car nous avons trouvé cette plateforme intéressante du fait qu’elle s’adapte aux compétences des étudiants.

Sandrine Fdida

Comment avez-vous intégré la solution à vos enseignements ?

L’idée de cette collaboration était de mêler tout le savoir-faire de l’application du Projet Voltaire à l’accompagnement et au coaching de nos formateurs. Les étudiants s’entraînent avec un enseignant qui suit leur progression et leur apporte les ressources nécessaires pour approfondir les points sur lesquels ils rencontrent des difficultés. Nous avons déployé le Projet Voltaire au sein de nos huit campus et nous avons petit à petit mis en place des challenges inter-campus, des échanges inter-formateurs, des actions pour valoriser les étudiants et favoriser leur progression sur la plateforme Projet Voltaire.

Le Projet Voltaire peut servir de base de travail pour déployer des activités pédagogiques. Par exemple, nous avons des formateurs qui ont développé un jeu autour de la twittérature en reprenant des phrases proposées par le Projet Voltaire et, à partir de ça, ils ont proposé toute une série de jeux d’écriture. D’une manière générale, le contenu peut être matière à développer des activités pédagogiques originales autour de la langue française.

Sandrine Fdida

Qu’est-ce qui vous convainc dans la solution ? Comment l’outil a-t-il été appréhendé par vos étudiants ?

C’est un moyen original et innovant d’aborder l’orthographe en sortant des sentiers battus. Nous apprécions le fait que la plateforme s’adapte en temps réel aux compétences de chaque élève et le fait de pouvoir suivre la progression de chaque apprenant grâce à des outils de suivi efficaces. Le Projet Voltaire s’applique à soigner la relation avec les utilisateurs de la plateforme?en se rendant disponible pour accompagner nos formateurs.

Sandrine Fdida

La première compétence clé reconnue par l’Europe, c’est la maîtrise de la langue natale, donc on ne peut pas faire l’économie de travailler la langue française. Lorsqu’on mesure, par le biais des évaluations, le niveau des étudiants et le niveau attendu par les employeurs, on se rend compte du travail à fournir tant à l’écrit qu’à l’oral. Le Projet Voltaire permet de lever ces lacunes d’une manière ludique et valorise le profil des étudiants grâce à des révisions utiles dans le cadre des examens et de leur alternance.

Patrice Huvier

Avez-vous constaté des progrès depuis sa mise en place ?

Sur la partie écrite, lorsque le parcours a été réalisé dans son intégralité, les résultats sont au rendez-vous avec des notes qui vont de 2 au départ à 18 à la fin. Parallèlement, les élèves refusent très souvent l’exercice de la prise de parole parce qu’ils ne se sentent pas à la hauteur puis finalement, à la suite de quelques exercices, ils arrivent à faire des prestations convaincantes.

Patrice Huvier

Tous les étudiants qui vont au bout du parcours se sentent fiers de voir leurs résultats s’améliorer au fil de l’entraînement. Ils ont conscience de l’effort que ça demande mais savent qu’ils peuvent rapidement progresser s’ils s’accrochent. Certains étudiants, qui ont terminé le parcours en cours d’année, ont souhaité aller plus loin dans l’entraînement. Nous avons pris le parcours Excellence, pour eux, pour leur permettre d’apprendre de nouvelles règles et les encourager à se dépasser. C’est une manière de soutenir leur engagement et, côté employeur, c’est une vraie plus-value de voir des étudiants qui se donnent les moyens de réussir.

Sandrine Fdida

Selon vous, pourquoi est-il important d’entraîner vos étudiants à la prise de parole ?

L’oral est aussi important que l’écrit et on le voit aujourd’hui, notamment lorsqu’on lit la littérature des cabinets de recrutement qui met en avant l’importance des CV vidéo. On le voit également avec l’épreuve du Grand oral en terminale, qui est devenu incontournable pour préparer les étudiants au milieu professionnel. Dans le monde dans lequel on vit, on ne peut pas s’exonérer de la communication.

Patrice Huvier

Quel que soit le parcours, nos étudiants passent des oraux dès le BTS. Ces exercices contribuent à une note finale qui peut sanctionner l’obtention du diplôme, ce qui signifie que les étudiants doivent être particulièrement à l’aise avec l’exercice de la prise de parole devant un jury. Dans cette logique, nous les entraînons pour favoriser leurs chances de réussite le jour de la soutenance orale.

Sandrine Fdida

Comment utilisez-vous la solution Mon oral avec vos étudiants ?

Dans un premier temps, je leur fais prendre conscience qu’il existe des grilles d’analyse et de correction qu’il faut maîtriser avant de s’entraîner à l’oral afin qu’ils se familiarisent avec les compétences attendues pour réussir leur examen final. Une fois que ces grilles sont maîtrisées, ils s’entraînent à l’oral grâce à des exercices qui leur permettent de se focaliser sur la forme.

Patrice Huvier

Vos étudiants de BTS apprécient-ils de travailler de cette manière ?

On mesure très rapidement la progression chez les étudiants qui adhèrent au projet. Le fait de répéter les exercices régulièrement leur permet d’améliorer la structure des phrases et d’être plus convaincants.

Patrice Huvier

Quels avantages présente l’outil Mon oral ?

Les étudiants ont l’habitude de pratiquer la prise de parole par le biais de mises en situation professionnelle ou d’échanges avec des entreprises lors de cas pratique. Tous ces exercices font partie de la pédagogie enseignée à l’IFC et sont complémentaires au Projet Voltaire. Ils permettent de travailler non seulement en termes de connaissances, mais aussi en termes de compétences et de savoir-être puisqu’ils apprennent à développer une posture par rapport à un professionnel en face d’eux.

Sandrine Fdida

Je découvre la solution Mon oral

Recommanderiez-vous le Projet Voltaire ?

C’est un projet qui est pour moi très complémentaire de toutes les autres matières transmises dans le cadre des études en apprentissage. Ça permet de travailler sur l’expression et l’orthographe qui sont des éléments indispensables. Que ça soit dans le contenu ou bien dans l’utilisation de l’outil, je trouve qu’il y a un vrai intérêt et la plateforme s’adapte parfaitement aux compétences de l’apprenant tout en étant accessible au plus grand nombre.

Sandrine Fdida

Vous avez récemment organisé une partie de Revolt-IA, le jeu d’évasion du Projet Voltaire, au sein de votre établissement. Parlez-nous de votre expérience.

Oui, tout à fait, nous avons organisé une partie de Revolt-IA au sein du groupe IFC. Les formateurs comme les étudiants se sont pris au jeu et nous avons vécu quelques moments de stress avec des énigmes parfois difficiles à résoudre dans le temps imparti. Il y a eu beaucoup d’enthousiasme et d’émulation autour de ce jeu d’évasion qui a permis de développer une vraie logique de collaboration. C’était une expérience différenciante et les équipes étaient vraiment engagées.

Sandrine Fdida

J’ai eu l’occasion de le faire avec les étudiants et j’ai beaucoup apprécié l’expérience Revolt-IA. Les élèves se sont pris au jeu et nous avons même une équipe qui est parvenue à terminer la partie avec 34 minutes d’avance.

Patrice Huvier

Un mot de fin à ajouter ?

Je suis ravie du partenariat avec le Projet Voltaire et ses équipes. Nous avançons dans une logique de co-construction et, au fil des mois, il y a une vraie écoute qui s’est installée. Cette relation a permis à nos formateurs de se perfectionner dans la prise en main des outils et de voir comment se les approprier et les adapter à l’enseignement proposé par l’IFC. Le Projet Voltaire propose une autre manière de faire de l’apprentissage et d’accompagner les étudiants grâce à des outils innovants et ludiques.

Sandrine Fdida

C’est une satisfaction de pouvoir travailler avec le Projet Voltaire pour mesurer les efforts qui ont été accomplis de manière assez précise. C’est une petite victoire de voir nos étudiants arriver au bout de la formation et de partager leur fierté.

Patrice Huvier

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