Le 19 décembre à 12 h, participez à la Grande dictée pour le climat !

Retour d’expérience : l’IUT de Bordeaux

Les IUT forment les étudiants à une spécialité et les préparent à leur entrée dans le monde du travail. Depuis neuf ans, l’IUT  de Bordeaux met le Projet Voltaire à la disposition de ses promotions. Dominique Deblaine, maître de conférences en littérature française contemporaine en filière Techniques de commercialisation, nous en dit plus sur la mise en place du projet, son animation et les résultats observés.

Comment avez-vous connu le Projet Voltaire ?

Tout simplement par Internet, en recherchant une solution qui nous permettrait d’aborder le français de manière efficace. Nous souhaitions faire travailler nos étudiants de façon régulière, en ligne, en libérant ainsi des plages de cours pour nous concentrer sur la culture et l’expression orale. Nous utilisons le Projet Voltaire depuis neuf ans à l’IUT.

Combien d’heures par semaine les étudiants consacrent-ils à l’application ? Comment abordez-vous l’entraînement ?

Cela reste variable, mais au minimum 1 heure. Pour les 1re année, je fais ce que j’appelle « Écrire avec Voltaire ». Il s’agit d’un texte que j’élabore et qui fait office de dictée de rentrée afin qu’ils puissent prendre conscience des fautes qu’ils commettent. C’est révélateur ! Au premier cours je leur présente la plateforme d’entraînement ainsi que ses avantages, en mentionnant que je l’utilise également.

 L’évaluation initiale a lieu au premier cours et la séance se termine par le démarrage de l’entraînement. Ils travaillent ensuite en autonomie. Au bout de quelques semaines je vérifie leur progression et relance ceux qui n’ont pas assez travaillé. Je programme également une évaluation à la fin des 3 premiers semestres, qui donne lieu à une note comptant pour l’obtention de leur diplôme ; il en va de même pour le Certificat Voltaire au semestre 4. Le suivi est très important.

 À la fin de leur cursus, je remets un prix Voltaire – des livres et des disques – avec un podium des 3 premiers, mais également un prix au dernier pour l’encourager à poursuivre. C’est un moment très convivial pour les étudiants !

Quel est votre ressenti par rapport au Projet Voltaire ?

Excellent ! Je suis ravie de l’application. Tous les étudiants progressent et sont contents. Certains deviennent même « accros » car ils se connectent à l’application dans les transports en commun pour venir à l’IUT. Ils se prennent tellement au jeu que certains créent des challenges entre eux. Je ne veux pas entrer dans cette démarche de concours car je veux qu’ils comprennent qu’il ne s’agit pas d’une compétition, qu’ils le font avant tout pour eux.

Vos étudiants passent-ils systématiquement le Certificat Voltaire ?

Oui, à l’exception des étudiants de licence. S’ils veulent le passer, ils nous sollicitent et nous mettons cela en place. Jusqu’à cette année, ce n’était pas non plus obligatoire pour les formations continues et années spéciales, mais nous souhaitons les y inciter. Avant qu’ils passent l’examen, je leur présente l’épreuve et mets en ligne un sujet d’annales sur l’intranet de l’IUT. Lors du 1er passage du Certificat à l’IUT, seuls 10 étudiants de Tech de Co sur 170 étaient au-dessus de la moyenne. Désormais, c’est l’inverse. Le meilleur score de l’année était même de 947 points !

Quels sont les progrès que vous constatez ?

Des progrès notoires ; ils ne font plus de fautes enfantines et stupides dans leurs copies. Lors de l’évaluation initiale, ils sont en gros à 30-35 % de maîtrise. Trois mois plus tard, les pourcentages ont doublé et à la 3e évaluation, ils atteignent 80-90 %. C’est extraordinaire et ils en sont fiers !

Articles liés

Laissez un commentaire
*