Cécile Berne (enseignante et formatrice) : « L’outil est auto-adaptatif et personnalisé. »

Cécile Berne est enseignante en lettres et formatrice indépendante en communication écrite et orale. Depuis neuf ans, elle utilise les solutions du Projet Voltaire avec des étudiants, et également avec des salariés en formation et préparant des concours. Elle nous en dit plus sur l’usage de l’outil auprès de ces différents publics.

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Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Cécile BerneJe suis enseignante de métier depuis 1999, plus exactement professeure de lettres modernes en lycée et en enseignement supérieur. J’interviens notamment à l’Institut supérieur Saint-Denis à Annonay, à Sup’ La Mache Lyon, ainsi qu’à l’université Jean-Monnet de Saint-Étienne. Depuis 2013, je suis également formatrice indépendante en communication écrite et orale. J’assure des préparations aux concours administratifs et de l’enseignement. Je dispense des formations en entreprise, en centre de formation et en administration. Je me sers du Projet Voltaire avec ces différents publics.

Cela vous a-t-il amenée à vous approprier pleinement l’outil Projet Voltaire ?

J’ai toujours eu une appétence pour l’outil informatique et cela m’a aidée ! À force d’accompagner des groupes, je me suis véritablement approprié l’outil. Au bout de neuf ans, je suis plus à l’aise ! Dans plusieurs centres de formation avec lesquels je travaille, je suis la référente pour la création des comptes. Cela me permet de maîtriser le côté administratif du logiciel.

Comment avez-vous connu le Projet Voltaire ?

J’ai connu le Projet Voltaire en 2013. C’est mon chef d’établissement qui m’en a parlé à l’époque. Il souhaitait mettre en place un accompagnement des étudiants sur la communication écrite : on sait en effet qu’il s’agit d’un atout en termes de recherche d’emploi. J’ai donc rencontré les équipes du Projet Voltaire à Lyon pour mieux connaître l’outil et le déployer dans l’établissement. Par la suite, j’ai continué à travailler avec cette solution.

Qu’est-ce qui vous convainc dans la solution ?

L’outil est auto-adaptatif par rapport aux besoins de l’apprenant et cet accompagnement personnalisé est vraiment un atout. Cela aide les étudiants et les salariés en formation à adhérer au parcours. Le second point fort selon moi est l’autonomie qu’offre le logiciel : les apprenants peuvent l’utiliser quand bon leur semble, selon leurs besoins.

Quelles sont les lacunes majeures de vos élèves et de vos apprenants ?

En orthographe et en expression, je ne constate pas vraiment de différences majeures entre les lacunes des étudiants et celles de personnes qui sont déjà en activité. En fait, quels que soient leur âge et leur statut, ces personnes ont deux types de besoins.

Il y a d’abord ce qui relève des savoirs fondamentaux. Ce sont les règles élémentaires, celles qu’on apprenait quand on travaillait la langue française à l’école primaire, qu’on peut oublier ensuite parce qu’on écrit vite : accords basiques, participes passés, etc. Ensuite, il y a tout ce qui relève de l’expression : employer les mots dans le bon contexte, avec leur bon sens, et faire attention aux tournures de phrase.

Le Projet Voltaire permet de répondre à ces deux types de besoins et il a l’avantage de proposer des exercices basés sur des phrases de la vie quotidienne : on travaille sur du concret.

Vous travaillez grâce au Projet Voltaire, mais aussi en présentiel. Quels sont les avantages de cette double approche ?

Je prends l’exemple des classes de BTS : tous nos élèves de première année disposent d’un accès au Projet Voltaire qui leur permet de travailler à distance. En plus de cela, avec mes collègues, nous prévoyons des séances d’accompagnement pédagogique dans l’année jusqu’à la certification : nous nous retrouvons alors en groupe, en présentiel, pour travailler sur les points faibles éventuels détectés chez les élèves.

Par exemple, tous les accords du participe passé et certains homophones ont été travaillés de la sorte. En présentiel, nous apportons d’autres éléments, comme des jeux ou des exercices tirés des ouvrages liés au Projet Voltaire. Nous faisons également des entraînements à la certification sous forme d’examens à blanc. Tout cela permet un accompagnement hybride très complet.

Constatez-vous des progrès chez vos élèves et vos apprenants ?

Sans surprise, ceux qui se rendent régulièrement sur la plateforme progressent davantage. Dans un même groupe, je peux très bien avoir des apprenants qui se prennent au jeu, travaillent tous les modules qui leur sont proposés : supérieur, excellence, orthotypographie… Pour ceux qui perdent la motivation, c’est plus difficile. Il faut les accompagner autrement, notamment s’ils souffrent de dyslexie ou de dysorthographie.

De manière générale, chez les étudiants en BTS, la méthode Projet Voltaire permet une réelle sensibilisation à l’orthographe et une prise de conscience. Ils se mettent à employer correctement certaines expressions car les choses prennent sens. Les personnes en apprentissage ou salariées se mettent également à avoir un autre rapport à l’expression : elles se relisent entre elles, aident les collègues. Cela change aussi la donne au niveau de la lecture et de l’écriture des courriels et des documents.

Que pensez-vous du Certificat Voltaire ? S’agit-il d’une certification utile selon vous ?

Le fait qu’il existe une certification pour la langue française est une bonne chose. Ça me paraît un point fort à mettre en évidence sur son CV, comme on peut le faire avec le TOIC® ou le TOEFL®. On sait que ça peut faire la différence dans la vie professionnelle. D’ailleurs, les étudiants se rendent compte au fil du temps de l’intérêt d’être certifiés en français. Ils comprennent qu’à compétence professionnelle égale (par exemple en BTS comptabilité et gestion), la pratique correcte de la communication écrite constituera un avantage. Le Certificat Voltaire est également un point fort pour les salariés. C’est un élément factuel de montée en compétences.

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