Le concours J’épelle s’exporte au Gabon avec 400 jeunes participants !

L’Institut français du Gabon s’est inspiré du concours J’épelle pour sensibiliser de façon ludique les élèves du primaire à l’orthographe. C’est ainsi que 400 élèves gabonais de CM1 et CM2 se sont entraînés pendant plusieurs mois et ont participé aux phases de qualification leur permettant de concourir à la grande finale du 22 mars dernier.

Nous vous avons parlé à plusieurs reprises du concours J’épelle organisé par le Club des jeunes de Boissy-Saint-Léger dans le Val-de-Marne. Cette année encore, la finale de ce concours intercommunal a eu lieu dans l’enceinte du ministère de la Culture. Un réel succès pour cette 6e édition réunissant enfants et adolescents autour de l’orthographe !


Grâce au réseau de partage de compétences du site dismoidixmots du ministère de la Culture, l’Institut français du Gabon a eu vent de cette belle initiative et a souhaité s’en inspirer. Ainsi, quatre écoles publiques de Libreville se sont mobilisées pour l’occasion. Ces écoles font l’objet d’un accord bilatéral entre la France et le Gabon : une partie du corps enseignant est composée de personnel de l’Éducation nationale française en détachement au Gabon, permettant ainsi une belle dynamique d’échange entre les enseignants des deux nationalités.

400 élèves ont donc joué le jeu, et 40 d’entre eux se sont retrouvés pour la grande finale du 22 mars dans les locaux de l’Institut français du Gabon. À l’instar du concours J’épelle, les jeunes devaient en binômes épeler un maximum de mots appris en amont et tirés au sort par un jury composé de :
– Marlène Magron, professeur des écoles ;
– Justine Mintsa, écrivain gabonais et membre du Haut Conseil de la francophonie ;
– et Tako Coulibaly, enseignante de français.

Les deux finales ayant eu lieu le même jour, les photos du concours gabonais ont même pu être diffusées lors du concours J’épelle au ministère de la Culture.

Le Projet Voltaire continue de soutenir avec enthousiasme cette magnifique initiative qui fleurit à présent sur un autre continent. En espérant que d’autres écoles en France et dans le monde s’emparent à leur tour du projet en 2018, nous disons encore bravo à tous les jeunes participants !

Articles liés