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Publié le 15 janvier 2021

Le monde appartient à ceux qui s’expriment bien

« Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez… il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. » Cette citation bien connue est de Bernard Werber. Pas de fatalisme ! Il achève son propos par : « Mais essayons quand même… » Alors faut-il se résigner ou faut-il essayer quand même à l’heure où les communications en entreprise sont inexorablement multicanales, à haute fréquence et produites par la majorité des salariés, quels que soient leur niveau ou leurs…

Avoir le béguin
Publié le 2 février 2017

L’origine de ces fameuses expressions : « Avoir le béguin »

« Avoir le béguin » signifie être sous le charme d’une personne, en tomber facilement amoureux. Mais qui aurait imaginé que cette expression pouvait trouver son origine dans l’histoire des religieuses ? Utilisée en tant que telle, l’expression date du XVIIIe siècle. Mais pour en comprendre le sens il faut remonter au XIIe siècle. Le Dictionnaire étymologique de la langue française nous indique que le béguin était une coiffe de toile utilisée par les béguines pour se couvrir la tête. Ces femmes étaient des semi-religieuses, qui vivaient en communauté sans pour autant avoir prononcé leurs vœux. Ce mouvement spirituel commença…

Publié le 7 mai 2016

« quelque… que » ou « quelques… que »

Erreur couramment commise Pourquoi n’écrit-on pas « quelque » de la même façon dans « quelque plaisants que soient ces spectacles » et « quelques spectacles qu’on ait vus » ? Pour ne plus commettre cette faute et beaucoup d’autres : entraînez-vous gratuitement sur www.projet-voltaire.fr Déjà plus de 5 millions d’utilisateurs ! Règle (comment ne plus commettre cette erreur) Quand, dans le tour concessif « quelque… que », « quelque » est placé devant un nom, il  s’accorde avec lui. > quelques excuses qu’il fournisse En revanche, « quelque » est adverbe et donc invariable quand il est suivi d’un autre adverbe ou d’un adjectif. À noter qu’il peut alors être…

Chèvre
Publié le 15 décembre 2015

L’origine de ces fameuses expressions : « Ménager la chèvre et le chou »

Une personne qui tente de ménager la chèvre et le chou est souvent qualifiée d’intéressée. Elle est en effet perçue comme cherchant à satisfaire des intérêts ou des protagonistes opposés, sans jamais affirmer ses propres positions. Cette expression est en fait tirée d’une énigme, contée au XIIIe siècle aux enfants pour les amener à réfléchir. Celle-ci raconte qu’un homme devait traverser une rivière avec un loup, une chèvre et un chou. Comme la barque était petite et que le loup risquait de dévorer la chèvre, ou la chèvre de manger le chou, il lui fallait trouver une solution pour ne…

Publié le 21 novembre 2015

L’origine de ces fameuses expressions : « Tirer à boulets rouges »

D’où peut bien provenir cette expression : « Tirer à boulets rouges » ? Pourquoi parle-t-on de boulets rouges ? On imagine aisément que cette formule a trait aux boulets de canon utilisés jadis en période de guerre. Mais pourquoi « rouges » ? Cela fait-il référence aux batailles sanglantes ? Nous devons cette expression à un certain Frédéric-Guillaume Ier, roi de Prusse. Surnommé le Roi-Sergent, il voulut, au XVIIe siècle, rendre la puissance des canons plus destructrice. Pour cela, il eu l’idée de chauffer les boulets dans une forge, appelée four à boulets, avant de les insérer dans le canon et de les lancer sur l’ennemi. Outre…

L’origine de ces fameuses expressions : « Mener une vie de patachon »
Publié le 12 novembre 2015

L’origine de ces fameuses expressions : « Mener une vie de patachon »

Mais qui est donc ce patachon qui mène une vie de débauche ? Pour comprendre l’expression, il nous faut revenir au XVIIIe siècle, à l’époque des pataches et des diligences. Sous l’Ancien Régime, la patache était un bateau fluvial destiné à partir collecter la gabelle, l’impôt sur le sel. Son équipage était composé de gabelous, chargés de surveiller les bateaux pour lutter contre la contrebande. À la fin du XIXe siècle, le mot patache s’étendit à tout mauvais moyen de transport, de type hippomobile lourde, sans ressorts, comme l’étaient les vieilles diligences. La patache était alors le transport des pauvres….

se faire pigeonner
Publié le 3 novembre 2015

Ces fameuses expressions : « Se faire pigeonner »

Que l’on soit parfois trop crédule ou victime d’une personne malhonnête, personne n’aime être pris pour un pigeon. Mais pourquoi parle-t-on de ce volatile pour dire que l’on se fait avoir ?

encre
Publié le 25 octobre 2015

L’origine de ces fameuses expressions : « Se faire un sang d’encre »

« Il n’est pas rentré cette nuit, je me suis fait un sang d’encre. » Mais d’où vient cette expression et pourquoi parle-t-on de sang d’encre lorsque l’on se fait du souci ? L’explication trouve ses racines au Moyen Âge. À cette époque, les médecins considéraient que l’état général du corps et de l’esprit avait un lien avec le sang. Le sang constituait l’une des humeurs dont l’équilibre assurait une bonne santé. Différents maux étaient réputés pour déséquilibrer ces humeurs et il fallait agir pour retrouver cet équilibre. Jusqu’au début du XIXe siècle, c’était la technique de la saignée qui était utilisée afin…

plante tabac
Publié le 16 octobre 2015

Les grands hommes à l’origine de ces noms communs : Jean Nicot

Pour expliquer le lien entre Jean Nicot et la nicotine, il nous faut revenir sur l’introduction du tabac en Europe. Il fallut pour cela attendre que Christophe Colomb découvre les Amériques en 1492 et en revienne avec la plante à tabac. En Espagne et au Portugal, cette plante fut d’abord utilisée comme simple ornement. Jean Nicot, ambassadeur de France à Lisbonne entre 1559 et 1561, découvrit alors les vertus médicinales du tabac. Il décida d’en faire parvenir à Catherine de Médicis, atteinte de migraines dont aucun médecin ne réussissait à la soulager. Le traitement fut un succès, si bien que…

lanterne
Publié le 7 octobre 2015

L’origine de ces fameuses expressions : « Prendre des vessies pour des lanternes »

Voilà une drôle d’expression pour indiquer que l’on se fait des illusions ! Afin de comprendre son origine, il nous faut revenir au XIIIe siècle, époque où l’on utilisait la locution « vendre vessie pour lanterne ». La légende raconte qu’autrefois les vessies de porc ou de bœuf étaient séchées pour servir de récipients. Elles pouvaient même être utilisées comme lanternes, grâce à la finesse de leur paroi qui laissait passer la lumière d’une bougie. Il aurait alors été facile de faire croire à une personne candide que ces vessies étaient de vraies lanternes. Certains indiquent que la confusion n’était pas tant sur…

Carottes
Publié le 13 septembre 2015

L’origine de ces fameuses expressions : « Les carottes sont cuites »

Dans la locution « les carottes sont cuites », quel est donc le rapport entre ce légume et l’espoir perdu ? Au XVIIe siècle, la carotte était un légume bon marché, souvent présenté comme un aliment du pauvre. Idéalement, on faisait cuire les carottes avec la viande, mais on les mangeait seules en temps de disette.

Publié le 1 septembre 2015

Amerigo Vespucci : l’homme à l’origine du mot Amérique

Aujourd’hui, tout le monde retient la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. L’Histoire nous a appris que ce dernier a débarqué en octobre 1492, croyant découvrir les Indes. Mais nous devons le mot Amérique à un autre homme : Amerigo Vespucci. Pour comprendre, reprenons le cours de l’Histoire… Christophe Colomb fut le premier navigateur qui traversa l’Atlantique et dont les voyages furent attestés par des écrits et des preuves matérielles. Il travaillait alors au service des Rois Catholiques d’Espagne. De retour de sa première expédition, qui lui a fait découvrir ce nouveau continent, Christophe Colomb est accueilli en héros. Il…