Questions d'orthographe Les règles d’orthographe du quotidien expliquées

« ni » ou « n’y » ?

S’ils se prononcent de la même façon, « ni » et « n’y » n’ont rien en commun. Aussi ne faut-il pas écrire « il ni voit rien » mais « il n’y voit rien ».

« les cent euros que cela m’a coûtés » ou « les cent euros que cela m’a coûté » ?

Dans cette phrase, « les cent euros » semble être un COD, et on a envie d’accorder le participe passé en conséquence.

« intéresser » ou « interresser » ?

Plus le mot est long, plus le risque de faire des erreurs est grand : voilà qui explique sans doute pourquoi l’on trouve parfois écrit « désinterressement » pour « désintéressement ».

« jusque chez lui » ou « jusqu’à chez lui » ?

Doit-on dire qu’il a marché « jusque chez lui » ou « jusqu’à chez lui » ?

« les bleu ciel », « les bleus ciel » ou « les bleus ciels » ?

« Les bleus ciel du tableau » sont-ils des « bleus clairs » ou des « bleu-gris » ? Et surtout, comment faut-il les écrire ?

Adverbes de manière en -ment

Qui n’a jamais hésité entre « infiniement » et « infiniment » ?

« s’il neige, je prendrai mes skis » ou « s’il neige, je prendrais mes skis » ? Futur ou conditionnel ?

Même si les formes « prendrai » et « prendrais » sont homophones, n’employez pas l’une pour l’autre !

« Pierre ou Paul t’aidera » ou « Pierre ou Paul t’aideront » ? L’accord avec « ou »

Faut-il dire « à l’issue de ce match, l’Italie ou l’Espagne sera championne d’Europe de foot » ou « à l’issue de ce match, l’Italie ou l’Espagne seront championnes d’Europe de foot » ?

« quelque » ou « quelques » ?

Qui sait qu’il ne faut pas accorder « quelque » dans « quelque quarante années » ?

« crée » ou « créée » ?

Parce que l’usager répugne à écrire trois « e » successifs, il n’est pas rare de voir écrit « la robe crée par ce couturier » au lieu de « la robe créée par ce couturier ».

« elle se fait fort » ou « elle se fait forte » ?

On a envie d’écrire « elle se fait forte » à l’image de « elle se fait belle », mais c’est souvent à tort.

« avoir à faire » ou « avoir affaire » ?

On a envie d’écrire « à faire » en toutes circonstances, aussi bien dans « il n’y a plus rien à faire » que dans « elle a à faire à plus fort qu’elle », alors qu’il faut écrire « elle a affaire à plus fort qu’elle ».