Cyclisme : ces coureurs qui portent bien leur nom (et les autres)

Le 2 juillet, pas moins de 198 coureurs se sont élancés sur les routes du Tour de France. De quoi alimenter les conversations estivales… Problème : vous ne connaissez pas les noms de cyclistes, même ceux qui sonnent particulièrement bien et que l’on nomme « aptonymes ». Pas de panique ! Après les footballeurs qui portent leur bien nom, voici quelques cyclistes aux patronymes évocateurs, que vous n’aurez aucune peine à retenir !

À quel autre sport que le cyclisme pouvait bien se destiner Marco VELO ? Ce coureur italien, né en 1974, a remporté le championnat d’Italie du contre-la-montre à trois reprises. Attention, cet aptonyme ne marche qu’en français (et en ajoutant un accent aigu). En italien, velo signifie « voile » ; « vélo » se dit bicicletta.

Qui dit « vélo » dit « guidon » et surtout « selle ». Cela tombe bien, Cyril DESSEL est un habitué des selles de vélo, et pour cause : ce coureur cycliste français, né en 1974, a été professionnel de 2000 à 2011. Il a participé à de nombreuses compétitions (dont cinq Tours de France) avant de mettre un terme à sa carrière.

À présent que nous sommes bien équipés, il est temps de prendre le départ de la course. Mais attention, « rien ne sert de courir, il faut partir à point ». Arnaud DÉMARE le sait bien. Ce coureur cycliste français, né en 1991, a été champion du monde espoirs 2011 et champion de France sur route 2014. Arnaud Démare ne soigne pas que le départ : il est spécialiste des arrivées au sprint.

Une fois sur la route (ou sur la piste), il s’agit de galoper sur un destrier métallique. Or, la famille Gallopin ne compte pas moins de quatre cyclistes professionnels ! Né en 1988, Tony GALLOPIN est spécialiste du contre-la-montre. En 2014, il a galopé sur le Tour de France et revêtu le maillot jaune de la 9e étape. Quant à son oncle, Alain Gallopin, il est désormais directeur sportif d’une équipe cycliste.

Pédaler sur une ligne droite, ça n’a rien de bien sorcier, mais quand il s’agit de monter une côte ou de négocier des virages, c’est une autre paire de manches. En la matière, Constant TOURNÉ et Arnaud TOURNANT, deux coureurs sur piste, font honneur à leur patronyme. Né en 1955, le Belge Tourné a été le premier champion du monde de la Course aux points en 1980. Né en 1978, le Français Tournant a remporté 14 titres de champion du monde, dont trois en 2001, et un titre olympique en 2000.

Une fois qu’on maîtrise bien toutes ces étapes, on est capable de remporter une course et de devenir champion, surtout quand on s’appelle Dimitri. Coureur cycliste français né en 1983, Dimitri CHAMPION a remporté le Tour du Finistère avant d’être sacré champion de France de cyclisme sur route en 2009. Depuis sa consécration, Dimitri Champion a levé le pied. Devenu entrepreneur, il ne roule plus qu’en amateur.

Comme en football, il existe en cyclisme des noms moins bien portés que d’autres. On dit que ce sont des contraptonymes. Avec un tel patronyme (l’anglais arm strong signifie « bras fort »), on aurait plutôt vu Lance ARMSTRONG lanceur de poids, comme son homonyme Dylan Armstrong ! Pourtant, c’est bien cramponné à son guidon que cet Américain né en 1971 a remporté sept fois le Tour de France. Le vélo, ce n’est donc pas qu’une affaire de jambes !

Sandrine Campese

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