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Participe passé : 5 règles à réviser pendant l’été !

Vous craignez d’oublier les règles d’orthographe dûment acquises cette année ? Soyez tranquille, pendant la trêve estivale, le Projet Voltaire ne vous laisse pas tomber ! Entre deux châteaux de sable, nous vous invitons à revoir, exemples de saison à l’appui, les cinq principaux accords du participe passé.

Dès leur arrivée, les enfants ont couru vers la piscine.

Parce que le sujet est « les enfants », masculin pluriel, il peut être tentant d’écrire « les enfants ont courus ». Or, ici, le participe passé couru est employé avec l’auxiliaire avoir (ont).
Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir ne s’accorde pas avec le sujet.
On écrira donc : « ils ont couru vers la piscine » (et sous surveillance !).

Les coups de soleil que j’ai attrapés sont douloureux.

Parce que le participe passé est employé avec l’auxiliaire avoir (ai), il peut être tentant d’écrire « les coups de soleil que j’ai attrapé ». Sauf que le complément d’objet direct (COD), « coups de soleil », est placé avant le verbe. Or le participe passé s’accorde avec le COD quand celui-ci est placé avant le verbe.

On pose la question : « J’ai attrapé quoi ? », « des coups de soleil », nom masculin pluriel. Puisque la question est « quoi ? », « coups de soleil » est bien COD. De plus, il est placé avant le verbe. Par conséquent, on accorde le participe passé « attrapé » au masculin pluriel, d’où : « les coups de soleil que j’ai attrapés ».

Cette randonnée nous a conduits à un magnifique lac !

Parce que le COD est ici un pronom et non un nom, il est tentant d’oublier de faire l’accord et d’écrire « cette randonnée nous a conduit ». Pourtant, la même règle s’applique lorsque le COD est un pronom.

On pose la question : « Cette randonnée a conduit qui ? », « nous », pronom masculin pluriel, d’où « conduits ». Si « nous » ne représentait que des femmes, alors on écrirait « nous a conduites » et l’on ferait entendre la terminaison !

Dans ce camping, de nombreux adolescents se sont rencontrés.

Le verbe se rencontrer est « occasionnellement pronominal ». Autrement dit, il peut s’employer à la forme simple (sans pronom personnel réfléchi) ou à la forme pronominale (pronom personnel réfléchi). Dans ce cas, il faut s’intéresser à la fonction du pronom réfléchi (se).

Quand le pronom réfléchi (me, te, se, nous, vous, se) est complément d’objet direct (COD), le participe passé s’accorde avec lui.

On pose la question : « Les touristes ont rencontré qui ? », « se » (les uns et les autres), pronom masculin pluriel. Puisque la question est « qui ? », « se » est bien COD. Par conséquent, on accorde le participe passé « rencontrés » au masculin pluriel, d’où « ils se sont rencontrés ».

Sur la plage, du matin au soir, les vacanciers se sont succédé.

Parce que le participe passé est employé avec l’auxiliaire être, on a envie d’accorder le participe passé et d’écrire « ils se sont succédés » ! Or, c’est la fonction du pronom réfléchi (se) qui nous intéresse ici…

Quand le pronom réfléchi (me, te, se, nous, vous, se) est complément d’objet indirect (COI), le participe passé d’un verbe pronominal ne s’accorde pas avec lui.

On pose la question : « Ils ont succédé à qui ? », à « se », pronom réfléchi masculin pluriel. Puisque la question est « à qui ? », « se » est bien COI. Par conséquent, on n’accorde pas le participe « succédé ».

Accorder le participe passé : le Dossier Voltaire complet
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    Bonjour Jean-Christian, merci à vous de lire au Cameroun ! Outre son blog, le Projet Voltaire propose des formations en ligne pour se perfectionner en langue française (orthographe et en expression). N’hésitez pas à vous rendre sur notre site pour découvrir nos différents modules d’entraînement : https://www.projet-voltaire.fr. Bonne journée.

Très efficace sauf les « Il peut être tentant de… » qui risquent d’embrouiller et qui ont le tort de donner à lire des phrases fautives… Je pense que l’exposé de la règle suffit amplement…

    Merci pour votre message ! La pédagogie du Projet Voltaire repose sur la recherche d’erreurs. Voilà pourquoi nous osons les mentionner lorsqu’il s’agit de rappels et de révisions. Évidemment, nous ne mettrions pas les erreurs en exergue si l’article était destiné aux enfants ou aux apprenants du français. Bon après-midi.