Icône question orthographe

« ils se sont téléphoné » « ils se sont téléphonés » ? Accord du verbe et pronominalité

On a envie d’accorder « téléphoner » avec le « se » placé avant le verbe et d’écrire « ils se sont téléphonés » au lieu de « ils se sont téléphoné ».

Icône réponse question orthographe

On écrit « Ils se sont téléphoné », sans « s » à la fin ! Étonnant, n’est-ce pas ? En effet, dans le cas d’un verbe pronominal (construit avec un pronom réfléchi : me, te, se… et toujours conjugué avec l’auxiliaire « être »), le participe passé s’accorde le plus souvent avec le sujet : « Elle s’est évanouie », « Ils se sont enfuis… ».

Mais alors, pourquoi « Ils se sont téléphoné » ? Parce que le participe passé d’un verbe pronominal reste invariable quand le pronom réfléchi est complément d’objet indirect (COI) :

« Ils se sont téléphoné », car on téléphone à quelqu’un.

On peut poser la question pour s’en assurer : Ils ont téléphoné à qui ? à « se ».

Pas de doute, « se » est bien COI (et non COD). Or on n’accorde jamais un participe passé avec un COI.

De la même façon :

  • « Ils se sont parlé », car on parle à quelqu’un.
  • « Elle s’est permis de prendre la parole », car on permet quelque chose à quelqu’un.

Certains verbes pronominaux peuvent pourtant avoir un complément d’objet direct (COD). L’accord du participe se fait alors avec celui-ci, à condition qu’il précède le verbe :

  • Ils se sont lavés. ? Le COD est le pronom réfléchi « se », placé avant le verbe : on accorde le participe passé avec lui.

mais

  • Ils se sont lavé les mains. ? Le COD est « les mains », placé après le verbe : on n’accorde pas « lavé ».

Arrêtez de douter de votre orthographe !
Découvrez les modules d'entraînement Projet Voltaire. JE TESTE GRATUITEMENT

Icône avis expert orthographe

Sandrine Campese - experte Projet Voltaire Avis de l’experte – Sandrine Campese, membre du comité d’experts Projet Voltaire

Si les verbes « essentiellement pronominaux », autrement dit ceux qui n’existent qu’à la forme pronominale, s’accordent quasiment toujours avec le sujet (« ils se sont souvenus de cette mésaventure »), les autres, dits « accidentellement pronominaux », se comportent, en matière d’accord du participe passé, comme s’ils étaient conjugués avec l’auxiliaire « avoir » : invariables si leur complément d’objet direct est placé après eux ou s’ils en sont dépourvus, ils s’accordent avec celui-ci s’il les précède (« ils se sont rappelé cette mésaventure » mais « la mésaventure qu’ils se sont rappelée »).

Icône exercices orthographe

Exercices (cherchez les erreurs)

  1. En guise de réconciliation, ils se sont longuement serré la main.
  2. Elle s’est permis de corriger une faute d’orthographe dans la lettre du patron.
  3. La veste qu’il s’est acheté durant la période des soldes lui va à merveille.
  4. Les convives se sont plu à souligner le savoir-faire de l’hôtesse.
  5. Les tourtereaux se seront souri tout au long de la réunion.
  6. Les orateurs se sont défié du regard avant de monter à la tribune.
  7. De nombreux collègues s’étaient souvenus de la date de son anniversaire.
  8. Les hommes qui se sont succédés à la tête de l’entreprise étaient tous de valeur.
  9. Faute de temps, les négociateurs se seront dits l’essentiel.
  10. Ils se sont ris des pièges qu’on leur tendait.
Icône réponses exercices orthographe

Réponses

  1. Phrase correcte.
  2. Phrase correcte.
  3. Faux. Il faut écrire : La veste qu’il s’est achetée durant la période des soldes lui va à merveille.
    Le participe passé d’un verbe pronominal doit s’accorder avec son complément d’objet direct s’il est placé avant lui. Qu’a-t-on acheté, ici ? « qu’ », mis pour « la veste », lequel précède bien le participe en question. D’où la marque du féminin singulier à ce dernier.
  4. Phrase correcte.
  5. Phrase correcte.
  6. Faux. Il faut écrire : Les orateurs se sont défiés du regard avant de monter à la tribune.
    Encore un verbe pronominal pour lequel il importe de rechercher un éventuel complément d’objet direct. Qui les orateurs ont-ils défié ? « se », mis pour le masculin pluriel « orateurs ». Voilà qui justifie la terminaison « -és » du participe passé, contraint de s’accorder avec son COD puisque celui-ci le précède !
  7. Phrase correcte.
  8. Faux. Il faut écrire : Les hommes qui se sont succédé à la tête de l’entreprise étaient tous de valeur.
    Il ne saurait être question d’accorder le participe passé d’un verbe pronominal qui n’admet jamais de complément d’objet direct : on succède toujours « à » quelqu’un ! Le pronom « se » qui précède le participe est ici un complément d’objet indirect, qui n’a aucune influence sur son accord.
  9. Faux. Il faut écrire : Faute de temps, les négociateurs se seront dit l’essentiel.
    Que se seront dit les négociateurs ? « l’essentiel » ! Le complément d’objet direct ne peut influer sur l’accord d’un participe passé quand il le suit.
  10. Faux. Il faut écrire : Ils se sont ri des pièges qu’on leur tendait.
    Le participe passé du verbe « se rire », comme ceux des verbes « se plaire », « se déplaire », « se complaire », est toujours invariable.

Besoin de vous remettre à niveau en orthographe ?
Découvrez les modules d'entraînement Projet Voltaire. JE TESTE GRATUITEMENT

Icône auteur règle orthographe
Auteurs Projet Voltaire :
Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrégé de lettres modernes
Agnès Colomb, auteur-adaptateur, correctrice professionnelle
Pascal Hostachy, cofondateur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire
Articles liés

Laissez un commentaire
*


Bonjour,

Comment devons nous accorder : « Les deux femmes se sont connecté(es) au site » ? Est-ce que « se » est le COD (elles ont connecté qui ? Elles-mêmes, dans ce cas ça serait « connectées »)? Ou devons nous prendre en compte le COI (elles se sont connectées à quoi ? au site, dans ce cas ça serait « connecté ») ?

Merci beaucoup !

« Elles se sont enchaînées » . Cet accord est-il correct? L’une s’enchaîne _à_ l’autre pourtant. Quelle règle est utile dans ce cas ?
Merci d’avance!

Écrirait-on selon vous « Les effets de la crise se sont faits ressentir » ou plutôt « Les effets de la crise se sont fait ressentir » ?

    Bonjour Victor, la question à se poser pour savoir s’il faut accorder un participe passé (ici, « fait ») suivi d’un infinitif est la suivante : « Qui fait l’action exprimée par le verbe à l’infinitif ? » Sont-ce « les effets de la crise » qui font l’action de « ressentir » ou qui « ressentent ». Non, ils sont ressentis. Autre astuce : remplacer par « en train de ». « Les effets de la crise sont-ils en train de ressentir ? » : ça ne marche pas non plus. Dans ce cas, on n’accorde pas le participe passé. D’où « Les effets de la crise se sont fait ressentir. » Voir notre règle : https://www.projet-voltaire.fr/regles-orthographe/les-enfants-que-j-ai-entendu-crier-les-enfants-que-j-ai-entendus-crier/. Bonne journée.

Ce qui m’énerve c’est que je ne sais toujours pas comment ça s’écrit! Ils se sont téléphonés est-ce qu’il faut accorder téléphoné ?
Ce n’est jamais clair les réponses dans ce site et c’est très énervant.

    Bonjour Muriel, le point de la règle correspondant à l’exemple est celui-ci : « Le participe passé d’un verbe pronominal reste invariable quand le pronom réfléchi est objet indirect : Ils se sont parlé, car on parle à quelqu’un. » C’est la même chose pour « Ils se sont téléphoné », car on téléphone à quelqu’un. Le pronom réfléchi « se » est ici bien COI et non COD, donc on n’accorde pas avec lui le participe passé téléphoné. Bon après-midi.

Bonjour, pouvez-vous me dire si cette phrase est correcte svp ?
Depuis le IVème siècle, plusieurs cathédrales se sont succédé sur ce tertre de Chartres.
Merci

Bonjour,
Une petite question, dans la phrase « ils se sont désistés de leur requête », devons-nous accorder ou non le verbe pronominal ? J’ai un doute… Merci

    Bonjour Vénus, on écrit bien « Ils se sont désistés de leur requête ». Cela revient, en quelque sorte, à poser la question : Ils ont désisté qui ? « se » (c’est-à-dire « eux-mêmes ») pronom COD, « de quoi ? », « de leur requête » (COI). Bonne journée.

Bonjour,
Dans la phrase « on s’est vu hier », doit-on accorder le participe passé « vu »? Le s est bien COD et représente plusieurs personnes.

Ok merci pour toutes ces explications , de ma part je trouve le problème est comment poser la question pour trouver le COD ou COI ( c’est simple d’accorder mais c’est difficile de savoir de quel complément s’agit-il )

Bonjour,
Je ne comprends pas pourquoi on écrit:
« Ils se sont mariés »
Le verbe « se marier » est forcément suivi d’un COI: « se marier à quelqu’un « . Est-ce que ça veut dire que « se » est un cod ?

    Bonsoir Michel, on effet, on pourrait tout féminiser. Mais si c’est écrit ainsi, c’est sans doute parce que Madame Colomb préfère laisser « auteur-adaptateur » au masculin/neutre :-). Bonne soirée.

Bonjour,
Comment fait on la différence entre occasionnellement pronominal ou accidentellement pronominal ? Par exemple : Nous nous en sommes doté (en étant masculin singulier) doit il ou non se mettre au pluriel ?
Merci beaucoup pour votre aide. j’avoue que c’est flou.

    Bonsoir celali, « se doter » est un verbe occasionnellement pronominal. La règle est la même que celle du participe passé avec l’auxiliaire avoir. Le participe passé de ces verbes s’accorde avec le complément d’objet direct si celui-ci est placé avant le verbe. D’où : « Nous nous en sommes dotés ». Bonne soirée.

    Bonjour Balasky, si vous voulez progresser en langue française, alors vous êtes au bon endroit ! Le Projet Voltaire est un service en ligne de remise à niveau personnalisé en orthographe et en expression. Je vous invite à vous rendre sur notre site pour découvrir nos différents modules d’entraînement : https://www.projet-voltaire.fr. Bonne journée. PS : Si je peux me permettre une petite correction, on écrit « J’aimerais », dans ce cas.

      Bonjour Biro, si vous voulez progresser en langue française, alors vous êtes au bon endroit ! Le Projet Voltaire est un service en ligne de remise à niveau personnalisé en orthographe et en expression. Je vous invite à vous rendre sur notre site pour découvrir nos différents modules d’entraînement : https://www.projet-voltaire.fr. Bonne journée.

    Bonjour Adama, si vous voulez progresser en langue française, alors vous êtes au bon endroit ! Le Projet Voltaire est un service en ligne de remise à niveau personnalisé en orthographe et en expression. Je vous invite à vous rendre sur notre site pour découvrir nos différents modules d’entraînement : https://www.projet-voltaire.fr. Bonne journée.

dans votre exemple
ils se sont enfuis
il y a accord
on s’enfuit de quelqu’un
on s’enfuit de quelque chose
on s’enfuit de quelque part
dans votre exemple
ils se sont parlé
il n’ y a d’accord
on parle à quelqu’un
on parle à autrui
on parle à une tiers personne
on se parle à soi-même

      Bonjour

      Svp pourquoi « e » dans menace, secours, cela, etc ne prennent pas accents alors qu’ils sont intercalés entre deux consonnes ?

      Svp je veux une règle exacte. Merci

        Bonjour Sebass, il existe quantité de « e » sans accent intercalés, comme vous dites, entre deux consonnes. Je crains de ne pas très bien comprendre votre question. Bonne journée.

Bonjour,
Je viens de voir écrit à la télé « ils sont moqués de nous « …est-ce que vraiment « moqué  » devait prendre un s ds ce cas…je pense que non mais…

      Bonsoir François, on écrit « Je lui ai téléphoné », car « téléphoner » est un verbe transitif indirect, autrement dit, il se construit avec un complément d’objet indirect (COI). On écrit : « J’ai téléphoné à ma mère », « Je lui ai téléphoné ». « À ma mère » et « lui » sont des COI. En revanche, on écrit : « J’ai appelé ma mère », « Je l’ai appelée », car « appeler » est un verbe transitif direct, qui se construit avec un COD (« ma mère », « l' »). Bonne soirée.

merci pour ces rappels sur l’accord des verbes pronominaux. Mais pourriez-vous me dire pour quelle raison on les conjugue avec l’auxiliaire ëtre ? surtout lorsque le pronom est cod. Merci

Bonjour,
Le cours est très clair mais une question me taraude.
Dansa phrase : «Les hommes préhistoriques se sont inspirés de la faune.» l’accord pour s’inspirer me pose problème. J’aurais été tenté d’écrire « se sont inspiré » car on s’inspire de quelqu’un. Une idée ?
Merci à vous !

    Bonjour Mo, On écrit bien « ils se sont inspirés (de) » Le verbe « inspirer » est « occasionnellement pronominal ». De ce fait, on accorde son participe passé en suivant la règle du participe passé employé avec avoir avoir. « Ils ont inspiré qui ? », « eux-mêmes », représentés par « s’ » (COD placé avant le verbe) => on accorde le participe avec ce COD masculin pluriel, d’où : « ils se sont inspirés (de) ». Bon après-midi.

Bonjour,

Pourriez-vous svp me dire comment doit-on accorder le verbe conseiller dans la phrase suivante : « je leur ai conseillés d’inscrire leur enfant à des cours de danse.

Merci par avance.

J’ai bien compris « Elle s’est acheté une robe. » mais qu’en est-il de « La robe qu’elle s’est acheté… éE ou é » ? Merci d’avance.

    Bonjour Géraldine, dans ce cas, on écrira : « la robe qu’elle s’est achetée », tout comme « la robe qu’elle a achetée ». Bonne fin d’après-midi.

Bonjour,

jje lis partout « Comment s’est passée ta journée ? ». Ca me semble aberrant, mais j’aimerais savoir si je me trompe ou pas.
En effet, le participe passé d’une forme pronominale, même s’il est employé avec l’auxiliaire être, ne s’accorde pas toujours avec le sujet.

Ici, on peut appliquer la méthode Wilmet, non ? A savoir que :

– Au moment où l’on écrit le participe passé, si l’on a déjà écrit ce qui est [+ participe passé]. Cela fonctionne avec les verbes pronominaux en se demandant ce qui s’est [+ participe passé].

Si je dois accorder (ou pas) le participe passé jeté, la question est : Ai-je déjà écrit, au moment où je dois écrire le participe, ce qui est jeté ?

Exemple :
J’ai jeté* des fleurs. Au moment même où j’écris jeté, je n’ai pas encore écrit ce qui était jeté (les fleurs) : pas d’accord !
Les fleurs que j’ai jetées* étaient fanées. Au moment où j’écris jetées, j’ai déjà écrit ce qui était jeté (les fleurs) : accord !

donc :

Comment s’est passé ta journée : Au moment même où j’écris « passé », je n’ai pas encore écrit ce qui s’était passé (la journée) : pas d’accord à faire !
Comment ta journée s’est-elle passée ? : Au moment même où j’écris « passée », j’ai déjà écrit ce qui s’était passé (la journée) : accord à faire !

Se passer serait un verbe accidentellement pronominal, qui se comporte, en matière d’accord du participe passé, comme s’il était conjugué avec l’auxiliaire « avoir » :
invariable, donc, si le complément d’objet direct est placé après lui. S’il est dépourvu de COD, il s’accorde avec celui-ci s’il le précède (« ils se sont rappelé cette mésaventure » mais « la mésaventure qu’ils se sont rappelée »).

Correct ou pas ? Merciiii

    Bonjour SoyonsPrécis, on écrit « Comment s’est passée ta journée ? » et « Comment ta journée s’est-elle passée ? », sans distinction aucune. Le fait de placer le sujet avant ou après le verbe n’a aucune incidence sur l’accord du participe passé au féminin singulier. Bonne journée.

Bonjour, qu’en est-il des verbes pronominaux qui n’existent qu’à la forme pronominale comme « s’emparer » ?
Un autre site indique qu’ils doivent toujours s’accorder avec le sujet mais j’ai des doutes.
Pourriez-vous m’éclairer svp ?

Bonjour
Occasionnellement je suis parvenu à me retrouver dans ce site; il me semble très intéressant, j’applaudis vraiment cette leçon puisqu’elle m’a ajouté d’autres perfections.
* ma petite préoccupation est la celle-ci: « elle s’est acheté une robe » ou « elle s’est achetée une robe »
réagissez s’il vous plaît !

      C’est peut-être comme ça, mais pouvez-vous me dire cet accord s’est fait avec le sujet ou le complément d’objet direct ?
      Merci pour ton aide

        On pourrait décortiquer la phrase de la façon suivante : Elle a acheté quoi ? une robe ; à qui ? à « s’ (se) », c’est-à-dire à elle-même. Donc robe = COD, s’ = COI. On n’accorde pas le participe passé avec le COD « robe » car il est placé après, ni avec le COI « s' » car un participe passé ne s’accorde jamais avec COI (même placé avant).

Bonjour. Je voudrais aussi savoir laquelle de ces phrases est correcte. « il l’avait mis dans la confidence » ou « il l’avait mise dans la confidence »

Bonjour. Quelle phrase est correcte?
« Sa fille qu’il a mis en danger » ou « sa fille qu’il a mise en danger ». Je serais tentée de croire qu’il s’agit de la première phrase, car la question à poser serait « il a mis en danger qui? ». Je suis confuse.

    Chaque mot a une nature : nom, adjectif, verbe, adverbe, préposition etc. qui le définit essentiellement ; à mon avis, la classe grammaticale est une autre expression, plus récente, pour désigner la nature.
    La fonction est le « rôle » que joue le mot dans la phrase : sujet, COD, COI, complément du nom, complément circonstanciel etc.
    Contrairement à la nature d’un mot, sa fonction varie selon le rôle qu’il a dans la phrase.

Vraiment c’est très utile pour moi. C’était difficile pour moi de faire cette accord. Actuellement j’espère que j’ai bien compris et je peux faire de mon mieux. Merci pour votre disponibilité.

Bonjour, franchement je ne sais pas par où commencer car les mots me manquent, j’avais des difficultés avant de lire ce contenu mais plus maintenant, étant donné dès à présent je ferai attention à mes dires,merci infiniment

De nombreux collègues s’étaient souvenus de la date de son anniversaire.

Je pense que « souvenir » dans cette phrase ne s’accorde pas, car on se souvient « de » quelque chose.

Bonjour, comment analyser le verbe pronominal suivant ?
« Ils se sont serré la main. »
Est-ce un verbe pronominal autonome ? Car serrer et se serrer n’ont pas le même sens. Donc, accord avec le sujet ?
J’ai lu sur un site que le « se » ici est un datif partitif. Est-ce correct ?

    Bonjour Catherine, le pronom réfléchi se est ici complément d’objet indirect : les deux hommes ont serré la main l’un à l’autre. Quant au COD, les mains, il est placé après, d’où l’absence d’accord du participe passé. Bon après-midi.

    L’accord des participes passés des verbes pronominaux ? C’est une chance que cela vous amuse, pour d’autres c’est plutôt une souffrance ;-). Bonne soirée.

    Bonjour dubbe, le verbe rapprocher est « occasionnellement pronominal ». Autrement dit, il peut s’employer à la forme simple (sans pronom personnel réfléchi) ou à la forme pronominale (pronom personnel réfléchi). Dans ce cas, il faut s’intéresser à la fonction du pronom réfléchi (se). Quand le pronom réfléchi (me, te, se, nous, vous, se) est complément d’objet direct (COD), le participe passé s’accorde avec lui. On pose la question : Ils ont rapproché qui ? « se » (l’un et l’autre), pronom réfléchi masculin pluriel. Puisque la question est « qui ? », « se » est bien COD. Par conséquent, on accorde le participe passé « rapproché » au masculin pluriel, d’où « ils se sont rapprochés ». Bonne journée.

On ne m’a jamais expliqué pourquoi, en français, les verbes pronominaux se conjuguent aux temps composés avec l’auxiliaire être: « nous nous sommes écrit » et non « nous nous avons écrit ». Est-ce un gallicisme?

    Bonjour Paul, je vous invite à poser votre question sur notre forum https://www.question-orthographe.fr. Je peux d’ores et déjà vous répondre que l’emploi des auxiliaires a évolué au fil du temps. Anciennement, certains verbes se conjuguaient avec « avoir » pour exprimer l’action et « être » le résultat. Exemple : « La neige a tombé sur Paris. La ville semble toute jeune et chaste. » (Émile Zola) ou « J’ai descendu dans mon jardin. » (paroles de la chanson Gentil coquelicot). Bon après-midi.

Bonjour, pouvez-vous me dire si on écrit « elle s’est porté acquéreur » (ou acquéreuse ?) ou « elle s’est portée acquéreur » (acquéreuse ?) ? Je me suis perdue dans les règles… Merci d’avance. Bien cordialement.

Quand il s’agit de deux femmes qui parlent, elles doivent écrire : nous nous sommes présentées auprès de l’établissement ou nous nous sommes présenté auprès de l’établissement et pourquoi ?
Je vous remercie

Bonjour, voici ma question :
Doit-on écrire:
– Nous nous sommes sentis portés par la foule ou
– Nous nous sommes sentis porté par la foule ?
Grand MERCI

Bonjour, voici ma question : deux femmes futures enseignantes écrivent dans dans leur Travail de fin d’études – » Nous nous sommes tournées vers cette option car nous nous sommes rendues compte que le français occupait une place importante dans la vie de la classe. Est-ce bien correct? Un tout grand merci pour votre aide précieuse
Bien cordialement, P.

Bonjour,

Concernant le verbe « se rappeller » au passé composé. Je vois qu’il faut chercher un COD avant le verbe pour voir s’il y a éventuellement accord ou pas. Mais ce qui me pose problème c’est la question à se poser.
Pourquoi « rappeler quelque chose » et pas « rappeler quelqu’un » ? Effectivement dans le 1er cas, par exemple on a « Les voyages qu’elle s’est rappelés ». Mais une alternative serait le 2nd cas : on peut aussi se dire qu’elle a rappelé elle-même (quelque chose) donc « elle s’est rappelée » serait valable tout autant. « Rappeler quelqu’un » est correct ou pas ? Car si c’est correct, je ne comprends pas pourquoi, ça ne marcherait pas ici.
Merci de m’éclairer !

Il y a une erreur de correction, la phrase 7 est bien juste, puisque « défier » n’est pas un verbe essentiellement pronominal, donc s’accorde comme s’il s’agissait de l’auxilliaire avoir.

Bonjour,
Pouvez-vous je vous prie m’indiquer comment poser la question…de nombreux collègues s’étaient souvenus quoi ? de son anniversaire. J ai fait une faute. en croyant que cette phrase est fausse.
De nombreux collègues s’étaient souvenus de la date de son anniversaire.
Mes remerciements

J’aimerais connaitre la réponse à la question suivante:
L’effort de la recherche scientifique se développe, on le sait, sur deux plans parallèles, mais bien distincts. D’une part, il tend à augmenter notre connaissance des phénomènes naturels sans se préoccuper d’en tirer un quelconque profit : il cherche à préciser les lois de ces phénomènes et à dégager leurs relations profondes ; il cherche aussi à en prévoir de nouveaux et en vérifier l’exactitude.
Les deux points expriment :
– Une illustration.
– Une énumération.
– Une explication.
Merci

    Bonjour Belal Ba, tout est expliqué dans la règle : « Le participe passé d’un verbe pronominal reste invariable quand le pronom réfléchi est objet indirect : Ils se sont parlé, car on parle à quelqu’un. Elle s’est permis de prendre la parole, car on permet quelque chose à quelqu’un. » N’hésitez pas à lire les commentaires de l’article : je réponds à de nombreuses questions et j’éclaircis certains points. Bon week-end.

    Bonjour bardamu, placé devant l’article défini (le, la, les), « tout » est un déterminant qui prend le genre et le nombre de l’article : tout le, toute la, tous les, toutes les… Bon week-end.

      Merci, Sandrine, de m’avoir permis de partager avec vous mon amour pour la langue française,une langue que j’ai enseignée pendant trente ans.

    Bonjour bardamu, il est COD dans « s’amuser » car on pose la question « amuser qui ? », « se ». Exemple : « Nous nous sommes amusé(e)s », « Nous avons amusé qui ? », « se », c’est-à-dire « nous-mêmes », « les uns et les autres ». Bonne journée.

Boujour,

Pour une femme, est-ce qu’on dit:
Je me suis mis à travailler ou je me suis mise à travailler ?

Je m’y suis fait ou je m’y suis faite? (y= la situation)

Mille mercis !

      Merci. Je suis inscrite à l’application niveau excellence. J’avais des doutes sur la partie des verbes pronominaux.
      Je m’y suis mise/faite c’est parce que se mettre et se faire dont des verbes pronominaux autonomes, donc accord avec le cod si placé avant l’auxiliaire et me = cod.

      Est-ce le raisonnement correct ?

    Bonjour Al Farouk, très « impressionnants« , alors ;-). Mais le mot est un peu fort, peut-être. Très intéressants ? Merci pour le compliment, en tout cas ! Bonne journée.

De nombreux collègues s’étaient souvenus de la date de son anniversaire.
Bonjour, j’aimerais une explication sur l’accord ‘souvenus’ dans cette phrase. Je n’arrive pas à le justifier.
Merci beaucoup

Bonjour,
Pouvez vous m’éclairer sur l’accord du verbe « s’intéresser ». J’aurais tendance à écrire :
Ils se sont intéressés à l’archéologie.
Mais en lisant l’article, ça me met le doute, la règle est elle la même que pour « succéder » ? On s’intéresse toujours à quelque chose « Ils se sont intéressé à l’archéologie » ??
Merci d’avance pour votre réponse.

    Bonjour Ademiflo, on écrit « ils se sont intéressés à l’archéologie ». D’une certaine manière, on peut poser la question « ils ont intéressé qui ? eux-mêmes (se), à quoi ? à l’archéologie. « Se », qui répond à la question « qui ? », est donc COD, d’où l’accord du participe passé. (Et « à l’archéologie » est COI, car il répond à la question « à quoi ») Bonne journée.

      Merci beaucoup pour votre réponse rapide !
      Hier à force de lire toutes les règles, les exceptions… j’étais perdue.
      J’y vois plus clair à présent !
      Super ce site !
      Bonne soirée.

    Bonjour Céline, tout est indiqué dans l’article que vous commentez :-). Voici une explication complémentaire :
    Parce que le participe passé est employé avec l’auxiliaire être, on a envie d’accorder le participe passé et d’écrire « ils se sont téléphonés » ! Or, c’est la fonction du pronom réfléchi (se) qui nous intéresse ici… Quand le pronom réfléchi (me, te, se, nous, vous, se) est complément d’objet indirect (COI), le participe passé d’un verbe pronominal ne s’accorde pas avec lui. On pose la question : Ils ont téléphoné à qui ? à « se », pronom réfléchi masculin pluriel. Puisque la question est « à qui ? », « se » est bien COI. Par conséquent, on n’accorde pas le participe « téléphoné ».
    Bon après-midi et bonne année :-).

    Bonjour Gotham, il suffit de remplacer par un verbe du 3e groupe pour que l’infinitif apparaisse plus clairement : Je me suis fait arnaquer / Je me suis fait prendre. Bon après-midi.

Bonjour,

Pourriez-vous m’indiquer si l’accord est correct avec avoir svp ?
« Cela faisait partie de ses merveilleux souvenirs, dont il a toujours parlés avec des étoiles dans les yeux, comme Marcel Pagnol de la Bastide des Jourdan.
Un grand merci par avance
Lulu

Bonsoir,
vous écrivez « Ils se sont parlé, car on parle à quelqu’un ».
Mais si je dis, un peu maladroitement, « ils se sont parlé beaucoup », ce serait « parlés » ?

    Bonsoir Namerase, que vous ajoutiez l’adverbe de quantité « beaucoup » ne change absolument rien à l’accord. On écrit « Ils se sont parlé », « Ils se sont beaucoup parlé », voire « Ils se sont parlé beaucoup » (moins élégant), en laissant le participe passé « parlé » invariable :-). Bonne soirée.

Pouvez-vous me confirmer qu’on dit bien  » on s’est rencontrés  » ? car on a rencontré qui  » s ‘  » COD (en parlant d’un homme et d’une femme par exemple) placé avant le verbe pronominal ?

    Chère Claire, je vous le confirme. On écrit « On s’est rencontrés » (si deux femmes : « on s’est rencontrées »), comme on écrit « Nous nous sommes rencontrés » (si deux femmes : « nous nous sommes rencontrées »). Bonne soirée.

Bonjour,
Comment doit on écrire : « Cette politique s’est révélé(e) un échec » ?
(« un échec » est-il le COD de la phrase, comme dans « Elles se sont lavé les mains » ?)
Est-ce que cela changerait l’accord en mettant le mot « être » avant « un échec » ?
Merci d’avance pour votre aide !

    Bonjour Victor, on écrira « Cette politique s’est révélée un échec ». Cette phrase contient une ellipse du verbe être, puisque l’on sous-entend « s’est révélée être un échec ». Ça ne change rien au fait qu’on accorde, en tout cas. En résumé, nous avons : révéler quelque chose / se révéler (tout court) / se révéler (être) + attribut (adjectif, nom). Bonne journée.

Bonjour,

J’ai un problème avec 2 règles et je ne sais laquelle prime sur l’autre.

On écrit normalement :
« Elle s’est aperçue » car s’apercevoir étant strictement pronominal, il s’accorde avec le sujet.

mais si je dis « elle s’en est aperçu(e) », dois-je accorder le participe passé avec le sujet ou bien le pronom « en » fait-il office de COD neutre?

Merci beaucoup!

Donc si je comprends bien dans l’exemple « je suis retourné me coucher » ou n’accorde pas le participe passé car le COD est « me coucher » et non « me » ?

    Bonjour Pauline, si, on accorde « retourné » ! Il est retourné se coucher, elle est retournée se coucher, ils sont retournés se coucher, elles sont retournées se coucher. Bonne journée.

Question pour vous Monsieur : un verbe pronominal peut être réflexif ou « de réciprocité ». On a donc :
1) Elle s’est présentée.
2) Elles se sont présentées (devant le public).
3) Elles se sont présenté (l’une à l’autre).
Est-ce correct ?
Si oui, comment je dois corriger la phrase d’un apprenant (sachant qu’il s’agit de trois femmes) :

« Elle les a présenté //
Elle les a présentées  »

A mon avis les deux sont possibles car dans la première – elle les présente l’une à l’autre et dans la deuxième elle peut les présenter devant qqn. Est mon raisonnement correct ?

En vous remerciant,

    Bonjour Maguerite, on écrit « Elles se sont présentées » (dans tous les cas) et « Elle les a présentés (si « les » est masculin pluriel) ou présentées (si « les » est féminin pluriel) ». Bon après-midi.

Bonjour, je me permets une petite question. Je sèche depuis quelques minutes sans trouver de réponse satisfaisante.

 » Vous vous êtes allié(s) à des pirates »
Pour cet exemple je suis perdu, j’aurais tendance à ne pas accorder, mais l’exemple ci-dessous me chiffonne :

 » vous vous êtes allié(s)  » j’imagine qu’ici, on s’allie l’un l’autre donc l’accord est compréhensible, mais plus haut on s’allie à quelqu’un ? Si vous pouviez m’éclairer.

Je vous remercie pour votre future réponse, bonne soirée/journée.

    Bonjour Esd, si le « vous » représente plusieurs individus masculins ou des individus masculins et féminins, on écrira bien « vous vous êtes alliés à des pirates ». On pourrait demander « vous avez allié qui ? vous. À qui ? à des pirates ». Bonne journée.

Bonjour,
Il est certains cas où l’application de ces règles est difficile. Prenons le verbe « battre » à sa forme pronominale « se battre ». Dans le cas suivant :
– Nous nous sommes battu(s) pour réussir.
Ici « se battre » ne signifie pas qu’ils se sont cognés dessus. Du coup à la question « battre qui ? », on ne peut pas attribuer à « nous » le rôle de COD. Pour autant j’ai envie d’accorder le verbe.
Pouvez-vous m’éclairer ?

Bonjour ayant suivi attentivement la démonstration, pourriez vous m’indiquer si le verbe succéder est correctement orthographié : « une série d’ordres et de contrordres se sont succédé « ?

Bonjour,
Je ne comprends pas pourquoi la 7 ne se conjugue pas comme la 4.
Pour moi ils se sont plu : à quoi ? À souligner (coi). Ils se sont souvenu : de quoi ? De l’anniversaire (coi).
Y a-t-il une différence que je ne vois pas ?

    Bonjour Zan, le verbe « se souvenir » est un verbe essentiellement pronominal. Le pronom « se » n’est pas analysable (il n’est ni COD, ni COI). Dans ce cas, le participe passé s’accorde toujours. Exception : s’arroger. Bon dimanche.

Bonjour
J’ai un petit souci concernant l’expression suivante :
La doctrine me fut épargné ou la doctrine me fut épargnée en sachant que me concerne une personne au masculin Merci de m’aider

Bonsoir,
Je viens de lire avec intérêt les règles et les exemples sur les verbes pronominaux. Merci pour cet article. Toutefois, ces règles me semblent encore floues.

Pourriez-vous svp répondre à mes différentes interrogations ?

*Question 1*:
Selon vos exemples:
Ex 5 : Les tourtereaux se seront souri tout au long de la réunion –> cette phrase serait correcte.
Ex 6: Les orateurs se sont défié du regard avant de monter à la tribune –> alors que celle-ci ne le serait pas, ce que je trouve logique, puisque: « qui les orateurs ont-ils défié ? » –> « se ».
Ce que je ne comprends pas c’est en quoi la 5 ne le serait pas également. Serait-ce parce que si on prend me même raisonnement, la question est « à qui les tourtereaux ont-il souri » donc COI ?

*Question 2*:
Toujours dans le cas de verbes pronominaux « accidentels », s’ils sont dépourvus de COD, qu’en est-il ? Il est expliqué au tout début de l’article que leur participe passé s’accorde le plus souvent avec le sujet. Alors que plus bas, il écrit ceci « invariables si leur complément d’objet direct est placé après eux ou s’ils en sont dépourvus ». Que devons-nous retenir ? Si pas de COD cela s’accorde de façon systématique ?

*Question 3*:
De même, le participe passé des verbes «se plaire», « se complaire », « se déplaire » et « se rire » sont-ils les seuls à demeurer invariables ?

*Question 4*:
Je me questionnais sur l’orthographe d’une phrase personnelle. Si on reprend la logique, est-ce correcte d’écrire :
« Je me suis sentiE honorée ». Car, dites-moi si je me trompe, mais nous sommes dans le cas d’un verbe pronominal « accidentel » donc on réfléchit comme si présence d’un auxiliaire avoir. A la question : « j’ai senti quoi? »–> la réponse est « me », donc on accorde ?

Désolée pour la longueur et merci infiniment par avance pour votre réponse !!!

Bonjour,
J’ai un gros doute que vous pourriez lever pour moi svp. Doit-on écrire :
– « Combien de bêtises vous m’avez épargnées ou épargné » ?)
Si l’on écrit :
– « combien de sottises vous avez dîtes » ; ne doit-on pas en revanche dire « combien de sottises vous m’avez dit » ?!
Je m’embrouiille entre le COD et le COI, le pronominal etc.
MERCI BEAUCOUP D’AVANCE DE VOTRE RETOUR !

Bonsoir
Donc en appliquant cette règle j’ai orthographié cette phrase comme ceci :
« Cette idée que nous nous sommes instaurée »
Est-ce juste ?
Merci d’avance

    C’est juste, mais ça n’est pas très français. La phrase est stylistiquement incorrecte. On instaure un gouvernement, un régime, une coutume… Pas une idée.

      Oui, tout à fait, je répondais sur l’accord. Il aurait fallu écrire « Cette idée que nous avons établie », « cette idée que nous nous sommes fixée », etc. Bonne journée.

    Bonsoir Gérard, oui c’est correct. Elle n’a rien cassé à qui ? à s’ (mis pour « elle-même »). S’ est donc COI, or on n’accorde jamais le participe passé avec un COI, d’où cassé. Bonne soirée.

Bonjour,
j’hésite sur la conduite à tenir pour l’accord du participe passé avec ce verbe pronominal :
« la convention s’est surtout accompagné de mécanismes … » dois-je accorder avec le sujet ?
Merci de vos explications

    Bonjour Delpy, on écrit « La convention s’est surtout accompagnée de mécanismes ». « S’accompagner » étant un verbe accidentellement pronominal, il faut connaître la fonction du pronom « s' ». Vu qu’il répond à la question « qui ? » après le verbe, il est COD, d’où l’accord du participe passé : accompagnée. Bon après-midi.

Pourquoi écrit-on »elle est en réalité composée d’un mélange…..
Le mot réalité j’aurais eu tendance à mettre ée . Pourquoi il n’y en a pas????

    BONSOIR, les noms féminins terminés par -té ne prennent pas de « e » sauf ceux indiquant un contenu (l’assiettée) et les cinq noms suivants : dictée, jetée, montée, pâtée et portée. Bonne soirée.

Bonjour,
la phrase suivante est-elle correctement orthographiée :
 » Cette question, elle se l’est déjà posé.  » ?
Par avance je vous remercie de votre aide.

    Bonsoir Maudrey, il faut écrire « Cette question, elle se l’est déjà posée ». Elle a déjà posé quoi ? « l' » mis pour « la question » (COD). À qui ? À « se », c’est-dire à elle-même (COI). Le participe passé s’accorde donc avec le COD (jamais avec le COI !) placé avant le verbe, ici question, au féminin singulier. D’où « posée ». On aurait également écrit « Cette question, il se l’est posée ». Bonne soirée.

    a mon avis cette phrase est incorrecte. elle doit s’accorder avec le « COD » qui est  » l’  » mi pour « cette question » . on aura donc : cette question, je l’est déjà posée.

      Ou plutôt « cette question, je l’AI déjà posée » ! Bien accorder le participe passé ne dispense pas de bien conjuguer l’auxiliaire ;-). Bonne journée.

Bonjour, j’ai une question car je ne suis pas certaine de l’accord ou non de « nous nous sommes limité(s) ». Dois-je l’accorder ou non ?
(La phrase complète est « Nous nous sommes cependant limité(s) à un bref aperçu de ces possibilités. »)
Merci d’avance pour votre aide.

    Bonsoir Marion, on écrit « nous nous sommes limités » (se limiter est ici un verbe pronominal ? Nous avons endormi qui ? « nous », COD placé avant le verbe ? accord avec le COD (donc au masculin pluriel) ? « limités ». Bonne soirée.

Bonjour. Actuellement étudiant et m’entrainant sur le Projet Voltaire, je n’arrive pas trouver le verbe accidentellement pronominal dans les phrases « La dictée s’énonce avec clarté. », et « Ils se sont téléphoné. » Selon moi, les deux sont accidentellement pronominaux, mais à la correction, seule la deuxième phrase l’est. Pouvez-vous m’aider ?

    Bonsoir Shayane, effectivement, seul « téléphoner » dans « Ils se sont téléphoné » est accidentellement pronominal. Dans « La dictée s’énonce avec clarté », le verbe est employé à la forme passive. On pourrait dire aussi « La dictée est énoncée avec clarté ». Il n’est donc pas à la forme pronominale. Bonne soirée.

Bonsoir,

On trouve la phrase suivante dans la dictée intitulée Un mordu de publicité de Bruno Dewaele : « Ses goûts, évidemment, avaient évolué : plus que les yaourts nature dont s’était nourrie son enfance… »

Je n’arrive pas à déterminer la raison pour laquelle « nourrie » prend un « e » alors qu’il est précédé d’un COI et qu’il devrait donc (du moins selon ce que j’ai pu comprendre) être invariable.

Pourriez-vous éclairer ma lanterne ?

Bonjour,

Ayant des informations contraires, je vous soumets une phrase :
« Elle s’est montré(e) curieuse. »
J’écrirai « montré » et non « montrée » car c’est un verbe accidentellement pronominal. Donc l’accord n’est possible qu’avec le COD placé avant. Or si je remplace l’auxiliaire être par l’auxiliaire avoir pour vérifier, ça donne « Elle a montré curieuse qui ?, ce n’est pas français, donc pas d’accord.
Par contre, si j’avais la phrase : « Elle s’est montrée. » J’accorde car si je remplace par l’auxiliaire avoir, ça donne « Elle a montré qui ?,  » s’  » donc « elle » donc on accorde au féminin.

Merci d’éclairer ma lanterne.

une question me brûle les lèvres:
On remarque que de « elle a acheté une veste » à « elle s’est acheté une veste », en passant au pronom réfléchi, on passe du même coup de l’auxiliaire ‘avoir’ à l’auxiliaire ‘être’. (vous pouvez noter par exemple que tous les verbes accidentellement pronominaux montrés dans l’exercice se conjuguent avec l’auxiliaire ‘avoir’ dans leur forme non pronominale; « ils ont serré la main » (à qqun), « elle a permis à qqun de corriger.. », « ils ont souri à qqun.. »)
Et, en fait, on accorde le participe passé des verbes accidentellement pronominaux comme avec l’auxiliaire avoir, comme pertinemment dit.
Ma question est la suivante: Est-ce qu’à un moment donné on n’est pas passé de l’usage de l’auxiliaire avoir à l’auxiliaire être pour ces verbes accidentellement pronominaux conjugués au passé composé à la forme pronominale ?
Peut-être pour raisons « euphoniques » ? « Elle s’a acheté une veste », ça coince un peu mais plus encore « ils se ont téléphoné » (ou « ils s’ont téléphoné »…?).. N’aurait-ce pas été « cacophonique » et même source de confusions (surtout pour la 3e personne du pluriel donc)?
Quelqu’un connaît-il l’histoire linguistique du passé composé ? Comment l’emploi des deux auxiliaires est-il apparu puis a-t-il évolué ?

1))La visite que nous avons (souhaiter) effectuer est relativement proche
2)) la rue que les politiques ont (rebaptiser) est très grande
3)) les syndicalistes se sont (donner ) rendez-vous le week-end
4)) les jeunes se sont (enfuir ) pour échapper a la poussière

Correction svp

Bonsoir,

Un petit doute concernant l’accord de la phrase suivante:
Ils s’étaient habitués à regarder les arbres ou ils s’étaient habitué à regarder les arbres ?
Je bloque !

Merci et bonne soirée

    Bonsoir Cécile, « s’habituer » est un verbe « accidentellement pronominal » puisqu’il peut s’employer avec ou sans pronom réfléchi. Dans le cas où il est à la forme pronominale, voici la règle : on accorde le participe passé avec le sujet si le COD (complément d’objet direct) se trouve avant le participe. Or ici, le COD est bien le pronom réfléchi « s' » (ils avaient habitué qui ? « s' », mis pour « eux-mêmes »). D’où : « Ils s’étaient habitués à regarder les arbres ». Bonne soirée.

    Bonjour Jonasu93, oui, je vous confirme qu’on accorde le participe passé avec le COD placé avant (ici « image », féminin singulier). D’où « L’image que les Français se sont faite de leurs rois est fausse. » Bonne journée.

Bonjour et merci pour ce superbe site.
Je cherche à écrire « les membres qui se sont acquitté d’un droit de jeu » : ai je raison de ne pas accorder dans la mesure où c’est un verbe je pense accidentellement pronominal et qu’il n’y a pas de COD seulement un COI ?
merci

Je me suis auto-répondu mais il semble que ça n’ait pas été prise en compte. Donc au cas où, je n’avais pas vu qu’il s’agissait d’un COI et non d’un COD. Je pense qu’une petite précision dans la partie réponse éviterait ce genre de confusions ^^

    En effet, AureasAestas, ici le pronom réfléchi « se » est bien COI. Ils ont souri « à qui ? », « à se (eux-mêmes) ». Donc pas d’accord du participe passé « souri ». Bon après-midi !

Bonjour,

N’y a-t-il pas une erreur à la 5 ?
« Les tourtereaux se seront souri tout au long de la réunion. »
Le seul COD est « se », ça devrait donc être « souris ». C’est d’ailleurs confirmé par la 6 qui suit le même schéma et qui pour le coup s’accorde.

Salut, Sandrine
j’aimerais savoir SVP pourquoi on utilise l’auxiliaire avoir avec le verbe changer…dans le cas de : « Depuis ce jour, ma vie a changé »? j’ai l’impression qu’on a besoin d’un COD et je trouve l’usage de l’auxiliaire être est plus convenable!!! que pensez-vous?
J’espère que je ne vous dérange pas avec mes questions!!!
Merci d’avance.

    Bonjour Jack, vous ne me dérangez pas ! En fait, vous pourriez dire aussi : « Depuis ce jour, ma vie est changée ». Mais vous insisteriez sur un état, un résultat. Alors que la tournure « Depuis ce jour, ma vie a changé » insiste sur l’action, le processus… En résumé, il est d’usage d’employer « être » pour exprimer le résultat et « avoir » pour exprimer l’action. Mais cela n’a pas toujours été le cas ! Jugez plutôt : « La neige a tombé sur Paris. La ville semble toute jeune et chaste. » (Émile Zola) ou « J’ai descendu dans mon jardin. » (paroles de la chanson enfantine Gentil Coquelicot). Bonne journée !

Bonjour, je veux bien savoir,est ce qu’il y a une forme pronominale pour le verbe « Souffrir » -« Se souffrir » ? et pourquoi? Il y a des gens qui me disent qu’on peut pas causer notre propre souffrance,!!
– Je me suis dit, mais il y a le verbe  » se blesser « ….. franchement je suis confus…SVP
j’ai besoin d’une astuce pour connaitre les verbes qui peuvent avoir une forme pronominale et ceux qui ne peuvent pas ….
-Merci d’avance .

Bonjour, je prend connaissance de cette règle grammaticale à s’arracher les cheveux disons-le.
Pour écrire « la première fois qu’on s’est croisé(es?) » sachant que :
-on est un pronom personnel défini désignant deux femmes, ce qui implique donc un accord au pluriel et au féminin,
– se croiser, un verbe donc accidentellement pronominal,

Quelle serait donc la bonne orthographe: « la première fois qu’on s’est croisé » ou « la première fois qu’on s’est croisées ».
Merci pour ce merveilleux site que je consulte régulièrement

    Bonjour Nicolas, vous avez raison, la règle d’accord du participe passé des verbes pronominaux est sans doute l’une des plus difficiles, si ce n’est la plus difficile ! La réponse à votre question est : « On s’est croisées », car l’on croise quelqu’un, on ne croise pas À quelqu’un. Par conséquent, le pronom « s' » (mis pour « se ») est COD et non COI. D’où l’accord du participe passé au féminin pluriel : croisées. Bonne journée et merci de votre fidélité :-).

Bonjour,

Merci pour ce site. Pour votre disponibilité et vos conseils avisés.
J’ai tiqué l’autre jour sur la phrase « Les combats les plus acharnés eurent lieu au Parc de Bruxelles. Wallons et Bruxellois s’y sont battus avec détermination. »
Je connais la règle (me semble-t-il) et j’aurais écrit « battus » aussi. Mais si on se penche sur le fait historique relaté, les Wallons et les Bruxellois ont affronté les Hollandais, et non eux-mêmes. Donc on ne peut pas vraiment utiliser la règle du « qui », en disant « Wallons et Bruxellois ont battu qui? eux-mêmes ».
Bon, je pinaille. Cela ne change rien à l’accord. Bonne journée.

    Bonjour Bernard, le pinaillage est très bon pour la santé, vous auriez tort de vous en priver ;-). Ici, que les Wallons et les Bruxellois se battent entre eux ou avec un autre « ennemi », ne change effectivement pas grand-chose à l’accord. Ils ont battu « eux-mêmes » avec les Hollandais, ils se sont donc battus. Par ailleurs, on bat quelqu’un, on ne bat pas à quelqu’un. Bonne journée !

« Certains éditeurs […] se sont aperçu que nous pouvions toucher […] même au grand public. »
« … Les exactions et les exécutions dont elle s’est rendu coupable… »
J’extrais ces deux phrases d’une revue intelligente et d’une interview par ailleurs tout à fait bien menée et passionnante, car elles ne m’en font pas moins bondir. Il me semble que la première exige « se sont aperçus », et la suivante : « elle s’est rendue »
Dans les deux cas, en effet, il n’y a pas de COD, et le pronom réfléchi n’est ni COD ni COI, en fait sans fonction, fait corps avec le verbe ; donc, accord du participe avec le sujet, n’est-ce pas ?
Si vous me dites que non, je vais penser que je ne comprendrai jamais et m’arracher les cheveux de désespoir, si vous me dites que j’ai raison, je vais être heureuse de penser que je pourrais travailler comme correctrice de presse :))…
Merci :).

Bonjour,

Je suis confus car dans l’exemple 1 c’est écrit : « ils se sont lavé »
et dans l’exemple 2 c’est écrit « ils se sont parlés » avec un s. si on remplace le verbe parler par laver il ne devrait pas y avoir de s non ?
quelqu’un pourrait m’expliquer ?
Merci.

    Bonsoir Mehdi, distinguons ensemble les deux cas :
    1/ Ils se sont lavés. On pose la question : Ils ont lavé qui ? « Se », pronom réfléchi masculin pluriel. Puisque la question est « qui ? », « se » est bien COD. Par conséquent, on accorde le participe passé « lavé » au masculin pluriel d’où « ils se sont lavés ».
    2/ Ils se sont parlé. On pose la question : Ils ont parlé à qui ? À « se », pronom réfléchi masculin pluriel. Puisque la question est « à qui ? », « se » est bien COI. Par conséquent, on n’accorde pas le participe « parlé ».
    En espérant vous avoir éclairé, je vous souhaite un bon week-end !

« ils se sont rappelé cette mésaventure » mais « la mésaventure qu’ils se sont rappelée » :
ça ne devrait pas être « la mésaventure dont ils se sont rappelée » ?

    Bonsoir Léo, je vous confirme qu’on écrit bien « la mésaventure qu’ils se sont rappelée », mais « la mésaventure dont ils se sont souvenus ». Bonne soirée

Bonsoir,

Pourriez-vous m’aider à accorder le participe passé dans la phrase suivante, s’il-vous-plaît?

Elle s’est bien intégré au reste du groupe.

D’ avance merci.

Pas facile la règle de l’accord des verbes pronominaux ! Je ne comprends pas pourquoi dans « Les élèves se sont cotisés pour offrir un beau bouquet à leur institutrice. », phrase extraite d’un excercie du projet Voltaire, il y aurait un « s » à « cotisés » alors qu’on peut cotiser sans se cotiser, donc logiquement pas toujours une utilisation pronominale ; et pourquoi dans les conjugagaisons sur internet de « se cotiser » on n’a pas les mêmes résultats entre « le figaro » et « l’obs » sur un même verbe pour ils se sont cotisé(s) !
Je vous remercie de bien vouloir m’éclairer sur ce sujet.

      Merci, je comprends donc qu’il y aurait une coquille dans la phrase :
      « les éléves se sont cotisé … « (et non pas « és ») car ce n’est pas un verbe pronominal et qui n’a pas de complément d’objet direct (le « se » est un complément d’objet indirect) (on cotise quelques chose pour quelqu’un).
      C’est le site de conjugaison du Figaro qui est avéré.

        Bonsoir FLB, si je vous ai transmis la règle « elle s’est souvenue », c’est pour vous aider à accorder « ils se sont cotisés » :-). En effet, « se cotiser » est ici considéré comme étant « essentiellement pronominal ». Certes, il s’emploie également sans « se », mais dans ce cas il est intransitif, c’est-à-dire non suivi d’un complément (on cotise tout court, on ne cotise pas quelque chose !). À la forme pronominale, il suit donc les mêmes règles d’accord que les verbes essentiellement pronominaux comme « se souvenir ». Bonne soirée

          Bonjour, merci pour vos explications.
          Je comprends qu’on cotise pour la retraite, ou qu’on cotise à la retraite ; mais « se cotiser » accepte-t-il ou non un complément d’objet direct ? Doit on dire « on ne se cotise pas une bonne retraite » ou « on ne se cotise pas pour une bonne retraite ». Je souhaiterais par ailleurs avoir une liste officielle et la plus exhaustive possible des verbes essentiellement pronominaux car je suis incapable de comprendre pourquoi « se téléphoner » est un verbe réciproque ou réfléchi (exemple, chaque fois que je me suis téléphoné à la maison, ça sonnait toujours occupé ! ) alors que « se cotiser » serait quant à lui essentiellement pronominal ; le « serait » à la place de « est » traduit bien ma difficulté de compréhension et le besoin d’une liste exhaustive officielle de ces fameux verbes essentiellement pronominaux.
          Je souhaiterais également qu’il y ait davantage d’excercices sur ce thème dans le projet Voltaire.
          Bonne journée,

Bonjour,

Un énorme merci pour votre site. Le français est une très belle langue.
Pourriez-vous m’aider ? Comment faut-il accorder ?

Je vous les envoies en pièces jointes (il y a plusieurs pièces) ou Je vous les envoies en pièce jointe ?

Merci pour votre réponse.

Bonjour,

Je crois bien qu’il y a une erreur dans la phrase 7 de l’exercice :

« De nombreux collègues s’étaient souvenus de la date de son anniversaire. »

Selon la réponse indiquée, la phrase est correcte, pourtant vous avez bien dit que la participe passé ne s’accorde pas quand il suit le COD, et en l’occurrence ici on devrait pas faire l’accord et on devrait donc écrire « De nombreux collègues s’étaient souvenu de la date de son anniversaire »

Je me trompe ??

Bonjour à tous,
J’ai une petite question dans la phrases suivante: »sur lesquelles vous avez travaillées…. »
Le participe passé ici (travaillées) d’accord en genre et nombre car le COD (lesquelles)est placé avant le verbe.
Est-ce bien correct?
Merci pour votre aide .

    Bonjour Wisal, non, puisqu’on pose la question « Vous avez travaillé SUR QUOI » (et non « quoi ? »). Il n’y a donc pas de COD placé avant le verbe, donc pas d’accord du participe passé « travaillé ». D’où « sur lesquelles vous avez travaillé… ». Bonne journée.

très bonne initiative que d’expliquer en ligne la grammaire française.Aussi, j’ai la préoccupation suivante:
certains secteurs se sont vu accorder des privilèges.vu s’accorde -t-il ou non?

Svp dans ces deux phrases l’accord du participe se fait comment Avec justification svp

J’ai récité a mon frère les parole de la chanson dont je t’ai (parler).
Les enfant se sont (habituer) à faire leur lit
Dans la deuxième phrase est ce que on suit La regèle des verbes pronominaux merciiii

    Bonsoir, voici les phrases correctement orthographiées et leurs explications :
    J’ai récité à mon frère les paroles de la chanson dont je t’ai parlé.
    –> Je t’ai parlé DE QUOI ? De la chanson. Chanson étant COI, et non COD, il n’y a pas de raison d’accorder le participe passé au féminin-singulier, d’où « parlé ».
    Les enfants se sont habitués à faire leur lit.
    –> Les enfants ont habitué QUI ? « Se » (c’est-à-dire « eux-mêmes »), COD. Il y a donc accord du participe passé « habitué » au masculin-pluriel, d’où « habitués ».
    Bonne soirée.

Bonjour,

Pourriez-vous m’éclairer sur cette phrase svp ? Doit-on accorder le participe passé du verbe avoir dans l’exemple : « je l’ai eue au téléphone » en parlant d’une personne de sexe féminin ?

Par avance merci pour votre aide.

Bonjour.

Je suis assez indécise quant à la phrase suivante : « Les jours s’étaient succédé ». Y aurait-il un « s », ou cette forme-là est-elle correcte ?
Merci d’avance pour votre réponse.

    Bonjour, la phrase n°8 des exercices répond à votre question.
    « Les hommes qui se sont succédé à la tête de l’entreprise étaient tous de valeur.»
    Il ne saurait être question d’accorder le participe passé d’un verbe pronominal qui n’admet jamais de complément d’objet direct : on succède toujours « à » quelqu’un !
    Le pronom « se » qui précède le participe est ici un complément d’objet indirect, qui n’a aucune influence sur son accord.
    Par conséquent, il faut écrire, comme vous l’avez fait : « Les jours s’étaient succédé ».
    Bon après-midi.

Bonsoir,

Je viens de lire : « C’est une victoire », se sont félicité les trois syndicats.

J’aurais mis un s.

En effet, les trois syndicats ont félicité qui ? se = eux-mêmes, cod placé avant le participe, masculin pluriel > accord.

Une autre analyse me semble possible. On peut considérer que « se féliciter » est un verbe pronominal non réfléchi qui signifie : « se réjouir » – employé sans le pronom réfléchi, donc comme non pronominal, son sens est différent : « complimenter ». Dans « se féliciter », le pronom « se » est sans fonction, fait corps avec le verbe. Donc, accord avec le sujet : « Ils se sont félicités ».

Les deux analyses aboutissent au même résultat !

Quoi qu’il en soit, comme je l’ai dit en commençant, je ne vois pas pourquoi il conviendrait d’écrire ici « se sont félicité (sans s) ».

Qu’en pensez-vous ? Merci.

En tout cas, je ne vois pas pourquoi il faudrait écrire

    Bonsoir Anikam, je vous confirme qu’on écrit bien « Ils se sont félicités ». Ils ont félicité qui ? « Se », pronom COD masculin pluriel placé avant le verbe. Bonne soirée.

      Merci, Sandrine.

      Je suis contente que la faute ne soit pas de mon côté.

      J’hésite toujours avec l’application de cette règle. En fait, même si le doute doit toujours exister sur tout, c’est la seule règle d’orthographe (ou de grammaire) qui me fasse vraiment peur !

      J’espère toutefois que j’hésiterai de moins en moins, que je finirai par bien la maîtriser (à force d’exercice, de lecture ?).

      Bonne soirée.

      Je pense que le ‘se’ ici ne peut être interprété comme vous le faites, il ne peut avoir valeur de COD.
      Comme je comprends la phrase, ils se sont félicités ‘du fait que cest une victoire’, ‘de ce que c’est une victoire’

      Pas d’accord dans ce cas-ci donc.

      Si nous modifions la phrase un peu pour écrire par exemple: « Les journalistes se sont félicité de la victoire des syndicats », les journalistes ne vont pas se féliciter les uns les autres de la victoire d’autrui.

        Bonjour laborantine, je ne saisis pas bien votre raisonnement, mais je vous confirme qu’on écrit bien « Les journalistes se sont félicités de la victoire des syndicats. » Bon après-midi.

Je ne suis pas certains d’avoir compris l’exemple numéro 2 :
« Elle s’est permis de corriger une faute d’orthographe dans la lettre du patron. »

Le participe passé est invariable — permis — car on peut dire « Elle s’est permis DE QUOI ? » et donc il y a un COI ? Ne peut-on pas dire « Elle s’est permi QUOI ? » ce qui suggère un COD et donc pas d’accord, non ?

    Bonsoir, voici la règle d’accord des participes passés des verbes occasionnellement pronominaux comme « égratigner »:
    1/Ils se sont égratignés : Ils ont égratigné qui ? Eux-mêmes, représentés par « se »; le pronom « se » est CD et est placé devant le verbe, il y a donc accord avec « se », qui est masculin pluriel comme le sujet ils. On écrira par conséquent : ils se sont égratignés.
    2/Ils se sont égratigné les mains : Ils ont égratigné quoi ? Les mains, COD placé après le verbe, il n’y a donc pas d’accord. On écrira par conséquent : Ils se sont égratigné les mains.
    Bonne soirée.

Bonjour,

Cela fait quelques jours que je me penche sur les règles relatives à l’accord des verbes pronominaux sans parvenir pour autant à en comprendre toutes les subtilités.
Pourquoi doit-on écrire « Elles se sont aperçues de leur erreur » ? S’apercevoir n’est pourtant pas un verbe purement pronominal. Par conséquent on devrait faire l’accord avec le COD : elles ont aperçu quoi ? -> leur erreur (COD postposé donc pas d’accord). En revanche dans « Elles se sont aperçues de loin », l’accord se fait en fonction du COD. Pourquoi cette différence ?

Il en va de même pour le verbe « s’adresser » (verbe occasionnellement pronominal) : J’ai vu qu’il fallait écrire : « Elles se sont adressées au concierge ». Or, il n’y a pas de COD dans cette phrase. Pourquoi y’a t-il donc accord ? En revanche si je dis « Elles se sont adressées des injures », il y a accord et là je comprend car le COD est postposé.

Je me permets de vous soumettre aussi le problème que je rencontre avec le verbe « se permettre » (verbe occasionnellement pronominal). La règle exige que l’on écrive « Elle s’est permis de ranger le salon ». Or le COD est antéposé dans cette phrase (elle a permis qui ? -> Elle). On devrait donc écrire « Elle s’est permise de ranger le salon ».

Par ailleurs, savez-vous où je pourrais me procurer une liste exhaustive de tous les pps invariables (se plaire, se complaire, se mentir, se succéder etc.) ?

Merci de m’éclaircir et bravo pour votre travail.

    Bonjour,
    Le sujet commence à dater mais je pense qu’il y a erreur quand vous dites qu’il y a accord dans la phrase : « Elles se sont adressées des injures. » Ici le COD vient après, on devrait plutôt écrire « Elles se sont adressé des injures. » Non ?
    Merci de confirmer ou non.
    Et merci pour tout le travail fourni, c’est toujours très intéressant.

      Bonjour Littlecaro, je vous confirme qu’on écrit bien « elles se sont adressé des injures ». Elles ont adressé quoi ? des injures (COD placé après), à qui ? à elles–mêmes (se, COI placé avant, mais on accorde jamais le participe passé avec un COI). De même, on écrira « Elles se sont lavé les dents », etc. Bon après-midi.

Bonjour,

Je viens de rencontrer dans un livre cette phrase : « Elles se sont imaginées toutes sortes de choses ».

Il me semble qu’il conviendrait d’écrire : « Elles se sont imaginé toutes sortes de choses ».

En effet, je remplace « être » par « avoir », puis je pose la question : « Elles ont imaginé quoi ? »

Réponse : « Toutes sortes de choses ». C’est le COD.

le COD « toutes sortes de choses » étant placé après le verbe, le participe ne s’accorde pas.

Est-ce que je me trompe ?