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« ils se sont téléphoné » « ils se sont téléphonés » ? Accord du verbe et pronominalité

On a envie d’accorder « téléphoner » avec le « se » placé avant le verbe et d’écrire « ils se sont téléphonés » au lieu de « ils se sont téléphoné ».

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Les verbes pronominaux se conjuguant avec l’auxiliaire « être », leur participe passé s’accorde le plus souvent avec le sujet :

  • Elle s’est évanouie.
  • Ils se sont enfuis.

Certains verbes pronominaux peuvent pourtant avoir un complément d’objet direct. L’accord du participe se fait alors avec celui-ci, à condition qu’il précède le verbe :

  • Ils se sont lavés. ? Le COD est le pronom réfléchi « se », placé avant le verbe : on accorde le participe passé avec lui.

mais

  • Ils se sont lavé les mains. ? Le COD est « les mains », placé après le verbe : on n’accorde pas « lavé ».

Le participe passé d’un verbe pronominal reste invariable quand le pronom réfléchi est objet indirect :

  • Ils se sont parlé, car on parle à quelqu’un.
  • Elle s’est permis de prendre la parole, car on permet quelque chose à quelqu’un.

De même, le participe passé des verbes « se plaire », « se complaire », « se déplaire » et « se rire » reste invariable :

Elle s’est plu à l’agacer.

Découvrez également notre règle permettant d’écrire correctement Ils sont venus, ainsi que notre article sur l’accord du participe passé.

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Bruno Dewaele - champion du monde d'orthographe Avis de l’expert – Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrégé de lettres modernes

Si les verbes « essentiellement pronominaux », autrement dit ceux qui n’existent qu’à la forme pronominale, s’accordent quasiment toujours avec le sujet (« ils se sont souvenus de cette mésaventure »), les autres, dits « accidentellement pronominaux », se comportent, en matière d’accord du participe passé, comme s’ils étaient conjugués avec l’auxiliaire « avoir » : invariables si leur complément d’objet direct est placé après eux ou s’ils en sont dépourvus, ils s’accordent avec celui-ci s’il les précède (« ils se sont rappelé cette mésaventure » mais « la mésaventure qu’ils se sont rappelée »).

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Exercices (cherchez les erreurs)

  1. En guise de réconciliation, ils se sont longuement serré la main.
  2. Elle s’est permis de corriger une faute d’orthographe dans la lettre du patron.
  3. La veste qu’il s’est acheté durant la période des soldes lui va à merveille.
  4. Les convives se sont plu à souligner le savoir-faire de l’hôtesse.
  5. Les tourtereaux se seront souri tout au long de la réunion.
  6. Les orateurs se sont défié du regard avant de monter à la tribune.
  7. De nombreux collègues s’étaient souvenus de la date de son anniversaire.
  8. Les hommes qui se sont succédés à la tête de l’entreprise étaient tous de valeur.
  9. Faute de temps, les négociateurs se seront dits l’essentiel.
  10. Ils se sont ris des pièges qu’on leur tendait.
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Réponses

  1. Phrase correcte.
  2. Phrase correcte.
  3. Faux. Il faut écrire : La veste qu’il s’est achetée durant la période des soldes lui va à merveille.
    Le participe passé d’un verbe pronominal doit s’accorder avec son complément d’objet direct s’il est placé avant lui. Qu’a-t-on acheté, ici ? « qu’ », mis pour « la veste », lequel précède bien le participe en question. D’où la marque du féminin singulier à ce dernier.
  4. Phrase correcte.
  5. Phrase correcte.
  6. Faux. Il faut écrire : Les orateurs se sont défiés du regard avant de monter à la tribune.
    Encore un verbe pronominal pour lequel il importe de rechercher un éventuel complément d’objet direct. Qui les orateurs ont-ils défié ? « se », mis pour le masculin pluriel « orateurs ». Voilà qui justifie la terminaison « -és » du participe passé, contraint de s’accorder avec son COD puisque celui-ci le précède !
  7. Phrase correcte.
  8. Faux. Il faut écrire : Les hommes qui se sont succédé à la tête de l’entreprise étaient tous de valeur.
    Il ne saurait être question d’accorder le participe passé d’un verbe pronominal qui n’admet jamais de complément d’objet direct : on succède toujours « à » quelqu’un ! Le pronom « se » qui précède le participe est ici un complément d’objet indirect, qui n’a aucune influence sur son accord.
  9. Faux. Il faut écrire : Faute de temps, les négociateurs se seront dit l’essentiel.
    Que se seront dit les négociateurs ? « l’essentiel » ! Le complément d’objet direct ne peut influer sur l’accord d’un participe passé quand il le suit.
  10. Faux. Il faut écrire : Ils se sont ri des pièges qu’on leur tendait.
    Le participe passé du verbe « se rire », comme ceux des verbes « se plaire », « se déplaire », « se complaire », est toujours invariable.

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Auteurs Projet Voltaire :
Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrégé de lettres modernes
Agnès Colomb, auteur-adaptateur, correctrice professionnelle
Pascal Hostachy, cofondateur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire
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Ok merci pour toutes ces explications , de ma part je trouve le problème est comment poser la question pour trouver le COD ou COI ( c’est simple d’accorder mais c’est difficile de savoir de quel complément s’agit-il )

Bonjour,
Je ne comprends pas pourquoi on écrit:
« Ils se sont mariés »
Le verbe « se marier » est forcément suivi d’un COI: « se marier à quelqu’un « . Est-ce que ça veut dire que « se » est un cod ?

    Bonsoir Michel, on effet, on pourrait tout féminiser. Mais si c’est écrit ainsi, c’est sans doute parce que Madame Colomb préfère laisser « auteur-adaptateur » au masculin/neutre :-). Bonne soirée.

Bonjour,
Comment fait on la différence entre occasionnellement pronominal ou accidentellement pronominal ? Par exemple : Nous nous en sommes doté (en étant masculin singulier) doit il ou non se mettre au pluriel ?
Merci beaucoup pour votre aide. j’avoue que c’est flou.

    Bonsoir celali, « se doter » est un verbe occasionnellement pronominal. La règle est la même que celle du participe passé avec l’auxiliaire avoir. Le participe passé de ces verbes s’accorde avec le complément d’objet direct si celui-ci est placé avant le verbe. D’où : « Nous nous en sommes dotés ». Bonne soirée.

    Bonjour Balasky, si vous voulez progresser en langue française, alors vous êtes au bon endroit ! Le Projet Voltaire est un service en ligne de remise à niveau personnalisé en orthographe et en expression. Je vous invite à vous rendre sur notre site pour découvrir nos différents modules d’entraînement : https://www.projet-voltaire.fr. Bonne journée. PS : Si je peux me permettre une petite correction, on écrit « J’aimerais », dans ce cas.

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dans votre exemple
ils se sont enfuis
il y a accord
on s’enfuit de quelqu’un
on s’enfuit de quelque chose
on s’enfuit de quelque part
dans votre exemple
ils se sont parlé
il n’ y a d’accord
on parle à quelqu’un
on parle à autrui
on parle à une tiers personne
on se parle à soi-même

      Bonjour

      Svp pourquoi « e » dans menace, secours, cela, etc ne prennent pas accents alors qu’ils sont intercalés entre deux consonnes ?

      Svp je veux une règle exacte. Merci

        Bonjour Sebass, il existe quantité de « e » sans accent intercalés, comme vous dites, entre deux consonnes. Je crains de ne pas très bien comprendre votre question. Bonne journée.

Bonjour,
Je viens de voir écrit à la télé « ils sont moqués de nous « …est-ce que vraiment « moqué  » devait prendre un s ds ce cas…je pense que non mais…

      Bonsoir François, on écrit « Je lui ai téléphoné », car « téléphoner » est un verbe transitif indirect, autrement dit, il se construit avec un complément d’objet indirect (COI). On écrit : « J’ai téléphoné à ma mère », « Je lui ai téléphoné ». « À ma mère » et « lui » sont des COI. En revanche, on écrit : « J’ai appelé ma mère », « Je l’ai appelée », car « appeler » est un verbe transitif direct, qui se construit avec un COD (« ma mère », « l' »). Bonne soirée.

merci pour ces rappels sur l’accord des verbes pronominaux. Mais pourriez-vous me dire pour quelle raison on les conjugue avec l’auxiliaire ëtre ? surtout lorsque le pronom est cod. Merci

Bonjour,
Le cours est très clair mais une question me taraude.
Dansa phrase : «Les hommes préhistoriques se sont inspirés de la faune.» l’accord pour s’inspirer me pose problème. J’aurais été tenté d’écrire « se sont inspiré » car on s’inspire de quelqu’un. Une idée ?
Merci à vous !

    Bonjour Mo, On écrit bien « ils se sont inspirés (de) » Le verbe « inspirer » est « occasionnellement pronominal ». De ce fait, on accorde son participe passé en suivant la règle du participe passé employé avec avoir avoir. « Ils ont inspiré qui ? », « eux-mêmes », représentés par « s’ » (COD placé avant le verbe) => on accorde le participe avec ce COD masculin pluriel, d’où : « ils se sont inspirés (de) ». Bon après-midi.

Bonjour,

Pourriez-vous svp me dire comment doit-on accorder le verbe conseiller dans la phrase suivante : « je leur ai conseillés d’inscrire leur enfant à des cours de danse.

Merci par avance.

J’ai bien compris « Elle s’est acheté une robe. » mais qu’en est-il de « La robe qu’elle s’est acheté… éE ou é » ? Merci d’avance.

    Bonjour Géraldine, dans ce cas, on écrira : « la robe qu’elle s’est achetée », tout comme « la robe qu’elle a achetée ». Bonne fin d’après-midi.

Bonjour,

jje lis partout « Comment s’est passée ta journée ? ». Ca me semble aberrant, mais j’aimerais savoir si je me trompe ou pas.
En effet, le participe passé d’une forme pronominale, même s’il est employé avec l’auxiliaire être, ne s’accorde pas toujours avec le sujet.

Ici, on peut appliquer la méthode Wilmet, non ? A savoir que :

– Au moment où l’on écrit le participe passé, si l’on a déjà écrit ce qui est [+ participe passé]. Cela fonctionne avec les verbes pronominaux en se demandant ce qui s’est [+ participe passé].

Si je dois accorder (ou pas) le participe passé jeté, la question est : Ai-je déjà écrit, au moment où je dois écrire le participe, ce qui est jeté ?

Exemple :
J’ai jeté* des fleurs. Au moment même où j’écris jeté, je n’ai pas encore écrit ce qui était jeté (les fleurs) : pas d’accord !
Les fleurs que j’ai jetées* étaient fanées. Au moment où j’écris jetées, j’ai déjà écrit ce qui était jeté (les fleurs) : accord !

donc :

Comment s’est passé ta journée : Au moment même où j’écris « passé », je n’ai pas encore écrit ce qui s’était passé (la journée) : pas d’accord à faire !
Comment ta journée s’est-elle passée ? : Au moment même où j’écris « passée », j’ai déjà écrit ce qui s’était passé (la journée) : accord à faire !

Se passer serait un verbe accidentellement pronominal, qui se comporte, en matière d’accord du participe passé, comme s’il était conjugué avec l’auxiliaire « avoir » :
invariable, donc, si le complément d’objet direct est placé après lui. S’il est dépourvu de COD, il s’accorde avec celui-ci s’il le précède (« ils se sont rappelé cette mésaventure » mais « la mésaventure qu’ils se sont rappelée »).

Correct ou pas ? Merciiii

    Bonjour SoyonsPrécis, on écrit « Comment s’est passée ta journée ? » et « Comment ta journée s’est-elle passée ? », sans distinction aucune. Le fait de placer le sujet avant ou après le verbe n’a aucune incidence sur l’accord du participe passé au féminin singulier. Bonne journée.

Bonjour, qu’en est-il des verbes pronominaux qui n’existent qu’à la forme pronominale comme « s’emparer » ?
Un autre site indique qu’ils doivent toujours s’accorder avec le sujet mais j’ai des doutes.
Pourriez-vous m’éclairer svp ?

Bonjour
Occasionnellement je suis parvenu à me retrouver dans ce site; il me semble très intéressant, j’applaudis vraiment cette leçon puisqu’elle m’a ajouté d’autres perfections.
* ma petite préoccupation est la celle-ci: « elle s’est acheté une robe » ou « elle s’est achetée une robe »
réagissez s’il vous plaît !

      C’est peut-être comme ça, mais pouvez-vous me dire cet accord s’est fait avec le sujet ou le complément d’objet direct ?
      Merci pour ton aide

        On pourrait décortiquer la phrase de la façon suivante : Elle a acheté quoi ? une robe ; à qui ? à « s’ (se) », c’est-à-dire à elle-même. Donc robe = COD, s’ = COI. On n’accorde pas le participe passé avec le COD « robe » car il est placé après, ni avec le COI « s' » car un participe passé ne s’accorde jamais avec COI (même placé avant).

Bonjour. Je voudrais aussi savoir laquelle de ces phrases est correcte. « il l’avait mis dans la confidence » ou « il l’avait mise dans la confidence »

Bonjour. Quelle phrase est correcte?
« Sa fille qu’il a mis en danger » ou « sa fille qu’il a mise en danger ». Je serais tentée de croire qu’il s’agit de la première phrase, car la question à poser serait « il a mis en danger qui? ». Je suis confuse.

    Chaque mot a une nature : nom, adjectif, verbe, adverbe, préposition etc. qui le définit essentiellement ; à mon avis, la classe grammaticale est une autre expression, plus récente, pour désigner la nature.
    La fonction est le « rôle » que joue le mot dans la phrase : sujet, COD, COI, complément du nom, complément circonstanciel etc.
    Contrairement à la nature d’un mot, sa fonction varie selon le rôle qu’il a dans la phrase.

Vraiment c’est très utile pour moi. C’était difficile pour moi de faire cette accord. Actuellement j’espère que j’ai bien compris et je peux faire de mon mieux. Merci pour votre disponibilité.

Bonjour, franchement je ne sais pas par où commencer car les mots me manquent, j’avais des difficultés avant de lire ce contenu mais plus maintenant, étant donné dès à présent je ferai attention à mes dires,merci infiniment

De nombreux collègues s’étaient souvenus de la date de son anniversaire.

Je pense que « souvenir » dans cette phrase ne s’accorde pas, car on se souvient « de » quelque chose.

Bonjour, comment analyser le verbe pronominal suivant ?
« Ils se sont serré la main. »
Est-ce un verbe pronominal autonome ? Car serrer et se serrer n’ont pas le même sens. Donc, accord avec le sujet ?
J’ai lu sur un site que le « se » ici est un datif partitif. Est-ce correct ?

    Bonjour Catherine, le pronom réfléchi se est ici complément d’objet indirect : les deux hommes ont serré la main l’un à l’autre. Quant au COD, les mains, il est placé après, d’où l’absence d’accord du participe passé. Bon après-midi.

    L’accord des participes passés des verbes pronominaux ? C’est une chance que cela vous amuse, pour d’autres c’est plutôt une souffrance ;-). Bonne soirée.

    Bonjour dubbe, le verbe rapprocher est « occasionnellement pronominal ». Autrement dit, il peut s’employer à la forme simple (sans pronom personnel réfléchi) ou à la forme pronominale (pronom personnel réfléchi). Dans ce cas, il faut s’intéresser à la fonction du pronom réfléchi (se). Quand le pronom réfléchi (me, te, se, nous, vous, se) est complément d’objet direct (COD), le participe passé s’accorde avec lui. On pose la question : Ils ont rapproché qui ? « se » (l’un et l’autre), pronom réfléchi masculin pluriel. Puisque la question est « qui ? », « se » est bien COD. Par conséquent, on accorde le participe passé « rapproché » au masculin pluriel, d’où « ils se sont rapprochés ». Bonne journée.

On ne m’a jamais expliqué pourquoi, en français, les verbes pronominaux se conjuguent aux temps composés avec l’auxiliaire être: « nous nous sommes écrit » et non « nous nous avons écrit ». Est-ce un gallicisme?

    Bonjour Paul, je vous invite à poser votre question sur notre forum https://www.question-orthographe.fr. Je peux d’ores et déjà vous répondre que l’emploi des auxiliaires a évolué au fil du temps. Anciennement, certains verbes se conjuguaient avec « avoir » pour exprimer l’action et « être » le résultat. Exemple : « La neige a tombé sur Paris. La ville semble toute jeune et chaste. » (Émile Zola) ou « J’ai descendu dans mon jardin. » (paroles de la chanson Gentil coquelicot). Bon après-midi.

Bonjour, pouvez-vous me dire si on écrit « elle s’est porté acquéreur » (ou acquéreuse ?) ou « elle s’est portée acquéreur » (acquéreuse ?) ? Je me suis perdue dans les règles… Merci d’avance. Bien cordialement.

Quand il s’agit de deux femmes qui parlent, elles doivent écrire : nous nous sommes présentées auprès de l’établissement ou nous nous sommes présenté auprès de l’établissement et pourquoi ?
Je vous remercie

Bonjour, voici ma question :
Doit-on écrire:
– Nous nous sommes sentis portés par la foule ou
– Nous nous sommes sentis porté par la foule ?
Grand MERCI

Bonjour, voici ma question : deux femmes futures enseignantes écrivent dans dans leur Travail de fin d’études – » Nous nous sommes tournées vers cette option car nous nous sommes rendues compte que le français occupait une place importante dans la vie de la classe. Est-ce bien correct? Un tout grand merci pour votre aide précieuse
Bien cordialement, P.

Bonjour,

Concernant le verbe « se rappeller » au passé composé. Je vois qu’il faut chercher un COD avant le verbe pour voir s’il y a éventuellement accord ou pas. Mais ce qui me pose problème c’est la question à se poser.
Pourquoi « rappeler quelque chose » et pas « rappeler quelqu’un » ? Effectivement dans le 1er cas, par exemple on a « Les voyages qu’elle s’est rappelés ». Mais une alternative serait le 2nd cas : on peut aussi se dire qu’elle a rappelé elle-même (quelque chose) donc « elle s’est rappelée » serait valable tout autant. « Rappeler quelqu’un » est correct ou pas ? Car si c’est correct, je ne comprends pas pourquoi, ça ne marcherait pas ici.
Merci de m’éclairer !

Il y a une erreur de correction, la phrase 7 est bien juste, puisque « défier » n’est pas un verbe essentiellement pronominal, donc s’accorde comme s’il s’agissait de l’auxilliaire avoir.

Bonjour,
Pouvez-vous je vous prie m’indiquer comment poser la question…de nombreux collègues s’étaient souvenus quoi ? de son anniversaire. J ai fait une faute. en croyant que cette phrase est fausse.
De nombreux collègues s’étaient souvenus de la date de son anniversaire.
Mes remerciements

J’aimerais connaitre la réponse à la question suivante:
L’effort de la recherche scientifique se développe, on le sait, sur deux plans parallèles, mais bien distincts. D’une part, il tend à augmenter notre connaissance des phénomènes naturels sans se préoccuper d’en tirer un quelconque profit : il cherche à préciser les lois de ces phénomènes et à dégager leurs relations profondes ; il cherche aussi à en prévoir de nouveaux et en vérifier l’exactitude.
Les deux points expriment :
– Une illustration.
– Une énumération.
– Une explication.
Merci

    Bonjour Belal Ba, tout est expliqué dans la règle : « Le participe passé d’un verbe pronominal reste invariable quand le pronom réfléchi est objet indirect : Ils se sont parlé, car on parle à quelqu’un. Elle s’est permis de prendre la parole, car on permet quelque chose à quelqu’un. » N’hésitez pas à lire les commentaires de l’article : je réponds à de nombreuses questions et j’éclaircis certains points. Bon week-end.

    Bonjour bardamu, placé devant l’article défini (le, la, les), « tout » est un déterminant qui prend le genre et le nombre de l’article : tout le, toute la, tous les, toutes les… Bon week-end.

      Merci, Sandrine, de m’avoir permis de partager avec vous mon amour pour la langue française,une langue que j’ai enseignée pendant trente ans.

    Bonjour bardamu, il est COD dans « s’amuser » car on pose la question « amuser qui ? », « se ». Exemple : « Nous nous sommes amusé(e)s », « Nous avons amusé qui ? », « se », c’est-à-dire « nous-mêmes », « les uns et les autres ». Bonne journée.

Boujour,

Pour une femme, est-ce qu’on dit:
Je me suis mis à travailler ou je me suis mise à travailler ?

Je m’y suis fait ou je m’y suis faite? (y= la situation)

Mille mercis !

      Merci. Je suis inscrite à l’application niveau excellence. J’avais des doutes sur la partie des verbes pronominaux.
      Je m’y suis mise/faite c’est parce que se mettre et se faire dont des verbes pronominaux autonomes, donc accord avec le cod si placé avant l’auxiliaire et me = cod.

      Est-ce le raisonnement correct ?

    Bonjour Al Farouk, très « impressionnants« , alors ;-). Mais le mot est un peu fort, peut-être. Très intéressants ? Merci pour le compliment, en tout cas ! Bonne journée.

De nombreux collègues s’étaient souvenus de la date de son anniversaire.
Bonjour, j’aimerais une explication sur l’accord ‘souvenus’ dans cette phrase. Je n’arrive pas à le justifier.
Merci beaucoup

Bonjour,
Pouvez vous m’éclairer sur l’accord du verbe « s’intéresser ». J’aurais tendance à écrire :
Ils se sont intéressés à l’archéologie.
Mais en lisant l’article, ça me met le doute, la règle est elle la même que pour « succéder » ? On s’intéresse toujours à quelque chose « Ils se sont intéressé à l’archéologie » ??
Merci d’avance pour votre réponse.

    Bonjour Ademiflo, on écrit « ils se sont intéressés à l’archéologie ». D’une certaine manière, on peut poser la question « ils ont intéressé qui ? eux-mêmes (se), à quoi ? à l’archéologie. « Se », qui répond à la question « qui ? », est donc COD, d’où l’accord du participe passé. (Et « à l’archéologie » est COI, car il répond à la question « à quoi ») Bonne journée.

      Merci beaucoup pour votre réponse rapide !
      Hier à force de lire toutes les règles, les exceptions… j’étais perdue.
      J’y vois plus clair à présent !
      Super ce site !
      Bonne soirée.

    Bonjour Céline, tout est indiqué dans l’article que vous commentez :-). Voici une explication complémentaire :
    Parce que le participe passé est employé avec l’auxiliaire être, on a envie d’accorder le participe passé et d’écrire « ils se sont téléphonés » ! Or, c’est la fonction du pronom réfléchi (se) qui nous intéresse ici… Quand le pronom réfléchi (me, te, se, nous, vous, se) est complément d’objet indirect (COI), le participe passé d’un verbe pronominal ne s’accorde pas avec lui. On pose la question : Ils ont téléphoné à qui ? à « se », pronom réfléchi masculin pluriel. Puisque la question est « à qui ? », « se » est bien COI. Par conséquent, on n’accorde pas le participe « téléphoné ».
    Bon après-midi et bonne année :-).

    Bonjour Gotham, il suffit de remplacer par un verbe du 3e groupe pour que l’infinitif apparaisse plus clairement : Je me suis fait arnaquer / Je me suis fait prendre. Bon après-midi.

Bonjour,

Pourriez-vous m’indiquer si l’accord est correct avec avoir svp ?
« Cela faisait partie de ses merveilleux souvenirs, dont il a toujours parlés avec des étoiles dans les yeux, comme Marcel Pagnol de la Bastide des Jourdan.
Un grand merci par avance
Lulu

Bonsoir,
vous écrivez « Ils se sont parlé, car on parle à quelqu’un ».
Mais si je dis, un peu maladroitement, « ils se sont parlé beaucoup », ce serait « parlés » ?

    Bonsoir Namerase, que vous ajoutiez l’adverbe de quantité « beaucoup » ne change absolument rien à l’accord. On écrit « Ils se sont parlé », « Ils se sont beaucoup parlé », voire « Ils se sont parlé beaucoup » (moins élégant), en laissant le participe passé « parlé » invariable :-). Bonne soirée.

Pouvez-vous me confirmer qu’on dit bien  » on s’est rencontrés  » ? car on a rencontré qui  » s ‘  » COD (en parlant d’un homme et d’une femme par exemple) placé avant le verbe pronominal ?

    Chère Claire, je vous le confirme. On écrit « On s’est rencontrés » (si deux femmes : « on s’est rencontrées »), comme on écrit « Nous nous sommes rencontrés » (si deux femmes : « nous nous sommes rencontrées »). Bonne soirée.

Bonjour,
Comment doit on écrire : « Cette politique s’est révélé(e) un échec » ?
(« un échec » est-il le COD de la phrase, comme dans « Elles se sont lavé les mains » ?)
Est-ce que cela changerait l’accord en mettant le mot « être » avant « un échec » ?
Merci d’avance pour votre aide !

    Bonjour Victor, on écrira « Cette politique s’est révélée un échec ». Cette phrase contient une ellipse du verbe être, puisque l’on sous-entend « s’est révélée être un échec ». Ça ne change rien au fait qu’on accorde, en tout cas. En résumé, nous avons : révéler quelque chose / se révéler (tout court) / se révéler (être) + attribut (adjectif, nom). Bonne journée.

Bonjour,

J’ai un problème avec 2 règles et je ne sais laquelle prime sur l’autre.

On écrit normalement :
« Elle s’est aperçue » car s’apercevoir étant strictement pronominal, il s’accorde avec le sujet.

mais si je dis « elle s’en est aperçu(e) », dois-je accorder le participe passé avec le sujet ou bien le pronom « en » fait-il office de COD neutre?

Merci beaucoup!

Donc si je comprends bien dans l’exemple « je suis retourné me coucher » ou n’accorde pas le participe passé car le COD est « me coucher » et non « me » ?

    Bonjour Pauline, si, on accorde « retourné » ! Il est retourné se coucher, elle est retournée se coucher, ils sont retournés se coucher, elles sont retournées se coucher. Bonne journée.

Question pour vous Monsieur : un verbe pronominal peut être réflexif ou « de réciprocité ». On a donc :
1) Elle s’est présentée.
2) Elles se sont présentées (devant le public).
3) Elles se sont présenté (l’une à l’autre).
Est-ce correct ?
Si oui, comment je dois corriger la phrase d’un apprenant (sachant qu’il s’agit de trois femmes) :

« Elle les a présenté //
Elle les a présentées  »

A mon avis les deux sont possibles car dans la première – elle les présente l’une à l’autre et dans la deuxième elle peut les présenter devant qqn. Est mon raisonnement correct ?

En vous remerciant,

    Bonjour Maguerite, on écrit « Elles se sont présentées » (dans tous les cas) et « Elle les a présentés (si « les » est masculin pluriel) ou présentées (si « les » est féminin pluriel) ». Bon après-midi.

Bonjour, je me permets une petite question. Je sèche depuis quelques minutes sans trouver de réponse satisfaisante.

 » Vous vous êtes allié(s) à des pirates »
Pour cet exemple je suis perdu, j’aurais tendance à ne pas accorder, mais l’exemple ci-dessous me chiffonne :

 » vous vous êtes allié(s)  » j’imagine qu’ici, on s’allie l’un l’autre donc l’accord est compréhensible, mais plus haut on s’allie à quelqu’un ? Si vous pouviez m’éclairer.

Je vous remercie pour votre future réponse, bonne soirée/journée.

    Bonjour Esd, si le « vous » représente plusieurs individus masculins ou des individus masculins et féminins, on écrira bien « vous vous êtes alliés à des pirates ». On pourrait demander « vous avez allié qui ? vous. À qui ? à des pirates ». Bonne journée.

Bonjour,
Il est certains cas où l’application de ces règles est difficile. Prenons le verbe « battre » à sa forme pronominale « se battre ». Dans le cas suivant :
– Nous nous sommes battu(s) pour réussir.
Ici « se battre » ne signifie pas qu’ils se sont cognés dessus. Du coup à la question « battre qui ? », on ne peut pas attribuer à « nous » le rôle de COD. Pour autant j’ai envie d’accorder le verbe.
Pouvez-vous m’éclairer ?

Bonjour ayant suivi attentivement la démonstration, pourriez vous m’indiquer si le verbe succéder est correctement orthographié : « une série d’ordres et de contrordres se sont succédé « ?

Bonjour,
Je ne comprends pas pourquoi la 7 ne se conjugue pas comme la 4.
Pour moi ils se sont plu : à quoi ? À souligner (coi). Ils se sont souvenu : de quoi ? De l’anniversaire (coi).
Y a-t-il une différence que je ne vois pas ?

    Bonjour Zan, le verbe « se souvenir » est un verbe essentiellement pronominal. Le pronom « se » n’est pas analysable (il n’est ni COD, ni COI). Dans ce cas, le participe passé s’accorde toujours. Exception : s’arroger. Bon dimanche.

Bonjour
J’ai un petit souci concernant l’expression suivante :
La doctrine me fut épargné ou la doctrine me fut épargnée en sachant que me concerne une personne au masculin Merci de m’aider

Bonsoir,
Je viens de lire avec intérêt les règles et les exemples sur les verbes pronominaux. Merci pour cet article. Toutefois, ces règles me semblent encore floues.

Pourriez-vous svp répondre à mes différentes interrogations ?

*Question 1*:
Selon vos exemples:
Ex 5 : Les tourtereaux se seront souri tout au long de la réunion –> cette phrase serait correcte.
Ex 6: Les orateurs se sont défié du regard avant de monter à la tribune –> alors que celle-ci ne le serait pas, ce que je trouve logique, puisque: « qui les orateurs ont-ils défié ? » –> « se ».
Ce que je ne comprends pas c’est en quoi la 5 ne le serait pas également. Serait-ce parce que si on prend me même raisonnement, la question est « à qui les tourtereaux ont-il souri » donc COI ?

*Question 2*:
Toujours dans le cas de verbes pronominaux « accidentels », s’ils sont dépourvus de COD, qu’en est-il ? Il est expliqué au tout début de l’article que leur participe passé s’accorde le plus souvent avec le sujet. Alors que plus bas, il écrit ceci « invariables si leur complément d’objet direct est placé après eux ou s’ils en sont dépourvus ». Que devons-nous retenir ? Si pas de COD cela s’accorde de façon systématique ?

*Question 3*:
De même, le participe passé des verbes «se plaire», « se complaire », « se déplaire » et « se rire » sont-ils les seuls à demeurer invariables ?

*Question 4*:
Je me questionnais sur l’orthographe d’une phrase personnelle. Si on reprend la logique, est-ce correcte d’écrire :
« Je me suis sentiE honorée ». Car, dites-moi si je me trompe, mais nous sommes dans le cas d’un verbe pronominal « accidentel » donc on réfléchit comme si présence d’un auxiliaire avoir. A la question : « j’ai senti quoi? »–> la réponse est « me », donc on accorde ?

Désolée pour la longueur et merci infiniment par avance pour votre réponse !!!

Bonjour,
J’ai un gros doute que vous pourriez lever pour moi svp. Doit-on écrire :
– « Combien de bêtises vous m’avez épargnées ou épargné » ?)
Si l’on écrit :
– « combien de sottises vous avez dîtes » ; ne doit-on pas en revanche dire « combien de sottises vous m’avez dit » ?!
Je m’embrouiille entre le COD et le COI, le pronominal etc.
MERCI BEAUCOUP D’AVANCE DE VOTRE RETOUR !

Bonsoir
Donc en appliquant cette règle j’ai orthographié cette phrase comme ceci :
« Cette idée que nous nous sommes instaurée »
Est-ce juste ?
Merci d’avance

    C’est juste, mais ça n’est pas très français. La phrase est stylistiquement incorrecte. On instaure un gouvernement, un régime, une coutume… Pas une idée.

      Oui, tout à fait, je répondais sur l’accord. Il aurait fallu écrire « Cette idée que nous avons établie », « cette idée que nous nous sommes fixée », etc. Bonne journée.

    Bonsoir Gérard, oui c’est correct. Elle n’a rien cassé à qui ? à s’ (mis pour « elle-même »). S’ est donc COI, or on n’accorde jamais le participe passé avec un COI, d’où cassé. Bonne soirée.

Bonjour,
j’hésite sur la conduite à tenir pour l’accord du participe passé avec ce verbe pronominal :
« la convention s’est surtout accompagné de mécanismes … » dois-je accorder avec le sujet ?
Merci de vos explications

    Bonjour Delpy, on écrit « La convention s’est surtout accompagnée de mécanismes ». « S’accompagner » étant un verbe accidentellement pronominal, il faut connaître la fonction du pronom « s' ». Vu qu’il répond à la question « qui ? » après le verbe, il est COD, d’où l’accord du participe passé : accompagnée. Bon après-midi.

Pourquoi écrit-on »elle est en réalité composée d’un mélange…..
Le mot réalité j’aurais eu tendance à mettre ée . Pourquoi il n’y en a pas????

    BONSOIR, les noms féminins terminés par -té ne prennent pas de « e » sauf ceux indiquant un contenu (l’assiettée) et les cinq noms suivants : dictée, jetée, montée, pâtée et portée. Bonne soirée.

Bonjour,
la phrase suivante est-elle correctement orthographiée :
 » Cette question, elle se l’est déjà posé.  » ?
Par avance je vous remercie de votre aide.

    Bonsoir Maudrey, il faut écrire « Cette question, elle se l’est déjà posée ». Elle a déjà posé quoi ? « l' » mis pour « la question » (COD). À qui ? À « se », c’est-dire à elle-même (COI). Le participe passé s’accorde donc avec le COD (jamais avec le COI !) placé avant le verbe, ici question, au féminin singulier. D’où « posée ». On aurait également écrit « Cette question, il se l’est posée ». Bonne soirée.

    a mon avis cette phrase est incorrecte. elle doit s’accorder avec le « COD » qui est  » l’  » mi pour « cette question » . on aura donc : cette question, je l’est déjà posée.

      Ou plutôt « cette question, je l’AI déjà posée » ! Bien accorder le participe passé ne dispense pas de bien conjuguer l’auxiliaire ;-). Bonne journée.

Bonjour, j’ai une question car je ne suis pas certaine de l’accord ou non de « nous nous sommes limité(s) ». Dois-je l’accorder ou non ?
(La phrase complète est « Nous nous sommes cependant limité(s) à un bref aperçu de ces possibilités. »)
Merci d’avance pour votre aide.

    Bonsoir Marion, on écrit « nous nous sommes limités » (se limiter est ici un verbe pronominal ? Nous avons endormi qui ? « nous », COD placé avant le verbe ? accord avec le COD (donc au masculin pluriel) ? « limités ». Bonne soirée.

Bonjour. Actuellement étudiant et m’entrainant sur le Projet Voltaire, je n’arrive pas trouver le verbe accidentellement pronominal dans les phrases « La dictée s’énonce avec clarté. », et « Ils se sont téléphoné. » Selon moi, les deux sont accidentellement pronominaux, mais à la correction, seule la deuxième phrase l’est. Pouvez-vous m’aider ?

    Bonsoir Shayane, effectivement, seul « téléphoner » dans « Ils se sont téléphoné » est accidentellement pronominal. Dans « La dictée s’énonce avec clarté », le verbe est employé à la forme passive. On pourrait dire aussi « La dictée est énoncée avec clarté ». Il n’est donc pas à la forme pronominale. Bonne soirée.

Bonsoir,

On trouve la phrase suivante dans la dictée intitulée Un mordu de publicité de Bruno Dewaele : « Ses goûts, évidemment, avaient évolué : plus que les yaourts nature dont s’était nourrie son enfance… »

Je n’arrive pas à déterminer la raison pour laquelle « nourrie » prend un « e » alors qu’il est précédé d’un COI et qu’il devrait donc (du moins selon ce que j’ai pu comprendre) être invariable.

Pourriez-vous éclairer ma lanterne ?

Bonjour,

Ayant des informations contraires, je vous soumets une phrase :
« Elle s’est montré(e) curieuse. »
J’écrirai « montré » et non « montrée » car c’est un verbe accidentellement pronominal. Donc l’accord n’est possible qu’avec le COD placé avant. Or si je remplace l’auxiliaire être par l’auxiliaire avoir pour vérifier, ça donne « Elle a montré curieuse qui ?, ce n’est pas français, donc pas d’accord.
Par contre, si j’avais la phrase : « Elle s’est montrée. » J’accorde car si je remplace par l’auxiliaire avoir, ça donne « Elle a montré qui ?,  » s’  » donc « elle » donc on accorde au féminin.

Merci d’éclairer ma lanterne.

une question me brûle les lèvres:
On remarque que de « elle a acheté une veste » à « elle s’est acheté une veste », en passant au pronom réfléchi, on passe du même coup de l’auxiliaire ‘avoir’ à l’auxiliaire ‘être’. (vous pouvez noter par exemple que tous les verbes accidentellement pronominaux montrés dans l’exercice se conjuguent avec l’auxiliaire ‘avoir’ dans leur forme non pronominale; « ils ont serré la main » (à qqun), « elle a permis à qqun de corriger.. », « ils ont souri à qqun.. »)
Et, en fait, on accorde le participe passé des verbes accidentellement pronominaux comme avec l’auxiliaire avoir, comme pertinemment dit.
Ma question est la suivante: Est-ce qu’à un moment donné on n’est pas passé de l’usage de l’auxiliaire avoir à l’auxiliaire être pour ces verbes accidentellement pronominaux conjugués au passé composé à la forme pronominale ?
Peut-être pour raisons « euphoniques » ? « Elle s’a acheté une veste », ça coince un peu mais plus encore « ils se ont téléphoné » (ou « ils s’ont téléphoné »…?).. N’aurait-ce pas été « cacophonique » et même source de confusions (surtout pour la 3e personne du pluriel donc)?
Quelqu’un connaît-il l’histoire linguistique du passé composé ? Comment l’emploi des deux auxiliaires est-il apparu puis a-t-il évolué ?

1))La visite que nous avons (souhaiter) effectuer est relativement proche
2)) la rue que les politiques ont (rebaptiser) est très grande
3)) les syndicalistes se sont (donner ) rendez-vous le week-end
4)) les jeunes se sont (enfuir ) pour échapper a la poussière

Correction svp

Bonsoir,

Un petit doute concernant l’accord de la phrase suivante:
Ils s’étaient habitués à regarder les arbres ou ils s’étaient habitué à regarder les arbres ?
Je bloque !

Merci et bonne soirée

    Bonsoir Cécile, « s’habituer » est un verbe « accidentellement pronominal » puisqu’il peut s’employer avec ou sans pronom réfléchi. Dans le cas où il est à la forme pronominale, voici la règle : on accorde le participe passé avec le sujet si le COD (complément d’objet direct) se trouve avant le participe. Or ici, le COD est bien le pronom réfléchi « s' » (ils avaient habitué qui ? « s' », mis pour « eux-mêmes »). D’où : « Ils s’étaient habitués à regarder les arbres ». Bonne soirée.

    Bonjour Jonasu93, oui, je vous confirme qu’on accorde le participe passé avec le COD placé avant (ici « image », féminin singulier). D’où « L’image que les Français se sont faite de leurs rois est fausse. » Bonne journée.

Bonjour et merci pour ce superbe site.
Je cherche à écrire « les membres qui se sont acquitté d’un droit de jeu » : ai je raison de ne pas accorder dans la mesure où c’est un verbe je pense accidentellement pronominal et qu’il n’y a pas de COD seulement un COI ?
merci

Je me suis auto-répondu mais il semble que ça n’ait pas été prise en compte. Donc au cas où, je n’avais pas vu qu’il s’agissait d’un COI et non d’un COD. Je pense qu’une petite précision dans la partie réponse éviterait ce genre de confusions ^^

    En effet, AureasAestas, ici le pronom réfléchi « se » est bien COI. Ils ont souri « à qui ? », « à se (eux-mêmes) ». Donc pas d’accord du participe passé « souri ». Bon après-midi !

Bonjour,

N’y a-t-il pas une erreur à la 5 ?
« Les tourtereaux se seront souri tout au long de la réunion. »
Le seul COD est « se », ça devrait donc être « souris ». C’est d’ailleurs confirmé par la 6 qui suit le même schéma et qui pour le coup s’accorde.

Salut, Sandrine
j’aimerais savoir SVP pourquoi on utilise l’auxiliaire avoir avec le verbe changer…dans le cas de : « Depuis ce jour, ma vie a changé »? j’ai l’impression qu’on a besoin d’un COD et je trouve l’usage de l’auxiliaire être est plus convenable!!! que pensez-vous?
J’espère que je ne vous dérange pas avec mes questions!!!
Merci d’avance.

    Bonjour Jack, vous ne me dérangez pas ! En fait, vous pourriez dire aussi : « Depuis ce jour, ma vie est changée ». Mais vous insisteriez sur un état, un résultat. Alors que la tournure « Depuis ce jour, ma vie a changé » insiste sur l’action, le processus… En résumé, il est d’usage d’employer « être » pour exprimer le résultat et « avoir » pour exprimer l’action. Mais cela n’a pas toujours été le cas ! Jugez plutôt : « La neige a tombé sur Paris. La ville semble toute jeune et chaste. » (Émile Zola) ou « J’ai descendu dans mon jardin. » (paroles de la chanson enfantine Gentil Coquelicot). Bonne journée !

Bonjour, je veux bien savoir,est ce qu’il y a une forme pronominale pour le verbe « Souffrir » -« Se souffrir » ? et pourquoi? Il y a des gens qui me disent qu’on peut pas causer notre propre souffrance,!!
– Je me suis dit, mais il y a le verbe  » se blesser « ….. franchement je suis confus…SVP
j’ai besoin d’une astuce pour connaitre les verbes qui peuvent avoir une forme pronominale et ceux qui ne peuvent pas ….
-Merci d’avance .

Bonjour, je prend connaissance de cette règle grammaticale à s’arracher les cheveux disons-le.
Pour écrire « la première fois qu’on s’est croisé(es?) » sachant que :
-on est un pronom personnel défini désignant deux femmes, ce qui implique donc un accord au pluriel et au féminin,
– se croiser, un verbe donc accidentellement pronominal,

Quelle serait donc la bonne orthographe: « la première fois qu’on s’est croisé » ou « la première fois qu’on s’est croisées ».
Merci pour ce merveilleux site que je consulte régulièrement

    Bonjour Nicolas, vous avez raison, la règle d’accord du participe passé des verbes pronominaux est sans doute l’une des plus difficiles, si ce n’est la plus difficile ! La réponse à votre question est : « On s’est croisées », car l’on croise quelqu’un, on ne croise pas À quelqu’un. Par conséquent, le pronom « s' » (mis pour « se ») est COD et non COI. D’où l’accord du participe passé au féminin pluriel : croisées. Bonne journée et merci de votre fidélité :-).

Bonjour,

Merci pour ce site. Pour votre disponibilité et vos conseils avisés.
J’ai tiqué l’autre jour sur la phrase « Les combats les plus acharnés eurent lieu au Parc de Bruxelles. Wallons et Bruxellois s’y sont battus avec détermination. »
Je connais la règle (me semble-t-il) et j’aurais écrit « battus » aussi. Mais si on se penche sur le fait historique relaté, les Wallons et les Bruxellois ont affronté les Hollandais, et non eux-mêmes. Donc on ne peut pas vraiment utiliser la règle du « qui », en disant « Wallons et Bruxellois ont battu qui? eux-mêmes ».
Bon, je pinaille. Cela ne change rien à l’accord. Bonne journée.

    Bonjour Bernard, le pinaillage est très bon pour la santé, vous auriez tort de vous en priver ;-). Ici, que les Wallons et les Bruxellois se battent entre eux ou avec un autre « ennemi », ne change effectivement pas grand-chose à l’accord. Ils ont battu « eux-mêmes » avec les Hollandais, ils se sont donc battus. Par ailleurs, on bat quelqu’un, on ne bat pas à quelqu’un. Bonne journée !

« Certains éditeurs […] se sont aperçu que nous pouvions toucher […] même au grand public. »
« … Les exactions et les exécutions dont elle s’est rendu coupable… »
J’extrais ces deux phrases d’une revue intelligente et d’une interview par ailleurs tout à fait bien menée et passionnante, car elles ne m’en font pas moins bondir. Il me semble que la première exige « se sont aperçus », et la suivante : « elle s’est rendue »
Dans les deux cas, en effet, il n’y a pas de COD, et le pronom réfléchi n’est ni COD ni COI, en fait sans fonction, fait corps avec le verbe ; donc, accord du participe avec le sujet, n’est-ce pas ?
Si vous me dites que non, je vais penser que je ne comprendrai jamais et m’arracher les cheveux de désespoir, si vous me dites que j’ai raison, je vais être heureuse de penser que je pourrais travailler comme correctrice de presse :))…
Merci :).

Bonjour,

Je suis confus car dans l’exemple 1 c’est écrit : « ils se sont lavé »
et dans l’exemple 2 c’est écrit « ils se sont parlés » avec un s. si on remplace le verbe parler par laver il ne devrait pas y avoir de s non ?
quelqu’un pourrait m’expliquer ?
Merci.

    Bonsoir Mehdi, distinguons ensemble les deux cas :
    1/ Ils se sont lavés. On pose la question : Ils ont lavé qui ? « Se », pronom réfléchi masculin pluriel. Puisque la question est « qui ? », « se » est bien COD. Par conséquent, on accorde le participe passé « lavé » au masculin pluriel d’où « ils se sont lavés ».
    2/ Ils se sont parlé. On pose la question : Ils ont parlé à qui ? À « se », pronom réfléchi masculin pluriel. Puisque la question est « à qui ? », « se » est bien COI. Par conséquent, on n’accorde pas le participe « parlé ».
    En espérant vous avoir éclairé, je vous souhaite un bon week-end !

« ils se sont rappelé cette mésaventure » mais « la mésaventure qu’ils se sont rappelée » :
ça ne devrait pas être « la mésaventure dont ils se sont rappelée » ?

    Bonsoir Léo, je vous confirme qu’on écrit bien « la mésaventure qu’ils se sont rappelée », mais « la mésaventure dont ils se sont souvenus ». Bonne soirée

Bonsoir,

Pourriez-vous m’aider à accorder le participe passé dans la phrase suivante, s’il-vous-plaît?

Elle s’est bien intégré au reste du groupe.

D’ avance merci.

Pas facile la règle de l’accord des verbes pronominaux ! Je ne comprends pas pourquoi dans « Les élèves se sont cotisés pour offrir un beau bouquet à leur institutrice. », phrase extraite d’un excercie du projet Voltaire, il y aurait un « s » à « cotisés » alors qu’on peut cotiser sans se cotiser, donc logiquement pas toujours une utilisation pronominale ; et pourquoi dans les conjugagaisons sur internet de « se cotiser » on n’a pas les mêmes résultats entre « le figaro » et « l’obs » sur un même verbe pour ils se sont cotisé(s) !
Je vous remercie de bien vouloir m’éclairer sur ce sujet.

      Merci, je comprends donc qu’il y aurait une coquille dans la phrase :
      « les éléves se sont cotisé … « (et non pas « és ») car ce n’est pas un verbe pronominal et qui n’a pas de complément d’objet direct (le « se » est un complément d’objet indirect) (on cotise quelques chose pour quelqu’un).
      C’est le site de conjugaison du Figaro qui est avéré.

        Bonsoir FLB, si je vous ai transmis la règle « elle s’est souvenue », c’est pour vous aider à accorder « ils se sont cotisés » :-). En effet, « se cotiser » est ici considéré comme étant « essentiellement pronominal ». Certes, il s’emploie également sans « se », mais dans ce cas il est intransitif, c’est-à-dire non suivi d’un complément (on cotise tout court, on ne cotise pas quelque chose !). À la forme pronominale, il suit donc les mêmes règles d’accord que les verbes essentiellement pronominaux comme « se souvenir ». Bonne soirée

          Bonjour, merci pour vos explications.
          Je comprends qu’on cotise pour la retraite, ou qu’on cotise à la retraite ; mais « se cotiser » accepte-t-il ou non un complément d’objet direct ? Doit on dire « on ne se cotise pas une bonne retraite » ou « on ne se cotise pas pour une bonne retraite ». Je souhaiterais par ailleurs avoir une liste officielle et la plus exhaustive possible des verbes essentiellement pronominaux car je suis incapable de comprendre pourquoi « se téléphoner » est un verbe réciproque ou réfléchi (exemple, chaque fois que je me suis téléphoné à la maison, ça sonnait toujours occupé ! ) alors que « se cotiser » serait quant à lui essentiellement pronominal ; le « serait » à la place de « est » traduit bien ma difficulté de compréhension et le besoin d’une liste exhaustive officielle de ces fameux verbes essentiellement pronominaux.
          Je souhaiterais également qu’il y ait davantage d’excercices sur ce thème dans le projet Voltaire.
          Bonne journée,

Bonjour,

Un énorme merci pour votre site. Le français est une très belle langue.
Pourriez-vous m’aider ? Comment faut-il accorder ?

Je vous les envoies en pièces jointes (il y a plusieurs pièces) ou Je vous les envoies en pièce jointe ?

Merci pour votre réponse.

Bonjour,

Je crois bien qu’il y a une erreur dans la phrase 7 de l’exercice :

« De nombreux collègues s’étaient souvenus de la date de son anniversaire. »

Selon la réponse indiquée, la phrase est correcte, pourtant vous avez bien dit que la participe passé ne s’accorde pas quand il suit le COD, et en l’occurrence ici on devrait pas faire l’accord et on devrait donc écrire « De nombreux collègues s’étaient souvenu de la date de son anniversaire »

Je me trompe ??

Bonjour à tous,
J’ai une petite question dans la phrases suivante: »sur lesquelles vous avez travaillées…. »
Le participe passé ici (travaillées) d’accord en genre et nombre car le COD (lesquelles)est placé avant le verbe.
Est-ce bien correct?
Merci pour votre aide .

    Bonjour Wisal, non, puisqu’on pose la question « Vous avez travaillé SUR QUOI » (et non « quoi ? »). Il n’y a donc pas de COD placé avant le verbe, donc pas d’accord du participe passé « travaillé ». D’où « sur lesquelles vous avez travaillé… ». Bonne journée.

très bonne initiative que d’expliquer en ligne la grammaire française.Aussi, j’ai la préoccupation suivante:
certains secteurs se sont vu accorder des privilèges.vu s’accorde -t-il ou non?

Svp dans ces deux phrases l’accord du participe se fait comment Avec justification svp

J’ai récité a mon frère les parole de la chanson dont je t’ai (parler).
Les enfant se sont (habituer) à faire leur lit
Dans la deuxième phrase est ce que on suit La regèle des verbes pronominaux merciiii

    Bonsoir, voici les phrases correctement orthographiées et leurs explications :
    J’ai récité à mon frère les paroles de la chanson dont je t’ai parlé.
    –> Je t’ai parlé DE QUOI ? De la chanson. Chanson étant COI, et non COD, il n’y a pas de raison d’accorder le participe passé au féminin-singulier, d’où « parlé ».
    Les enfants se sont habitués à faire leur lit.
    –> Les enfants ont habitué QUI ? « Se » (c’est-à-dire « eux-mêmes »), COD. Il y a donc accord du participe passé « habitué » au masculin-pluriel, d’où « habitués ».
    Bonne soirée.

Bonjour,

Pourriez-vous m’éclairer sur cette phrase svp ? Doit-on accorder le participe passé du verbe avoir dans l’exemple : « je l’ai eue au téléphone » en parlant d’une personne de sexe féminin ?

Par avance merci pour votre aide.

Bonjour.

Je suis assez indécise quant à la phrase suivante : « Les jours s’étaient succédé ». Y aurait-il un « s », ou cette forme-là est-elle correcte ?
Merci d’avance pour votre réponse.

    Bonjour, la phrase n°8 des exercices répond à votre question.
    « Les hommes qui se sont succédé à la tête de l’entreprise étaient tous de valeur.»
    Il ne saurait être question d’accorder le participe passé d’un verbe pronominal qui n’admet jamais de complément d’objet direct : on succède toujours « à » quelqu’un !
    Le pronom « se » qui précède le participe est ici un complément d’objet indirect, qui n’a aucune influence sur son accord.
    Par conséquent, il faut écrire, comme vous l’avez fait : « Les jours s’étaient succédé ».
    Bon après-midi.

Bonsoir,

Je viens de lire : « C’est une victoire », se sont félicité les trois syndicats.

J’aurais mis un s.

En effet, les trois syndicats ont félicité qui ? se = eux-mêmes, cod placé avant le participe, masculin pluriel > accord.

Une autre analyse me semble possible. On peut considérer que « se féliciter » est un verbe pronominal non réfléchi qui signifie : « se réjouir » – employé sans le pronom réfléchi, donc comme non pronominal, son sens est différent : « complimenter ». Dans « se féliciter », le pronom « se » est sans fonction, fait corps avec le verbe. Donc, accord avec le sujet : « Ils se sont félicités ».

Les deux analyses aboutissent au même résultat !

Quoi qu’il en soit, comme je l’ai dit en commençant, je ne vois pas pourquoi il conviendrait d’écrire ici « se sont félicité (sans s) ».

Qu’en pensez-vous ? Merci.

En tout cas, je ne vois pas pourquoi il faudrait écrire

    Bonsoir Anikam, je vous confirme qu’on écrit bien « Ils se sont félicités ». Ils ont félicité qui ? « Se », pronom COD masculin pluriel placé avant le verbe. Bonne soirée.

      Merci, Sandrine.

      Je suis contente que la faute ne soit pas de mon côté.

      J’hésite toujours avec l’application de cette règle. En fait, même si le doute doit toujours exister sur tout, c’est la seule règle d’orthographe (ou de grammaire) qui me fasse vraiment peur !

      J’espère toutefois que j’hésiterai de moins en moins, que je finirai par bien la maîtriser (à force d’exercice, de lecture ?).

      Bonne soirée.

      Je pense que le ‘se’ ici ne peut être interprété comme vous le faites, il ne peut avoir valeur de COD.
      Comme je comprends la phrase, ils se sont félicités ‘du fait que cest une victoire’, ‘de ce que c’est une victoire’

      Pas d’accord dans ce cas-ci donc.

      Si nous modifions la phrase un peu pour écrire par exemple: « Les journalistes se sont félicité de la victoire des syndicats », les journalistes ne vont pas se féliciter les uns les autres de la victoire d’autrui.

        Bonjour laborantine, je ne saisis pas bien votre raisonnement, mais je vous confirme qu’on écrit bien « Les journalistes se sont félicités de la victoire des syndicats. » Bon après-midi.

Je ne suis pas certains d’avoir compris l’exemple numéro 2 :
« Elle s’est permis de corriger une faute d’orthographe dans la lettre du patron. »

Le participe passé est invariable — permis — car on peut dire « Elle s’est permis DE QUOI ? » et donc il y a un COI ? Ne peut-on pas dire « Elle s’est permi QUOI ? » ce qui suggère un COD et donc pas d’accord, non ?

    Bonsoir, voici la règle d’accord des participes passés des verbes occasionnellement pronominaux comme « égratigner »:
    1/Ils se sont égratignés : Ils ont égratigné qui ? Eux-mêmes, représentés par « se »; le pronom « se » est CD et est placé devant le verbe, il y a donc accord avec « se », qui est masculin pluriel comme le sujet ils. On écrira par conséquent : ils se sont égratignés.
    2/Ils se sont égratigné les mains : Ils ont égratigné quoi ? Les mains, COD placé après le verbe, il n’y a donc pas d’accord. On écrira par conséquent : Ils se sont égratigné les mains.
    Bonne soirée.

Bonjour,

Cela fait quelques jours que je me penche sur les règles relatives à l’accord des verbes pronominaux sans parvenir pour autant à en comprendre toutes les subtilités.
Pourquoi doit-on écrire « Elles se sont aperçues de leur erreur » ? S’apercevoir n’est pourtant pas un verbe purement pronominal. Par conséquent on devrait faire l’accord avec le COD : elles ont aperçu quoi ? -> leur erreur (COD postposé donc pas d’accord). En revanche dans « Elles se sont aperçues de loin », l’accord se fait en fonction du COD. Pourquoi cette différence ?

Il en va de même pour le verbe « s’adresser » (verbe occasionnellement pronominal) : J’ai vu qu’il fallait écrire : « Elles se sont adressées au concierge ». Or, il n’y a pas de COD dans cette phrase. Pourquoi y’a t-il donc accord ? En revanche si je dis « Elles se sont adressées des injures », il y a accord et là je comprend car le COD est postposé.

Je me permets de vous soumettre aussi le problème que je rencontre avec le verbe « se permettre » (verbe occasionnellement pronominal). La règle exige que l’on écrive « Elle s’est permis de ranger le salon ». Or le COD est antéposé dans cette phrase (elle a permis qui ? -> Elle). On devrait donc écrire « Elle s’est permise de ranger le salon ».

Par ailleurs, savez-vous où je pourrais me procurer une liste exhaustive de tous les pps invariables (se plaire, se complaire, se mentir, se succéder etc.) ?

Merci de m’éclaircir et bravo pour votre travail.

    Bonjour,
    Le sujet commence à dater mais je pense qu’il y a erreur quand vous dites qu’il y a accord dans la phrase : « Elles se sont adressées des injures. » Ici le COD vient après, on devrait plutôt écrire « Elles se sont adressé des injures. » Non ?
    Merci de confirmer ou non.
    Et merci pour tout le travail fourni, c’est toujours très intéressant.

      Bonjour Littlecaro, je vous confirme qu’on écrit bien « elles se sont adressé des injures ». Elles ont adressé quoi ? des injures (COD placé après), à qui ? à elles–mêmes (se, COI placé avant, mais on accorde jamais le participe passé avec un COI). De même, on écrira « Elles se sont lavé les dents », etc. Bon après-midi.

Bonjour,

Je viens de rencontrer dans un livre cette phrase : « Elles se sont imaginées toutes sortes de choses ».

Il me semble qu’il conviendrait d’écrire : « Elles se sont imaginé toutes sortes de choses ».

En effet, je remplace « être » par « avoir », puis je pose la question : « Elles ont imaginé quoi ? »

Réponse : « Toutes sortes de choses ». C’est le COD.

le COD « toutes sortes de choses » étant placé après le verbe, le participe ne s’accorde pas.

Est-ce que je me trompe ?

    Je reviens…

    J’ai un peu de mal avec les verbes pronominaux non réfléchis.

    « S’imaginer  » en est-il un ? Il semblerait que non, puisque « s’imaginer » et « imaginer » ont le même sens.

    Cependant, le « s' » n’est ni COD ni COI. Il est sans fonction. En ce cas, il s’agirait bien d’un verbe pronominal non réfléchi qu’il faut accorder avec le sujet. Ce qui naturellement fait « imaginées » et non pas « imaginé ».

    Ce n’est pas sûr…

    J’ai l’impression que je m’embrouille. Comment trancheriez-vous ? Quel est le bon accord ? Merci.

        Merci, Sandrine.

        En fait, ce qui importe , c’est de savoir s’il y a un COD dans la phrase et où il est placé. J’ai un peu tendance à compliquer les choses…

        Et j’analyse mal le pronom réfléchi ! je me suis trompée en effet dans l’analyse de « se ». Il n’est pas sans fonction, il est COI : « Elles ont imaginé des choses pour se = pour elles ou pour elles-mêmes » (pour finir, j’avoue que je n’ai pas trouvé toute seule ; on m’a aidée… mais je vais m’entraîner à analyser ces pronoms qui accompagnent ces verbes…) !

        Cependant, cela n’a pas d’intérêt, dans cet exemple, puisqu’en posant la question « qui ? » ou quoi ? », on a tout de suite vu que la réponse, donc le COD, était « toutes sortes de choses », et qu’il était placé après le participe, donc, pas d’accord !

        Je vous souhaite une bonne soirée à vous aussi.

    Bonjour, il suffit de poser la question « Ils ont marié qui ? », « se », mis pour « eux ». L’accord se fait donc au masculin-pluriel avec le pronom « se » qui est COD. Bonne journée.

Bonjour,

Je sais qu’il faut écrire : « Elles se sont servi de légumes à table » et « Elles se sont servies de légumes pour faire la soupe ».

Dans le premier cas, il n’y a pas d’accord parce que le pronom réfléchi « se » placé avant le participe n’est pas COD.

Dans le second, il y a accord avec le sujet parce que le pronom réfléchi « se »placé avant le participe, difficilement analysable, ne l’est pas, en tout cas, comme COD.

Est-ce juste ?

    Bonjour Anikam, il faut en effet distinguer les deux cas, mais les explications sont beaucoup plus simples :
    1/ « Elles se sont servi des légumes à table. » (se servir est ici un verbe occasionnellement pronominal à sens réfléchi : elles ont servi quoi ? des légumes, à qui ? à « se » mis pour « elles » ? pas d’accord)
    2/ « Elles se sont servies de légumes pour faire la soupe. » (se servir est là un verbe pronominal non réfléchi avec le sens de « utiliser » et non de « servir à soi-même » ? accord).
    Bon après-midi !

Bonsoir, comment accorder le participe passé dans cette phrase « – les cambrioleurs se sont joué habilement des services de sécurité.  » Merci d’avance

    Si « nous » représente des hommes ou des hommes et des femmes : nous nous sommes attardés.
    Si « nous » représente uniquement des femmes : nous nous sommes attardées.
    Enfin, si c’est un « nous » de modestie (qui ne représente qu’une seule personne), utilisé dans une préface, par exemple, on écrira : nous nous sommes attardé ou nous nous sommes attardées.
    Bonne soirée.

    Si « nous » représente des hommes ou des hommes et des femmes : nous nous sommes attardés.
    Si « nous » représente uniquement des femmes : nous nous sommes attardées.
    Enfin, si c’est un « nous » de modestie (qui ne représente qu’une seule personne), utilisé dans une préface, par exemple, on écrira : nous nous sommes attardé ou nous nous sommes attardée.
    Bonne soirée.

Bonjour

J’ai un doute sur la façon d écrire correctement la phrase suivante :

Les souvenirs qui nous ont ému
Ou
Les souvenirs qui nous ont émus ?

Dans la mesure où le verbe émouvoir est accidentellement pronominal, l accord avec le sujet n est pas automatique, et le COD est « nous », donc j opte pour la deuxième solution, mais j ai un doute. Merci de m aider à le lever.

S’il vous plaît, est-ce qu’on dit « Nous nous sommes disputé, mon copain et moi » ou « Nous nous sommes disputé(e)s, mon copain et moi? »

Merci!

– lycéen

    Bonsoir, la phrase correcte est « Pierre et Sophie sont des élèves sérieux ». Si vous voulez mettre de l’emphase, vous pouvez également écrire « Pierre et Sophie, CE sont des élèves sérieux. » (avec le pronom démonstratif « ce » et non le pronom personnel « se »). Bonne soirée.

Bonjour et bravo pour ces explications claires.

J’ai un doute sur une phrase : « elles se sont engagées à faire cela » ; « elles se sont engagées » est correct, mais je crains que, du fait du complément « à faire cela », il ne faille pas accorder le participe ; pouvez-vous m’éclairer ?

Merci beaucoup d’avance !

    Bonjour, la réponse est dans la phrase n°10 des exercices. Il faut écrire : « Ils se sont ri des pièges qu’on leur tendait ».
    Le participe passé du verbe « se rire », comme ceux des verbes « se plaire », « se déplaire », « se complaire », est toujours invariable.
    Belle fin de journée.

Bonjour, merci pour cette page!
Mais j’ai encore du mal pour cette phrase:

« Tu t’es disputé(e) avec Amandine ? »
Si on parle à une fille, il faut mettre disputé ou disputée ? Car disputé AVEC qui ?
Je ne sais pas 🙁

Merci!

    Bonjour Killi, merci pour votre message. Pour répondre à votre question, le complément circonstanciel (avec qui ?) importe peu, ce qui compte c’est d’accorder le participe passé « disputé » avec le pronom réfléchi « te » qui joue le rôle d’un COD et qui est placé avant le verbe. Il suffit de décortiquer la phrase : « tu as disputé qui ? » : « te » (féminin singulier) avec Amandine, d’où « Tu t’es disputée avec Amandine ». Bon après-midi !

Bonjour, j’aurais une question : Comment accorder confier dans : « dans les missions qui me seront confié ».
On dit : les missions confiées à qui ? à « me » (COI donc pas d’accord)… ?

La langue française est assez complexe :/

Merci d’avance pour votre réponse.

    Bonjour Christelle,

    Je vous réponds un peu tard. Je pense que vous n’avez pas tout à fait saisi ce qu’est un verbe pronominal. Quand on le conjugue, on a toujours « je me, tu te, il/elle/on se, nous nous, vous vous, ils/elles se » avant le verbe. De plus, « qui » est un pronom relatif qui renvoie à un sujet. C’est le pronom « que » qui renvoie notamment à un COD.

    Donc, dans votre exemple « dans les missions qui me seront confiées », on accorde avec « les missions » car sans le « dans » et le « qui », on a « les missions me seront confiées ». « me » est un pronom COI de 1ère personne alors que « les missions » est un sujet de 3ème personne. Le pronom réfléchi renvoie toujours à la même personne que le sujet.

    Voilà!

Bonjour,
Je n’arrive pas à discerner s’il faut écrire : « ils se sont fait une raison » (règle de réciprocité d’un verbe pronominal) ou « Ils se sont faits une raison » (verbe passif).
Merci de m’éclairer.

    Bonjour Sylvie,
    Si, dans votre exemple, on pose la question « ils ont fait une raison à qui? », « à eux-mêmes », le pronom réfléchi « se » est bien un COI. De plus, le COD « raison » est placé après le verbe. Dans ce cas, le participe passé demeure invariable. Par conséquent, il faut écrire « ils se sont fait une raison ».
    Bonne journée.

Une petite question complémentaire me turlupine.
En effet, en faisant des corrections, je suis tombée sur la phrase : « Ils se sont intéressés ».
Hors, si j’en crois la règle, on s’intéresse à quelqu’un de la même manière que l’on téléphone à quelqu’un.

Je devrais donc écrire : « Ils se sont intéressé » ?

Du coup, j’ai fait un petit tour sur le conjugueur : http://leconjugueur.lefigaro.fr/conjugaison/verbe/se+t%E9l%E9phoner.html et là, c’est le drame ! Ils ont écrit n’importe quoi, on est bien d’accord ?

Cordialement, Dadotiste

    Bonsoir Dadotiste,
    Le verbe « s’intéresser » est intransitif, c’est-à-dire qu’il se construit avec la préposition « à ». Dans votre exemple, « ils » se sont intéressés à quelque chose ou à quelqu’un.
    En outre, il faut bien écrire « ils se sont intéressés », sous-entendu « ils ont intéressé qui ? », « eux » (« se » est le COD placé avant le verbe, donc accord), tandis que « ils se sont téléphoné » sous-entend « ils ont téléphoné à qui ? », à eux (« se » est COI, donc pas d’accord).
    En espérant que cette question ne vous turlupinera plus, je vous souhaite une excellente soirée.

      Merci beaucoup, c’est en effet beaucoup plus clair. =)
      Je pense que cette fois-ci, cela devrait être bon =P Il ne me reste plus qu’à apprendre la liste des exceptions

        Je vous en prie ! Au-delà du fait d’apprendre la liste des exceptions, ayez simplement le réflexe de « décortiquer » la phrase et de vous poser la question « qui/quoi » ou « à qui/à quoi ». Belle journée.

Fiouuuuu Je commence à arriver à comprendre cette règle mais, c’est encore loin d’être gagné…
J’ai également été voir le site de Mamiehiou et s’il a pu m’aider à comprendre ce que vous aviez écrit ici avec des exemples supplémentaire, j’ai trouvé d’autres exceptions sur lesquelles continuer à me prendre la tête…
Autant dire que je n’en ai pas terminé !

Merci encore pour ce précieux site =)

J’en ai un nouveau pour vous:

 » ces garnements se sont criés (ou crié) dessus »?

réciproque ou transitif indirect????

Merci de vos éclaircissements…

Eric

    On ne crie pas quelqu’un, on crie sur quelqu’un. Le « se » placé avant le verbe ne matérialise non pas un COD mais un COI. Donc on n’accorde pas.
    Réponse : ces garnements se sont crié dessus.
    Ce n’est pas plus compliqué que cela.

Les participes passés employés avec les verbes pronominaux ne me posent pas de problèmes. En revanche, j’ai une virulente controverse avec un ami anglais ( manipulant la langue comme peu de français savent le faire) qui m’affirme que: « on se serait bien amusés » est sinon correct, du moins toléré, quand je lui affirme que ON étant un pronom indéfini à la 3e personne du singulier, on doit écrire : on se serait amusé .
Qu’en dites-vous? Quand je lis: on est tous (sic) contentS, je m’insurge! Pourquoi ne pas dire: nous sommes tous contents? J’aimerais avoir votre avis, et le faire parvenir, quel qu’il soit, à mon ami , enseignant…….l’occitan dans …le Minnesota!
J’ai une passion pour la langue française. La voir se dégrader me rend malade. Merci! Michèle Buchet.

    Bonjour Michèle,
    J’ai peur que votre ami anglais ait raison. « On » peut être considéré comme un pronom pluriel. C’est assez paradoxal car le verbe conjugué reste au singulier, mais la suite peut s’accorder au pluriel, comme pour « on s’est bien amusés ».

      « La norme d’aujourd’hui fait la faute de demain ». Eh oui, j’ai en effet appris récemment qu’un archaïsme était une faute. Qu’une tournure ou une orthographe admise en d’autres temps pouvait être désormais considérée comme une faute parce que tombée en désuétude. Moi, j’avoue que je suis tombée… des nues.
      Un exemple : influencée par l’espagnol « de todos modos » ou de todas formas », j’écrivais depuis des temps immémoriaux : « de toutes façons ». Comme je m’étonnais de toujours rencontrer dans les textes : « de toute façon », on m’a dit un beau jour que j’avais tort, que « de toutes façons » était un archaïsme, et donc, une erreur. J’ai du mal à m’en remettre ! Mais pardonnez-moi ; je suis hors sujet, nous sommes dans l’accord du participe passé…

    Bonjour Michèle !
    Je suis tombée sur ce site, et j’y ai vu ton nom, et découvert que tu étais toujours et sans doute plus que jamais, fan de français ….
    Un moyen de te recontacter… je ne sais pas si tu auras mon adresse mail ci dessus…
    Bisous et à un de ces jours pour de plus amples nouvelles !
    Jacqueline la montpelliéraine

    Personnellement, je donne des cours de français en amateur au Brésil et j´enseigne à mes élèves que si « on » est en principe un pronom indéfini singulier, dans la langue orale, il sert souvent de substitutif à « nous ».
    Donc à mon sens c´est une question de contexte.

    Bonsoir Michèle,

    Votre ami anglais a raison.

    Voici un lien vers le site de l’Académie française : [http://www.academie-francaise.fr/la-langue-francaise/questions-de-langue#59_strong-em-on-nous-vous-accord-em-strong]

    Bonne soirée!

Bonjour,
merci pour votre article, mais j’ai tout de même du mal à expliquer un cas que j’ai trouvé dans un exercice de DELF

 » Ils s’étaient juré de taire tout cela » (Gustave Flaubert)

pourquoi le participe passé n’est pas accordé?

Merci à vous

    Il n’ont pas juré eux, ils ont juré à eux. C’est un COI, on n’accorde pas.
    La règle sur l’accord des participes passés des verbes pronominaux est en théorie très compliquée et en pratique très simple. Il faut en profiter, c’est généralement l’inverse. 🙂

      Vous avez raison, dans le cas que vous citez il y a réciprocité. Mais la présence ou l’absence de réciprocité n’influe pas sur l’accord ou non du participe passé d’un verbe pronominal.

Bonjour,
Je trouve cette règle particulièrement difficile parce que la simple règle du COD placé avant le participe ne couvre pas tous les cas. Par exemple, le verbe  »apercevoir » n’est pas essentiellement pronominal quand utilisé dans le sens de  »voir » (j’aperçois un oiseau) mais devient essentiellement pronominal dans le sens de  »se rendre compte de quelque chose » (…elle s’est aperçue que c’était l’été…). En ce qui me concerne j’utilise trois règles de base: le verbe est essentiellement pronominal, alors accord avec le sujet. La phrase est de forme passive, accord avec le sujet. Le COD est placé avant, accord avec le COD. Mais il reste plusieurs cas où il est difficile de déterminer la situation avec précision. Je vous mets à ce sujet un lien très intéressant où l’auteur a fait une étude exhaustive du cas du participe passé avec la forme pronominale.
J’attends vos commentaires avec impatience.
http://www.etudes-litteraires.com/grammaire/accord-participe-passe-pronominaux.php

    Bonjour Gilles,
    Si je ne me trompe pas, s’apercevoir dans le sens « prendre conscience de » n’est pas un verbe essentiellement pronominal mais un pronominal « par gallicisme » (que de noms barbares !) Ça veut en fait dire qu’il n’appartient ni à la catégorie des accidentellement pronominaux (se laver, se sourire, etc. qui peuvent exister sans le pronom réfléchi), ni à celle des essentiellement pronominaux (s’enfuir, s’emparer, etc. qui n’existent pas sans le pronom réfléchi). Car apercevoir existe sous les deux formes mais ces deux formes n’ont pas le même sens. Et cette nouvelle catégorie impose que l’on accorde le participe passé avec le sujet. Car le pronom n’a pas valeur de COD (« je m’aperçois de mon erreur », je n’aperçois pas moi de mon erreur) = sens non réfléchi.
    Pour mon humble part, j’utilise donc les cas suivants :
    – verbes essentiellement pronominaux : accords avec le sujet (sauf s’arroger, mais bon… niveau emploi, ça reste peu fréquent !)
    – verbes accidentellement pronominaux : on remplace être par avoir et on cherche le COD (avant accord, après, pas d’accord)
    – verbes « style » s’apercevoir (il y a aussi s’attaquer à, se résoudre à, s’attendre à, etc.) = par gallicisme pour crâner 😉 = qui n’ont pas le même sens avec ou sans le pronom : accord avec le sujet.
    – verbes utilisés à la forme passive : accord avec le sujet
    – verbes pronominaux transitifs indirects : se succéder, se plaire, se ressembler, se téléphoner, etc. Participe passé invariable.

    A lire, simples et intéressants :
    http://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-90221.php
    et
    http://www.languefrancaise.net/forum/viewtopic.php?id=5120

        Mouais… J’espère quand même que ça ne fait pas trop « j’me la pète » parce que ce n’était pas l’esprit de mon intervention ! 😮
        Mais j’avoue que quand j’ai appris l’existence des verbes pronominaux par gallicisme ça m’a beaucoup éclairée (ça m’a changé la vie : ah ah ah !) et ça m’a fait comprendre les choses que je trouvais obscures jusque-là 😉 : donc intervention dans un souci de partage 😀
        Bonne journée et vive l’orthographe (et la grammaire !)

Bonjour,

Pour l’exemple 7 : « De nombreux collègues s’étaient souvenus de la date de son anniversaire. »
Je ne comprend pas bien le « s » final de « souvenus ».

Pouvez-vous m’éclairer ?

Merci,
-_-_-_-

    Bonjour,
    Avec les verbes essentiellement pronominaux, l’accord est obligatoire. C’est d’ailleurs le cas le plus simple.
    Un verbe essentiellement pronominal est un verbe qui n’existe pas sans le petit pronom « s' » devant (ou « m' », ou « se »…).
    Exemples de verbes essentiellement pronominaux : s’enfuir, se souvenir, s’évader, s’écrier, s’évanouir… Car on ne peut pas dire j’enfuis, je souviens, j’évade, j’écrie, j’évanouis…

Lors d’une discussion avec une amie, nous nous sommes questionnés sur l’accord dans la phrase suivante :

Les mains qu’ils sont lavé ?! ou Les mains qu’ils se sont lavées ?!

      Bonjour!

      J’essaie juste d’apprendre le français moi-même, c’est une langue étonnante. Mais je ne peux pas comprendre si nous pouvons dire: « Elle a lavé les mains de son petit frère ». Ou voilà un autre exemple: « Ils se sont aperçus de leur erreur. » Pourquoi nous ne pouvons pas dire « Ils ont aperçu leur erreur » si le verbe « apercevoir » a la définition « se rendre compte » aussi. Comment être sûr quand utiliser le verbe « être » ou le verbe « avoir »? Excusez-moi si la question est trop bête, mais je n’arrive pas à comprendre..

      Merci par avance!

Bonsoir

Je veux juste attirer l’attention sur une petite faute dans la ligne suivante, située sous le titre « Règle » ci-dessus :
« Les verbes pronominaux se conjuguant avec l’auxiliaire « être », leur participe passé s’accorde le plus… »
je crois « g + a » se prononce « ga » comme dans « garage » et que le « u » de « gua » étant inutile !!!

    Bonjour Houmam,
    il n’y a pourtant aucune erreur. Il s’agit bien de « conjuguant », le mot « conjugant » n’existant pas, même si g+a forment bien le son « ga ».

        Pour conjuguer un verbe, on enlève la terminaison de l’infinitif ( ici conjugu – er )et on la remplace par la terminaison du temps choisi, par exemple il conjugu-a, au passé simple. Participe présent , en conjugu-ant ! Et voilà !

          Je te remercie Nee_bulleuse pour ton aide. Je crois qu’avec cette règle, tout est clair ! Merci encore !

      j’ai une question voisine, mais avec « se plaire ».
      Donc, on est d’accord: « ils se sont plu dans le Midi ».
      Et on l’a vu dans l’exemple 4, « ils se sont plu à souligner le .. ».
      Mais pour un sens différent:
      « Ils se sont vus, et se sont plus tout de suite. »
      Je pense que l’accord est correct ici, c’est bien ça ?
      Je cherchais aussi comme MeE une règle du type action réciproque (règle qui n’existe pas, donc ?), mais en fait la règle qui s’applique est simple: « accidentellement pronominal –> accord avec le COD si avant le verbe », correct ?

        L’accord n’est pas correct car on voit quelqu’un, mais on plait À quelqu’un. Dans un cas, il y aura donc un COD, dans l’autre, un COI. Il ne peut y avoir d’accord qu’avec un COD, s’il est placé avant l’auxiliaire.

        Pour ce qui est de la règle, c’est ce qui fonctionnera le mieux.

Pfiou moi qui suis très attachée à la correcte écriture de la langue française j’ai été destabilisée en voyant tout ça! Il y a quand même des choses que je ne savais pas, comme avec les verbes « se rire » etc, et les « ils se sont… » en référence à quelqu’un, où j’accordais systématiquement!
Merci pour ces précisions, j’essaierai de les appliquer désormais!

Merci Monsieur Bruno,
Je dois passer un test de français la semaine prochaine pour l’obtention d’un poste de secrétaire. J’ai compris mieux que dans les livres de grammaire.
Merci pour aider les gens qui aiment la langue française à mieux l’écrire et à la parler.