Spécial Tour de France : parlez-vous le jargon du vélo ?

Alors que le Tour de France 2019 est officiellement lancé depuis le 6 juillet, vous vous retrouvez en vacances avec des aficionados de la petite reine, comme on disait dans le temps. Si vous voulez montrer qu’en matière de vélo, vous en connaissez un rayon, nous vous conseillons vivement de lire ce qui suit…

BRAQUET
Rapport entre le nombre de dents du plateau (à l’avant) et le nombre de dents du pignon (à l’arrière). Un coureur change sans cesse de braquet : s’il est sur le plat, il va utiliser un grand plateau et un petit pignon ; s’il est en montée, il va utiliser un petit plateau et un grand pignon.

Triple ou compact ?
Un « triple » est un vélo à 3 plateaux (et un large choix de braquets), un « compact » est un vélo à 2 plateaux (avec moins de braquets).

COCOTTES
Sur un vélo, les cocottes sont les protections caoutchouteuses placées sur les poignées de frein. Quand l’allure de la course est réduite, le cycliste peut « mettre les mains aux cocottes ». En revanche, on ne touche pas les cocottes quand on pique un sprint !

COUP DE BORDURE
Pour se protéger du vent, les premiers coureurs du peloton se mettent en éventail. Les coureurs qui suivent, sur le bord de la route opposé au vent, forment la bordure. S’ils n’arrivent plus à suivre le rythme et qu’il y a cassure entre l’éventail et la bordure, on dit que le coup de bordure a fonctionné.

CUISSARD
Ce n’est pas le masculin de la « cuissarde », mais la culotte collante que portent les cyclistes. Sa composition permet d’évacuer la transpiration et d’éviter les frottements. Sous le cuissard, le cycliste ne porte ni slip ni caleçon.

FAIRE L’ÉLASTIQUE
Un cycliste ne saute pas à l’élastique, ne joue pas à l’élastique, mais il lui arrive de faire l’élastique ! Lâché par le peloton, il parvient parfois à y revenir, à condition, bien sûr, que ce dernier n’accélère pas davantage… D’où l’image de l’élastique qui se tend et se détend.

FROTTER
Il arrive qu’un coureur pousse et bouscule des concurrents pour se frayer un chemin dans le peloton ou au moment du sprint final pour gagner la course. On dit alors que « ça frotte ». Gare aux chutes !

Baroudeur, grimpeur, puncheur, rouleur ou sprinteur ?
Le baroudeur est un adepte des échappées, le grimpeur dompte les pentes raides, le puncheur creuse rapidement les écarts, le rouleur est spécialiste des longues distances et le sprinteur champion de l’accélération.

MAILLOT JAUNE
C’est le symbole du Tour de France : tous les coureurs rêvent de le porter. Il récompense celui qui a la première place du classement général. Le coureur qui gagne le maillot jaune après la dernière étape remporte la compétition.

PARTIR EN ÉCHAPPÉE
C’est le fait pour un ou plusieurs coureurs de se détacher du peloton. Si l’échappée arrive à creuser l’écart avec le peloton, on dit qu’elle peut « aller au bout », c’est-à-dire joindre l’arrivée sans se faire reprendre par le peloton.

PELOTON
Dans une course cycliste, le peloton désigne les coureurs qui roulent groupés. À ne pas confondre avec le gruppetto, coureurs « retardataires » qui se regroupent à la fin d’une étape de montagne pour arriver ensemble et éviter l’élimination.

SUCER LA ROUE
Cette expression désigne le fait de rester derrière les autres coureurs pour profiter de l’aspiration et s’abriter du vent lorsqu’il vient de face. Le « suceur de roue » ne prend jamais de relais (c’est-à-dire la place du premier coureur, celui qui « se prend » le vent). Il est perçu comme un profiteur, un gros feignant !

Sandrine Campese
Crédit photo

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