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Comme Anton, j’allais écrire que dans « se faire l’écho », selon moi, le COD de « faire » est le pronom réfléchi. « Echo » est attribut du COD (et non du sujet). C’est une construction tout à fait comparable à « elle s’est faite nonne » et l’accord avec le COD (donc indirectement avec le sujet, puisque l’objet est un réfléchi) est de mise. Tout au plus peut-on objecter que la métaphore qui consiste à dire qu’une personne se transforme en écho de quelque chose (pour dire qu’elle le répète) est un peu tirée par les cheveux. Mais si la métaphore était de dire « faire écho à » pour « répéter », on n’aurait pas besoin du pronom « se ». Ce pronom ne peut pas ici avoir d’autre fonction que celle de COD, celle de COI étant exclue pas le sens (on ne fait pas écho à quelque chose « à soi »).
Je ne partage pas votre analyse.
Dans « se faire l’écho », « l’écho » est un attribut et « se faire » signife « faire de soi ». Le réfléchi « se » est ici objet direct. Il est donc normal d’accorder l’expression, comme il serait normal de dire, par exemple, « Elle s’est faite l’interprète de notre douleur ».
Dans « se faire jour », en revanche, il n’y a pas d’accord parce que « faire jour » signifie à l’origine « ouvrir un passage » et « se faire jour » signifie donc « faire jour à/pour soi ». « Se » est donc ici objet indirect.
Bonjour Anton, j’ai transmis votre remarque à Bruno Dewaele qui me répond la chose suivante : « Les ouvrages de référence que nous utilisons sont quasi unanimes à défendre l’invariabilité dans une expression considérée comme figée. Mais les contestations se font de plus en plus vives, et elles ne sont pas dénuées d’arguments. » Nous allons voir, s’agissant du Projet Voltaire, comment lever toute ambiguïté concernant cette règle. Merci de votre intervention constructive, en tout cas. Bon après-midi.
Chaque réunionnais doit savoir à quoi sert ou servent ses impôts.
Merci de me dire ce qui est juste et pourquoi.
Cordialement.
Bonsoir Virginie, on écrit « Chaque Réunionnais doit savoir à quoi servent ses impôts » puisqu’en mettant la phrase à l’endroit, cela donne : « Chaque Réunionnais doit savoir à quoi ses impôts servent ». Bonne soirée.
Rien de ludique dans tout çà ! Ce sont des copiés/collés de règles imbuvables
Bonjour Nany, si vous voulez du « ludique », je vous invite vous entraîner en ligne au Projet Voltaire ( http://www.projet-voltaire.fr), à consulter les autres articles de notre blog ainsi que les ouvrages que nous parrainons. Bon après-midi.
Je ne suis pas d’accord avec vous sur l.expression “Se faire l’écho”. Comme Grevisse, je pense que le participe passé FAIT doit s’accorder. En effet, si l’on prend l’exemple de la presse qui se fait l’écho de quelque chose, cela signifie que la presse devient elle-même l’écho (sauf à considérer qu’elle ne travaille que pour elle-même!). L’écho n’est donc pas un complément d’objet direct mais un attribut, comme dans : “Ils se sont faits les porte- parole”.
Cordialement. JM Gaussot
Bonjour et merci de partager votre point de vue avec nous. À ce jour, la règle est celle de l’invariabilité du participe passé faire (que l’on retrouve dans d’autres « configurations », par exemple « fait » + infinitif). Mieux vaut s’y conformer au risque de commettre une erreur. Bonne journée !
La règle de l’invariabilité du participe passé FAIT ne s’applique que devant un infinitif. La grenouille s’est FAITE plus grosse que le bœuf, et ils se sont FAITS les interprètes. L’accord est ici obligatoire.
Bien sûr, je parlais bien des cas « se faire l’écho » et « faire + infinitif ». Bonne journée.
Désolé de revenir à la charge, mais la presse ne se fait pas l’écho à elle-même (ou alors elle travaillerait pour elle-même !), elle se fait elle-même l’écho. C’est pourquoi Grevisse, dans le Bon Usage, indique que le participe passé de « se faire l’écho » «s’accorde toujours ». Et il cite cette phrase d’André Billy : « Les Goncourt se sont faits l’écho de certaines de ses confidences à ce sujet ». Pour ma part, je suis d’accord avec cegrand grammairien qu’était Maurice Grevisse. Cordialement. JM Gaussot
Bonjour,
J’aimerais mieux comprendre l’analyse grammaticale que vous proposez.
Si, dans « se faire l’écho », on considère que « l’écho » est le COD, alors quelle est la fonction grammaticale du pronom « se » ? Si l’on développait la phrase en substituant un autre terme à ce pronom, que cela nous donnerait-il ?
Merci.
Bonjour Guillaume, « Il ont fait l’écho à qui ? », « À eux », et donc à « se », pronom COI. Bon dimanche.
SALUT À TOUT LE MONDE ICI !
Je suis vraiment plus que content de faire partie des membres de ce fameux site d’échange, de donner et de recevoir…
Faut-il faire des accords au niveau des verbes de cette phrase, qui dit ceci ?
Elles se sont « faites » l’écho d’une opinion qui s’était « faite » jour, puis se sont « faites » élire et se sont « faites » les championnes de cette cause.
MERCI !
Bonsoir Traoré et merci de votre message très enthousiaste ! Pour répondre à votre question, on écrit : Elles se sont fait l’écho d’une opinion qui s’était fait jour, puis se sont fait élire et se sont faites les championnes de cette cause. Bonne soirée et à bientôt !
Bpnjour,
dans la phrase » que de projets se sont faits qui n’ont jamais été exécutés ».
Faut-il accorder » fait »?
Merci
Bonsoir Binto, oui, il faut accorder « fait », comme dans votre phrase. En effet, au féminin on dirait : « que d’entreprises se sont faites… ». Bonne soirée.
Bonsoir,
Le Grévisse mentionne cette règle : « le participe passé d’un verbe pronominal suivi d’un attribut du pronom réfléchi s’accorde généralement avec ce pronom réfléchi » et donne pour exemple :
Cosette s’est toujours crue laide.
Les Goncourt se sont faits l’écho de certaines de ses confidences.
Dans l’expression « se faire l’écho » , » l’écho » n’est pas COD mais attribut ? Le participe passé n’est donc pas invariable.
Bonjour Karina, cette question a récemment fait l’objet d’un débat sur notre forum : http://www.question-orthographe.fr/question/accord-de-fait-dans-se-faire-lecho/. Il suffit de vous inscrire sur la plate-forme pour consulter les réponses, et à l’avenir, poser d’autres questions d’orthographe. Bonne soirée et bon week-end.
Suite à la question de Roger sur http://www.question-orthographe.fr , le mois que l’on puisse dire est que la question a divisé les intervenants, comme elle divise les grammairiens reconnus ! Le consensus sur l’invariabilité se fait finalement plus par lassitude plus que par conviction grammaticale.
Et vous Sandrine, vous ne vous êtes pas faite l’avocat du diable en prenant position ! (deux schismes dans la même phrases, c’est beau, non ?)
Bonsoir Chambaron, quel plaisir de vous lire à nouveau ici ! Concernant « se faire l’écho », qu’on avance l’existence d’un COD, l’expression figée ou que sais-je encore, l’essentiel est de respecter l’invariabilité. Plaider la cause de l’attribut du sujet pour espérer modifier la règle, me semble, dans l’état actuel des choses, un peu cavalier !
Dans cette expression, se faire l’écho, l’écho ne serait-il pas plutôt un attribut du sujet; « se faire » étant attributif occasionnel; autre exemple: ils se sont faits beaux pour sortir; elles se sont faites belles pour aller au bal.
N’est-ce pas la même chose. Merci beaucoup.
Bonjour, votre approche est intéressante. Je vous invite à en débattre avec les experts en orthographe de notre forum http://www.question-orthographe.fr Il suffit de créer votre profil et de poser votre question. Bonne journée !
Bravo