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« afin que », « quoique »… : indicatif ou subjonctif ?

S’il s’agit de choisir entre « afin que je fasse » (subjonctif) et « afin que je fais » (indicatif), la réponse est facile. En revanche, il est plus aisé de se tromper quand il faut choisir entre « afin que je sourie » et « afin que je souris ».

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Après « afin que », « pour que », « jusqu’à ce que », « bien que », « quoique », le verbe est toujours au subjonctif.

> Il vous serre la main, bien que vous soyez son adversaire.

Je ferais n’importe quoi pour qu’il sourie.

Consultez également notre règle sur « bien que » et « malgré que ».

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Bruno Dewaele - champion du monde d'orthographe Avis de l’expert – Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrégé de lettres modernes

Rappelons que le subjonctif est en français le mode du virtuel, autrement dit de l’action moins effective qu’envisagée. Voilà qui explique qu’il soit la règle chaque fois qu’il est question, par exemple, d’exprimer le but. Et qui justifie qu’il s’impose derrière avant que (l’action qui suit n’a pas encore eu lieu), mais soit interdit de séjour derrière après que (l’action a déjà eu lieu). Las ! nombre de francophones, visiblement, ne semblent pas s’en être avisés…

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Exercices (cherchez les erreurs)

  1. Je le chatouille jusqu’à ce qu’il rie aux éclats.
  2. J’assume des fonctions de directeur financier, bien que je n’en ai pas le titre.
  3. Relisez soigneusement le contrat, afin qu’on ne court pas de risques.
  4. Quoique j’ai reçu un Oscar, je continue à douter de mon talent.
  5. Je sais conduire, bien que je n’ai pas le permis.
  6. L’avocat appelle le gouverneur pour qu’il sursoie à l’exécution de son client.
  7. Transmettez cet article à Marc pour qu’il le revoit.
  8. Quoiqu’il ne croie pas à cette stratégie, il accepte de jouer le jeu.
  9. Il n’est pas prêt à changer de travail, bien qu’il n’en exclue pas la possibilité.
  10. Quoiqu’il fuit ses responsabilités, les actionnaires lui renouvellent leur confiance.
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Réponses

  1. Phrase correcte.
  2. Faux. Il faut écrire : J’assume des fonctions de directeur financier, bien que je n’en aie pas le titre. Après « bien que », le verbe est au subjonctif. On n’écrit donc pas « bien que je n’en ai pas le titre », mais « bien que je n’en aie pas le titre ».
  3. Faux. Il faut écrire : Relisez soigneusement le contrat, afin qu’on ne coure pas de risques. Après « afin que », le verbe est au subjonctif. On n’écrit donc pas « afin qu’on ne court pas de risques », mais « afin qu’on ne coure pas de risques ».
  4. Faux. Il faut écrire : Quoique j’aie reçu un Oscar, je continue à douter de mon talent. Après « quoique », le verbe est au subjonctif : il faut écrire « quoique j’aie reçu ».
  5. Faux. Il faut écrire : Je sais conduire, bien que je n’aie pas le permis. Après « bien que », le verbe est au subjonctif. On n’écrit donc pas « bien que je n’ai pas le permis », mais « bien que je n’aie pas le permis ».
  6. Phrase correcte.
  7. Faux. Il faut écrire : Transmettez cet article à Marc pour qu’il le revoie. Après « pour que », le verbe est au subjonctif : il faut écrire « pour qu’il le revoie » et non « pour qu’il le revoit ».
  8. Phrase correcte.
  9. Phrase correcte.
  10. Faux. Il faut écrire : Quoiqu’il fuieses responsabilités, les actionnaires lui renouvellent leur confiance. Après « quoique », le verbe est au subjonctif : il faut écrire « quoiqu’il fuie ses responsabilités ».

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Auteurs Projet Voltaire :
Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrégé de lettres modernes
Agnès Colomb, auteur-adaptateur, correctrice professionnelle
Pascal Hostachy, cofondateur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire
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*


Bonjour,

Je cherche la raison du subjonctif présent dans cette phrase au passé simple :

 » Eric s’écarta un peu du bar et s’approcha de la porte, afin qu’ils puissent le voir quand ils regarderaient de ce côté ».

Pour les curieux, cela se trouve dans Un autre pays de Baldwin (p. 334 de l’édition Folio).

Merci.

Bonjour, je suis tombée sur cette phrase dans un manuel de Fle. Pourquoi ici le verbe n’est pas au subjonctif ? C’est du conditionnel ?

“bien que l’occupation de ce poste représenterait pour moi une expérience nouvelle, je crois pouvoir disposer des compétences nécessaires. »

Merci !

Bonjour,

« Ces études donnent de bons résultats bien que d’autres expériences auraient/aient/eussent pu être réalisées. »

Dans cette phrase, quel temps utiliser après « bien que »? J’ai l’impression que le conditionnel sonne juste, mais je lis partout que « bien que » doit être suivi du subjonctif présent (puisque la principale est au présent).
Merci

    Bonjour Michael, après « bien que », le verbe est au subjonctif. Le verbe de la principale étant à l’indicatif présent, celui de la subordonnées est au subjonctif présent : « aient pu être réalisées ». Bonne journée.

C’est un Bonheur que de réassurer son orthographe…. ET C’EST UN DEVOIR CIVIQUE et NATIONAL que de sans cesse se corriger et pouvoir transmettre (non pas la seule esthétique) mais l’efficacité de la subtilité de notre langue française.
BRAVO et MERCI pour ce que vous faites pour Elle !

    Bonsoir Jab, merci ! Rendre la langue française (son orthographe, son vocabulaire, ses subtilités…) accessible au plus grand nombre est bien la mission première du Projet Voltaire. Il est possible de progresser à tout âge, avec un peu d’entraînement :-). Bonne soirée.

(message 2/2)
* Pardon, j’avais écrit, en fait :
« qui relise » et je voulais avoir votre sentiment sur le recours (ou non) au subjonctif, dans ce cas, à savoir :
« qui relise » ou
« qui relit ».
Merci beaucoup par avance.
Mylène SEGURA

Bonjour,
Je m’étonnais des erreurs figurant dans les articles publiés sur LinkedIn et j’ai donc écrit le commentaire suivant :
« […] N’y a-t-il donc personne qui ne relise les articles avant qu’ils ne soient publiés ? »
Pourriez-vous me dire s’il vous plaît si vous préconiseriez, dans ce cas, le recours au subjonctif présent (« […] qui ne relit ») ?
Très soucieuse de l’orthographe, je vous remercie vivement par avance pour votre réponse.
Cordialement,
Mylène SEGURA

Bonjour,
Au vu des règles énoncées, j’hésite également entre « je te souhaite le meilleur quoique je ne suis pas sur que tu en aies besoin. » et « je te souhaite le meilleur quoique je ne sois pas sûr que tu en aies besoin. »

    Bonjour Bruno, si l’on suit la règle selon laquelle quoique doit être suivi d’un verbe au subjonctif, on écrira « Je te souhaite le meilleur quoi que je ne sois pas sûr que tu en aies besoin. » Bon après-midi et bonne année :-).

Bonjour,
J’hésite entre indicatif et subjonctif pour la phrase suivante: « J’ignorais même qu’il habitait dans ma ville » ou « …qu’il habitât… » ? Je penche pour l’indicatif.

    Bonsoir Ernesto, « ignorer que » est suivi de l’indicatif, rarement du subjonctif, à moins que le verbe de la principale soit à l’imparfait, comme dans votre exemple. Dans ce cas, on peut écrire : « J’ignorais même qu’il habitât », même si le subjonctif imparfait se fait de plus en plus rare. L’imparfait « habitait » reste néanmoins possible. Bonne soirée.

Bonjour ! L’expression  » A moins que  » suit-elle la même règle que celles de votre article ?
J’avais écrit la phrase  » A moins qu’il ne s’agît d’une créature …  » (il s’agissait d’une description au passé, avec incertitude sur ce qui est à l’origine d’un bruit).
Un grand merci !

Pourquoi le subjonctif après « Bien que » alors que l’action dont il est question est effective ?
exemple : « Je suis arrivée à l’heure et pourtant j’ai trouvé la porte fermée. »
Avec « bien que » ca donne :
« Bien que je sois arrivée à l’heure, j’ai trouvé la porte fermée. »
Logiquement l’indicatif devrait être utilisé ici (comme « après que »).
Comment expliquer cette exception ?

Bonjour,
J’ai un doute sur la conjugaison du verbe « faire » suivante : (à propos d’une pratique) « Il faut bien qu’il y en ait qui en FONT/FASSENT ». Je choisirais « fasse » sans parvenir à l’expliquer, pourriez-vous m’aider ?

j’avais peur de sortir quoique….il faisait beau ce matin-là . Dans cette phrase où quoique a valeur de pourtant, il semble que l’indicatif soit à sa place……non?

    Bonjour Aissa, « bien que » peut exprimer l’opposition, entre deux idées indépendantes qui ne se contredisent pas a priori (Bien qu’il pleuve, il a décidé d’aller voir sa grand-mère) ou la concession, entre deux idées qui devraient s’opposer (Bien qu’il prenne des médicaments, il a toujours mal à la tête). Pour toutes vos questions d’orthographe, je vous invite à vous rendre sur notre forum https://www.question-orthographe.fr. Bonne journée !

bonjour.j’ai un petit souci.cette phrase est-elle correcte?
afin que tout ce que tu entreprends réussisse dans la vie.
selon la règle le verbe entreprendre se conjugue au subjonctif n’est ce pas ?
merci.

    Bonjour Hassane, puisque vous avez compris la règle, pourquoi ne l’appliquez-vous pas dans votre phrase ? ;-).
    « … afin que tout ce que tu entreprennes réussisse dans la vie ». On dirait également : « … afin que tout ce que tu fasses (et non « tout ce que tu fais ») réussisse dans la vie. ». Bon week-end.

        Bonjour le British, j’ai demandé des précisions à notre expert Bruno Dewaele, et voici sa réponse : « L’attraction modale existe bien, mais je ne pense pas qu’elle puisse s’appliquer ici. Cela se produit surtout avec une relative qui suit (Quelles que soient les choses que fasse…, par exemple). Dans vos exemples, au contraire, il me semble préférable de réserver le subjonctif au verbe de la subordonnée de but et à lui seul. L’indicatif conviendra bien mieux à une action présentée comme effective et certaine. » Très subtil, donc ;-). Merci et bonne journée.

Bonjour!
Je voudrais vous poser la question à propos de Subjonctif 4 example « Faux. Il faut écrire : Quoique j’aie reçu un Oscar, je continue à douter de mon talent. Après « quoique », le verbe est au subjonctif : il faut écrire « quoique j’aie reçu ». La question : pourquoi on utilise subjonctif si c’est la même personne qui fait l’action « je »-« je »
Merci d’avance!

    Bonsoir Prikazchikova, le fait que le sujet soit le même dans la proposition principale et dans la proposition subordonnée n’a aucune incidence sur le choix du mode. Comme l’indique la règle « après « quoique », le verbe est au subjonctif : il faut écrire « quoique j’aie reçu » ». Bonne soirée.

    Bonjour MarieM, je vous rassure, il n’y pas d’erreur dans la correction. On écrit bien : « … bien que je n’en aie pas le titre ». Pour information, tous nos exercices sont écrits / relus par Bruno Dewaele, professeur agrégé de lettres modernes et champion du monde d’orthographe. Bonne fin d’après-midi.

Bonjour,
Je voudrais savoir quel temps il est préférable d’employer dans une phrase avec « bien que » à l’imparfait, à l’écrit dans un texte littéraire. Le subjonctif imparfait est-il la meilleure forme à utiliser? Certains articles recommandent de le remplacer par de l’indicatif imparfait ou du subjonctif présent…
Exemple: « Elle était une jeune fille calme et relativement effacée, bien que sa sérénité de façade et sa posture discrète cachassent/ cachent/ cachaient (??) un caractère bien trempé. »
(Ici le doute est d’autant plus grand pour moi que le présent du subjoncitf et de l’indicatif s’écrivent pareil c’est pourquoi le « cachent » me choque).
Merci d’avance !

    Bonjour Srya, si l’on voulait respecter à la lettre la concordance des temps, il faudrait utiliser le subjonctif imparfait (cachassent). C’est encore le cas dans la langue soutenue. Dans la langue courante, le subjonctif présent tend à remplacer le subjonctif imparfait, même quand le verbe de la principale est au passé (d’où « cachent »). Il est vrai que dans certains cas, l’indicatif semble mieux « passer » (ici, « cachaient »). Des grammairiens osent même le recommander. Voir : http://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2guides/guides/chroniq/index-fra.html?lang=fra&lettr=indx_titls&page=9U66xqoK0nJk.html. Mais pour l’instant, la règle « bien que + subjonctif » fait de la résistance. En espérant vous avoir éclairée, je vous souhaite un bel après-midi.

      Bonjour Sandrine,
      Merci beaucoup pour ces éclaircissements!
      Je trouve le projet Voltaire formidable, vous permettez à de très nombreuses personnes de se réconcilier avec la langue française, alors un grand merci pour tout ce que vous faites!
      En vous souhaitant une bonne journée

        Merci à vous pour votre bienveillance et votre enthousiasme. C’est un plaisir de vous compter parmi nos fidèles lecteurs ! À bientôt :-).

      Bonjour Sandrine,
      Petite inattention orthographique dans votre explication ci-dessus, il faudrait écrire « le verbe de la principale » avec un « e ».
      Merci pour toutes vos explications que je suis régulièrement : j’en apprends tous les jours ! 😉

est ce que cette phrase est juste:
 »quoique les fonds financiers de cette réforme aient été importants la qualité du travail ne s’est pas amélioré. »

    Bonjour Anne-Marie, votre phrase respecte bien la concordance des temps : temps passé dans la principale = subjonctif imparfait dans la subordonnée. C’est une règle « classique » qui se perd, l’usage moderne préférant le subjonctif présent. Merci de continuer à la faire vivre ! N’oubliez pas la majuscule, l’apostrophe et l’accent : « Il était impératif que j’étudiasse le projet ».
    Bonne journée !

      merci infiniment
      quoique casiment sure de ma phrase ,j ai preferre l utilisation du plus que parfait …
      « j eusse etudie  » car l action était terminee
      c est un regal de re introduire le subjonctif mais c est plus aise a l écriture qu a l oral …

Bonjour Projet Voltaire,

Dans l’explication fournie, il est indiqué que « le subjonctif est en français le mode du virtuel », donc de l’éventualité.
Mais, dans l’exercice, l’un des exemples me laisse perplexe :
« Je sais conduire, bien que je n’aie pas le permis. »
Dans ce cas, il n’y a pas de doute ou éventualité : la personne qui parle n’a pas son permis.
Pourquoi utiliser le subjonctif et non l’indicatif ?
Merci pour vos lumières.

    Bonjour Nasséra, après « bien que », « quoique », « encore que », qui introduisent une proposition concessive (dans laquelle on exprime une concession, on nuance ses propos, on tempère un jugement…), on met habituellement le subjonctif, même s’il s’agit d’un fait réel. Belle journée et merci de votre fidélité :-).

Bonjour
merci et bravo pour votre site qui est d’une grande aide.
Petite question, même si la réponse peut paraître évidente : est-ce que cela marche aussi pour l’imparfait du subjonctif ? Écrit-on bien « Bien qu’il reconnût » plutôt que « bien qu’il reconnut » ?
merci
Chamus

Bonjour,

je lis dans votre article qu’après « bien que », « le verbe est toujours au subjonctif ». Or je viens d’effectuer quelques recherches à ce sujet, pour résoudre un problème d’écriture.

Résultat (qui confirme ce que j’ai observé lors de lectures) : l’emploi, dans certains cas, de l’indicatif (présent, futur) voire du conditionnel est possible et pas forcément incorrect (cf Grévisse, 14 ème édition, §1150 ou bien la Grammaire méthodique du français, p.513, § BIEN QUE). Il se vérifie dans nombre de textes d’écrivains, pour apporter une nuance temporelle ou modale.
Il semble même que l’hésitation entre les deux modes, et leur usage, existait déjà aux XVII ème et XVIII ème siècles !
Préférez-vous, de votre côté, l’usage exclusif du subjonctif ?

Cordialement,

Elodie

    Bonsoir Élodie,
    Merci pour la pertinence de votre commentaire.
    Comme l’indique Grevisse, que vous citez, « le subjonctif est le mode habituel des propositions concessives », parmi lesquelles celles introduites par « bien que ». Et d’ajouter : « c’est le seul mode indiqué dans ses exemples par le dictionnaire de l’Académie française ».
    Certes, Grevisse indique un peu plus loin que « l’indicatif (y compris le conditionnel) est fréquent dans la langue parlée », et même parfois écrite (ex: dans les romans champêtres de George Sand).
    Cet usage isolé, qu’il provienne de la langue parlée ou au contraire de la tradition, ne saurait constituer une règle.
    C’est pourquoi nous privilégions l’usage attesté, qui est aussi le plus répandu : celui du subjonctif !

      Bonsoir Sandrine,

      je vous remercie de cette réponse claire.
      Je souhaitais seulement apporter une nuance à l’affirmation – qui exprime la règle, tout à fait -, dans la mesure où des exceptions sont observées dans des textes aussi bien que dans l’usage courant (emploi du futur par exemple, pour éviter une équivoque qui existerait avec l’usage du subjonctif).
      Dans l’écriture et la traduction littéraire, ce type de nuances sont bien utiles !

      Bien cordialement,

      Elodie

Bonjour Erick,
Merci pour votre réponse. Si le sujet du verbe principal et le sujet du verbe subordonnée (d’une complétive) sont les mêmes, alors le subjonctif est impossible. On ne peut pas dire :
« Les comédiens craignent qu’ils n’aient pas de succès », mais « les comédiens craignent de ne pas avoir de succès.
De même : « Je veux que je parte » ne convient pas, il faut dire « Je veux partir ».
Seulement cette règle ne semble pas s’appliquer à toutes les complétives et je n’ai pas réussi à trouver de règle expliquant quand est-ce que le subjonctif est possible et quand il est impossible.
Merci.

Bonjour,
Vous écrivez « Quoique j’aie reçu un Oscar, je continue à douter de mon talent. » Cependant il y a cette règle qui dit que le subjonctif n’est pas autorisé lorsque le sujet dans la principale et le même que dans la subordonnée.
Cordialement,
cd