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Les origines de ces fameuses expressions : « L’argent n’a pas d’odeur »

argentEffectivement, l’argent n’a pas d’odeur, mais l’explication de cette expression est plus surprenante qu’il n’y paraît. Pour comprendre ses origines, il faut remonter au règne de l’empereur romain Vespasien.

Environ 70 ans après le début de notre ère, le nouveau souverain devait trouver un moyen rapide de renflouer les caisses de l’empire, complètement vidées par son prédécesseur, Néron. Vespasien eut l’idée de mettre en place un certain nombre de taxes. C’est le chrysargyre qui marqua durablement les esprits. Touchant l’industrie et le commerce, cet impôt se trouva aussi appliqué à la collecte d’urine. Cette substance était en effet quotidiennement utilisée par les teinturiers pour préparer les tissus avant la coloration ainsi que pour dégraisser les laines. Une mesure qui lui valut un grand nombre de moqueries. Vespasien aurait, selon certains, déclaré « pecunia non olet », c’est-à-dire « l’argent n’a pas d’odeur ». Une variante, toujours liée à ce même personnage historique, fait référence aux vespasiennes. L’empereur aurait fait installer des toilettes publiques payantes dans tout l’empire afin de gagner de l’argent. Critiqué par son fils pour cette mesure injuste, l’empereur aurait rétorqué que si les toilettes s’accompagnaient d’odeurs nauséabondes, il n’en était rien de l’argent ainsi récolté. On utilise maintenant cette expression pour dire que peu importe d’où provient l’argent, même s’il est mal acquis, le principal est d’en avoir. On ne sait pas si le blanchiment d’argent découle de cette expression mais on comprend tout l’intérêt de vouloir laver l’argent sale dans ces conditions. Découvrez d’autres expressions :
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Les principaux consommateurs industriels, plus encore que les tisserands et teinturiers, étaient les tanneurs. Actuellement cette utilisation a encore cours pour le tannage des peaux de phoques par les Inuïts dans le grand nord du continent américain (mais plus beaucoup car la « civilisation occidentale » les a rattrapés)

On dit que l’empereur romain Vaspien a mis une taxe sur le commerce de l’urine… ?Et quand l’un de ses conseillers lui a fait remarque sur l’odeur de l’urine… il lui répond: L’ARGENT N’A PAS D’ODEUR.

    On est tous d’accord que c’est Vespasien qui après Neron aurait trouvé le moyen de vendre l’urine pour détendre la laine, comme teinte, pour se brosser les dents etc.

    Mais d’après un spécialiste du domaine, c’est septime servere qui trouvait que Rome était devenue très sale. Il aurait imposé des toilettes d’Etat payantes alors qu’elle étaient gratuites. Un jeune sénateur aurait, durant le temps ou les sénateurs interpellaient septime severe, fait passé un sale quart d’heure à ce dernier sur la privatisation des toilettes. Septimus savait que la privatisation va amplifier les incivilités, ce que le jeune sénateur lui avait fait comprendre. Alors, il sort une loi sur une grosse amende contre l’urinage et la défécation etc. sur la voie publique. Si non paiement direction les galères. Une autre fois au milieu du sénat, septime severe aurait pris le jeune sénateur et lui avait mis la tête dans la jarre pleine de pièces issues de la privatisation des toilettes. Septime lui aurait dit : l’argent n’a pas d’odeur !

    Septime était un Cesar d’origine berbère africain, marié avec une noble syrienne.

    Les toilettes ont toujours existé chez les romains longtemps bien avant l’an 0 et les déchets issus des toilettes ont toujours été valorisé d’une manière ou d’une autre !

En ce temps, les billets n’existaient pas.
Vérifiez vos sources.
Cela provient de l’encre utilisée pour imprimer les dollars.
Dans un 1er temps, cette encre avait une odeur facile à copier pour les falsificateurs.
Puis, par souci de rendre la tâche plus difficile à ceux-ci, les dollars furent imprimer d’une encre sans odeur.
Vous me direz, c’est d’autant plus simple. Détrompez-vous, les pigments inodores sont bien difficiles à reproduire et, si quand bien même, les contrefacteurs y arrivaient, le coût élevé de la chose, rendait le « travail » quasi inutile et donc, fort peu rentable. En cas de doute, si un billet vous semblait suspect, il suffisait de le sentir.
Pas d’odeur => ok.