Les élèves du lycée Bon Secours (Perpignan) s'entraînent avec le Projet Voltaire « Le Projet Voltaire, pour nous, c'est une façon d'engager nos élèves vers une certification qui peut faire la différence. » Karine Tempier-Terrats Professeure de lettres Éducation Lycée Supérieur Lycée Notre-Dame de Bon Secours Depuis 2016, les élèves de Terminale et de BTS du lycée Bon Secours à Perpignan s’entraînent avec le Projet Voltaire. Pourquoi déployer le Projet Voltaire pour des lycéens ? L’idée, c’est que le Projet Voltaire en classe de Terminale est organisé avant la clôture de Parcoursup pour qu’ils puissent passer l’examen et obtenir leur certificat, connaître leur score et ensuite le mettre en avant sur leur profil Parcoursup. Comment a été accueilli le déploiement du Projet Voltaire ? Le projet a plu, il a été très soutenu par la direction, très soutenu par les professeurs principaux et de spécialités en BTS. Quels sont les retours des élèves ? Les meilleurs retours que j’ai eus, c’est : « Madame, depuis que je fais le Projet Voltaire, je relis plus attentivement, je regarde davantage, je suis plus soucieux ou plus soucieuse de l’orthographe. » Parce qu’ils ont compris qu’en fait, le Projet Voltaire repose sur cette faculté à reconnaître les erreurs. Le meilleur, c’est quand je vois que le Projet Voltaire devient ludique, qu’ils entrent en compétition, qu’ils crient victoire quand ils voient leurs notes et leur score augmenter. Qu’appréciez-vous dans le Projet Voltaire ? C’est un parcours adaptatif. L’évaluation initiale de 40 minutes va programmer leur entraînement en fonction de ce qu’ils maîtrisent et ce qu’ils ne maîtrisent pas. Donc j’insiste beaucoup sur la personnalisation du parcours grâce à la technologie du Projet Voltaire. Comment les élèves s’entraînent-ils ? Toutes les semaines selon le calendrier que j’ai établi pendant dix semaines, ils vont venir s’entraîner avec moi. Avec ces 10 heures d’entraînement minimum, qui doivent se doubler en autonomie à la maison de 10 heures complémentaires, ils pouvaient se garantir sur 10 semaines, donc c’est à peu près 6 mois, une progression de 10% de score par semaine. Quand on commence le Projet Voltaire, on est à 30% d’acquisition, de maîtrise des règles, et petit à petit je vais les engager à évoluer de 10% en 10% vers 100% de maîtrise. Pour la réussite, il faut nécessairement un accompagnement. Il faut la présence d’un professeur qui stimule, qui explique, qui peut passer en mode présentiel, peut-être pour insister sur certaines règles. Pourquoi faire passer le Certificat Voltaire à vos élèves ? Ce n’est pas seulement une solution pour remédier à l’orthographe, c’est vraiment l’idée que l’élève souhaite s’engager dans un chemin d’excellence et apporter la preuve par le score à son Certificat Voltaire qu’il a le souci de la maîtrise des règles, du respect des règles. Quand on est en classe de BTS, on est en formation pré-professionnelle et il se trouve que des stages en entreprise sont obligatoires. Et le Projet Voltaire, dans le cadre de cette formation en BTS-SAM, est un atout. Il est souvent réclamé, valorisé par les maîtres de stage. Donc il y a une vraie demande au cœur des entreprises et bien souvent, les étudiants, quand ils sont en formation, ils n’ont pas forcément conscience de la valeur de ce projet et de la valeur de leur certificat. Mais une fois qu’ils sont en deuxième année, puisque nous, on déploie en première année, ils en mesurent toute la valeur. Et même, je dirais que c’est une fois qu’ils ont obtenu leur diplôme et qu’ils sont en recherche d’emploi, qu’ils comprennent que c’était un vrai atout pour eux. Le Projet Voltaire, pour nous, c’est une façon de se démarquer, c’est une façon d’engager nos élèves vers une certification qui peut faire la différence.