L’Inserm s’entraîne avec
le Projet Voltaire

Pour commencer, pouvez-vous nous présenter en quelques mots l’Inserm ?

C’est un organisme national de recherche, premier en France et en Europe dans le domaine de la recherche biomédicale. Il est présent sur tout le territoire, organisé en délégations régionales, chacune regroupant plusieurs unités et structures de recherche.

Selon vous, pourquoi la maîtrise du français est-elle une compétence stratégique pour un organisme public comme le vôtre ?

La maîtrise du français est une compétence indispensable pour tout Français. Il nous paraissait donc essentiel de proposer le meilleur accompagnement possible, adapté aux différents besoins des agents sur le terrain. L’objectif est de leur permettre de gagner en clarté et en efficacité dans leur travail.

Avant de mettre en place la formation, quels constats ou besoins précis aviez-vous identifiés dans vos équipes ?

Les membres du personnel ne vont pas spontanément demander une formation pour apprendre à mieux écrire une phrase ou éviter les fautes d’orthographe. C’était donc notre volonté de leur en proposer une, même sans sollicitation de leur part. Et on voit que ça fonctionne : nous avons de très bons retours de personnes qui apprécient ce que cela leur apporte au quotidien, alors qu’elles n’auraient sans doute jamais fait la démarche initialement.

Qu’est-ce qui vous a convaincus de choisir le parcours Expression Écrite du Projet Voltaire en 2022 plutôt qu’une autre solution ?

Nous avons beaucoup de personnes qui doivent rédiger des projets, notamment scientifiques, et qui ont de forts besoins pour bien s’exprimer à l’écrit. Nous proposions déjà des formations sur la communication écrite, mais elles n’étaient pas aussi abouties. Aujourd’hui, le Projet Voltaire complète parfaitement ces formations, qui abordent d’autres aspects, et permet ainsi aux agents de disposer d’un véritable ensemble de ressources pour se sentir à l’aise et communiquer efficacement à l’écrit. Nous avons choisi le parcours Expression Écrite, car il nous semblait le plus pertinent.

Pourquoi avoir choisi d’étendre le Projet Voltaire à tout le personnel ?

Aujourd’hui, nous avons ouvert ce parcours à tous les agents. C’est aussi, pour nous, un facteur de fidélisation et un atout pour notre marque employeur. C’est pourquoi nous avons choisi de ne pas le restreindre.

Aviez-vous des objectifs précis en tête au moment du lancement ?

L’argument lié aux courriels est généralement bien compris. Cela incite souvent le personnel à se dire qu’il va tester, pour vérifier s’il a réellement quelque chose à apprendre ou non sur le sujet. C’est plutôt intéressant, et dans au moins la moitié des cas, cela fonctionne. Ce qui est déjà une bonne réussite.

Comment avez-vous réussi à déployer la solution en interne ?

Nous avons organisé un certain nombre de webinaires et nous en proposons régulièrement. Nous communiquons également sur les offres spéciales, comme le Pack Famille proposé l’été, ce qui constitue un vrai plus et permet de toucher un large public. Par ailleurs, nous menons des campagnes de courriels et utilisons nos canaux habituels de communication, tels que nos lettres d’information ou les actualités publiées sur notre site.

Quelles actions concrètes avez-vous mises en place pour maintenir l’engagement et la motivation tout au long de la formation ?

On va se servir de la plateforme pour inscrire les nouvelles personnes et les informer à ce moment-là qu’elles ont accès à l’entraînement Projet Voltaire. Ensuite, lors d’événements comme des défis, nous mettons en place une campagne de communication consacrée. Nous pouvons aussi faire des relances lorsque des personnes inscrites ne s’entraînent pas sur la plateforme. En général, nous profitons des événements pour relancer l’ensemble des agents de l’Inserm.

Comment se passe votre accompagnement avec le chargé de compte ? Êtes-vous satisfaits ?

Oui, très satisfaits. Mon équipe a des rendez-vous réguliers avec lui, et il nous propose des choses très pertinentes, qui nous permettent de maintenir l’intérêt des agents. C’est particulièrement utile pour les nouveaux arrivants, qui en profitent pour acquérir de bons réflexes et de bonnes pratiques dès leur arrivée.

Que pensez-vous de l’interface Projet Voltaire et de son approche pédagogique ?

D’après tous les retours que j’ai reçus, l’interface est très appréciée : fluide, ergonomique et agréable. C’est un vrai plus, très bien développé par le Projet Voltaire, et cela renforce notre envie de poursuivre la collaboration.

Comment vos équipes ont-elles accueilli la formation ? Avez-vous eu des retours marquants ?

Toutes les personnes qui ont testé le Projet Voltaire ont constaté des résultats et une application immédiate. Dans l’ensemble, nous avons réussi à mobiliser un large public. Nous souhaitons désormais proposer cette formation à des moments clés du parcours professionnel de nos agents, afin de les accompagner tout au long de leur carrière.

Vous envisagez d’ajouter le parcours Expression Orale : qu’espérez-vous en tirer pour vos équipes et votre établissement ?

Le parcours Expression Orale nous intéresse autant que le parcours Expression Écrite, car nous sommes un établissement public avec de nombreux agents qui passent des concours et qui ont besoin de gagner en compétences et en assurance, notamment à l’oral. Le fait de constater que l’on peut réellement améliorer son expression orale au quotidien est très rassurant et peut véritablement aider les agents à se sentir plus légitimes et plus à l’aise.

Vous envisagez également de proposer le passage du Certificat Voltaire : en quoi cette certification serait-elle un plus ?

Nous trouvons important de mettre en valeur le travail réalisé par les agents qui se sont investis. Nous souhaitons, pour un certain nombre de nos formations, aller vers des certifications, car cela permet d’enrichir le bagage professionnel. Aujourd’hui, la certification Voltaire est de plus en plus reconnue ; c’est donc un atout à valoriser dans un C.V. ou sur LinkedIn.

Quels conseils donneriez-vous à un établissement du secteur public qui souhaite se lancer ?

Je leur dirais de commencer par tester. C’est, selon moi, la meilleure manière de voir concrètement ce que cela peut apporter. Tester pour soi, puis dans des équipes proches, afin d’obtenir rapidement des retours. Ensuite, voir comment le déployer en fonction des besoins identifiés dans leur personnel. On ne se rend pas toujours compte, avant d’essayer, de tout ce que cela peut apporter. Et puis, on est vraiment bien accompagné : l’accompagnement est personnalisé, ce qui est un vrai plus.