Le lycée Raspail entraîne ses élèves avec le Projet Voltaire

« Aujourd'hui, on a globalement 50 % de la population de nos élèves et étudiants qui se connectent à l'outil, c'est énorme. Ça apporte une valeur ajoutée individuelle et collective. »
Daniel Garault
Directeur des formations professionnelles et technologiques
Éducation Lycée

Quand avez-vous mis en place la ressource Projet Voltaire ?

Véronique Bernez, Professeure de lettres

Voltaire était déjà là, apparemment déjà depuis 2018 par petites bribes et pour l’essayer. Et puis 2021, c’était l’envie du lycée de déployer largement pour tous les élèves. Et quand je suis arrivée et que j’ai vu Voltaire, j’étais contente parce que j’avais déjà procédé au déploiement de la plateforme dans différentes structures et je me suis proposée pour le faire. Et voilà, donc depuis 2021, on déploie Voltaire à Raspail.

Quels élèves sont concernés ?

Daniel Garault, Directeur des formations professionnelles et technologiques

Aujourd’hui, on a globalement 50 % de la population de nos élèves et étudiants, on est 1 400, il y en a 600 qui se connectent à l’outil, c’est énorme. Ça apporte une valeur ajoutée individuelle et collective.

Comment s’est passé le déploiement ?

Véronique Bernez

L’idée, c’était qu’environ les 1 400 élèves aient accès pour tout le monde à Projet Voltaire. Pour les modules qu’on avait, on a donc choisi le module lycée et BTS. Ensuite, il fallait à la fois expliquer aux collègues, profs de lettres qui allaient l’utiliser dans la classe et à l’ensemble de Raspail, comment déployer en douceur. Parce que ce qu’il faut retenir, c’est que ça doit être horizontal et pas vertical. Donc, avec les collègues, on s’est dit qu’on allait l’intégrer dans les notes. Après, chacun fait comme il le souhaite. De mon côté, par exemple, on fait une évaluation du module au départ en classe pour montrer comment ça fonctionne. Et puis, tous les semestres sur les parcours, je vais extraire les avancées du parcours. C’est en pourcentage et je ramène la note sur 20. Ce qui veut dire que mes élèves, selon les modules, au début on en avait 3, là on en a 4, ça veut dire que chaque semestre ils ont 4 notes Voltaire.

Avez-vous des exemples de réussites ?

Véronique Bernez

Marouane, qui était dyslexique. Et on sait que pour les dyslexiques, c’est une torture, en fait, l’écrit. On ne se rend pas compte de ce qu’ils vivent. C’est vraiment dur. Et qui n’osait jamais écrire, vraiment, parce qu’il ne se sentait pas à l’aise et qui [a] des choses importantes à dire. Et une fois qu’ils ont pris en main le projet, en fait, c’est la confiance. Ils ont pris confiance en soi. Donc, il l’a fait et maintenant, il est en licence et il se sent mieux, plus à l’aise.

Daniel Garault

Moi, je vais vous citer un exemple. C’est celui d’un adulte de 55 ans qui rentre en formation chez nous de BTS en un an, en reclassement professionnel et qui est non francophone, il ne parle quasiment que berbère. Il termine premier de la classe en français et il nous dit que c’est grâce au Projet Voltaire. C’est-à-dire qu’il était fier de me dire qu’il parlait français, qu’il parle beaucoup mieux français et fier de me dire qu’il continuait et que dans son entreprise on lui dit maintenant c’est toi qui rédiges et qu’il se sente investi de quelque chose qui n’était pas simplement les basses besognes, les basses tâches mais qu’il avait maintenant accès à ça. Mais derrière c’est extraordinaire comme retombée pour nous.

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Harinavalona R
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