La mairie de Roussillon s’entraîne avec le Projet Voltaire

« On avait des agents qui ne voulaient pas écrire. Quand on leur demandait de nous faire une note, ils refusaient de le faire. Ils disaient : “Non, je vais demander à untel de le faire.” Aujourd’hui, ils se lancent. »
Laurent Bonneville
DRH
Entreprises

Pour commencer, pouvez-vous nous présenter en quelques mots la mairie de Roussillon ?

La mairie de Roussillon est une collectivité territoriale qui compte environ 110 agents. En tant que DRH, mon rôle, notamment pour le Projet Voltaire, c’est de les accompagner dans leur évolution professionnelle et leur formation continue.

En quoi la maîtrise du français est-elle stratégique pour votre collectivité ?

Le Projet Voltaire a répondu à un problème soulevé après un incident dans une école. On avait demandé à plusieurs agents de rédiger des rapports, et ce sont les élus, en les lisant, qui ont dit : « Ce sont des agents publics, il faut qu’on les accompagne là-dedans. » On communique par écrit avec les administrés, entre services et avec d’autres institutions. Pour tout le personnel concerné, il est indispensable d’avoir un français le plus irréprochable possible.

Pourquoi avoir choisi la solution Projet Voltaire ?

Dans ma précédente collectivité, j’ai vraiment constaté que l’accompagnement dans la durée est ce qui permet un véritable ancrage et une progression réelle. Le fait de pouvoir s’exercer un peu chaque jour, ou même tous les deux ou trois jours, fait vraiment la différence par rapport aux formations plus classiques, concentrées sur un temps court. Le résultat me paraît plus pertinent avec cette approche. Le Projet Voltaire reste une référence dans ce domaine, donc c’est naturellement vers vous que nous nous sommes tournés.

Pourquoi avoir choisi de former tous les agents de la mairie ?

On a fait le choix de ne pas stigmatiser. On ne voulait pas dire « c’est seulement pour ceux en difficulté » ou « uniquement pour le personnel administratif », au risque de laisser de côté certains agents. On a donc choisi l’option globale que vous proposez, qui est très intéressante, ce qui nous a permis de l’ouvrir largement et de s’appuyer sur la base du volontariat.

Comment avez-vous réussi à déployer la solution en interne ?

Au démarrage, on a communiqué grâce à notre petite gazette interne, diffusée chaque mois avec les fiches de paie. On s’est servis de ce canal de communication, mais aussi des réunions hebdomadaires avec les chefs de service pour expliquer la démarche. Ensuite, service par service, on présentait le dispositif à tous les agents en leur précisant qu’il était mis en place par la collectivité pour eux. C’était vraiment l’objectif. Et pour les inciter à participer, on les a autorisés à consacrer environ une heure par semaine au Projet Voltaire sur leur temps de travail.

Que pensez-vous de l’interface et de son approche pédagogique ?

La plateforme est très bien faite et très intuitive, même pour du personnel peu à l’aise avec l’informatique ou qui l’utilise rarement. Je n’ai eu aucun retour de difficulté de ce côté-là. Tout fonctionne parfaitement, et c’est vrai que ça favorise la progression. C’est même un peu « challengeant » : on a envie de passer les étapes, d’atteindre les niveaux supérieurs. Ce petit côté « jeu vidéo » – vouloir arriver au niveau 10 – incite vraiment à avancer. Comme je vous le disais, on a une bonne vingtaine d’agents vraiment assidus. Et quand s’est posée la question du renouvellement à la fin de notre première année de contrat, ils sont tous venus me dire : « Il faut continuer, on ne veut pas s’arrêter là, on sent qu’on progresse ! »

Avez-vous constaté des effets depuis la mise en place du Projet Voltaire ?

On constate une véritable amélioration. Au bout d’un an, on voit que les personnes qui se sont saisies de cette opportunité ont vraiment progressé et que ça porte ses fruits.

Comment se passe votre accompagnement avec la chargée de compte ?

Toute l’équipe Voltaire avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger a vraiment été super, très prévenante et toujours dans une démarche d’accompagnement. À chaque fois qu’on a eu un souci ou une demande, on a été bien pris en charge : le personnel technique a toujours été là pour nous, pour que la bascule se fasse dans les meilleures conditions.

Vous faites passer le Certificat Voltaire à vos agents : pourquoi ?

Aujourd’hui, la certification Voltaire est reconnue. Pour un agent en recherche de mobilité, c’est un vrai plus sur le C.V. Cette démarche est donc intéressante aussi d’un point de vue personnel : même si cela ne profite pas directement à la collectivité, notre rôle est aussi d’accompagner les agents, y compris en dehors de la collectivité, si leur souhait est de changer de poste.

Que diriez-vous à une autre collectivité qui veut déployer la solution ?

L’important, c’est vraiment de communiquer le plus largement et de manière diversifiée, et d’accompagner. Il faut qu’il y ait quelqu’un qui pilote dans l’établissement, un référent clairement identifié, pour que les agents sachent vers qui se tourner en cas de difficulté, ou simplement pour échanger. Et puis, continuer à communiquer et à inciter : c’est un vrai plus, à la fois pour la collectivité et pour les agents, et ça, c’est essentiel.

Retrouvez le Projet Voltaire dans votre poche !

"Application utile et instructive.

Sa plus grande qualité c'est son accessibilité à toutes les personnes de tous niveaux en français. Les services proposés allient parfaitement bien le rapport qualité-prix. J'apprécie cette application parce qu'obtenir son Certificat Voltaire est un bonus essentiel à mettre sur son CV ou tout simplement pour avoir le plaisir de parler et d'écrire le français correctement."

Harinavalona R
⭐⭐⭐⭐⭐