Les résultats du grand défi interentreprises en orthographe

Dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la francophonie, organisée par le ministère de la Culture et de la Communication, le Projet Voltaire a décidé d’organiser dans plusieurs villes de France un défi interentreprises sur l’orthographe.

12 entreprises à Lille, Nantes et Lyon ont participé, avec plus de 100 salariés.
Le principe ? Le Certificat Voltaire le matin et le palmarès national à 15 h.

À Lyon, la société JTI, prestataire pour les sociétés intérimaires, est arrivée première sur les 12 entreprises participantes.
Elle a remporté ce défi d’orthographe avec une moyenne générale de 857 points au Certificat Voltaire. Voir les images.

À Lyon et à Nantes, les salariés d’April Holding sont arrivés en deuxième position avec 815 points de moyenne générale.

À Lille, les 15 candidats de la société Banque Accord ont obtenu une moyenne de 795 points au Certificat Voltaire. Voir les images

Le meilleur score a été obtenu par une salariée du groupe April avec un score de 963 points.
Ce défi a été vécu comme une démarche qualité pour ces entreprises, s’apparentant à un team building.

Les scores obtenus sont confidentiels. Les directions ne sont pas informées, afin de préserver l’aspect ludique et fédérateur.
Dans chaque société, ce projet a été très bien accueilli ; du directeur financier à l’employé débutant, chacun s’est pris au jeu.

Et vous ? Votre entreprise souhaite-t-elle participer au prochain défi Voltaire ?

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Je suis perplexe face à la nouvelle orthographe. J’ai du mal à y croire…. Le défi en orthographe, était-ce l’ancienne ou la nouvelle orthographe ?[

    L’orthographe réformée de 1990 ne présente que des recommandations, pas des obligations. Le Projet Voltaire respecte donc les deux approches : l’orthographe traditionnelle et les rectifications de 1990.

– promotion du travail d’équipe / synergie / harmonisation du travail d’équipe/ formation de l’esprit de corps / renforcement de l’esprit d’équipe / dynamisation du travail d’équipe / bâtir l’esprit d’équipe

Pour ces entreprises, ce défi été vécu comme une démarche sur la qualité qui s’apparentait à un renforcement de l’esprit d’équipe / qui permettait de bâtir un meilleur esprit d’équipe / qui passait par la synergie des membres du personnel / à une promotion du travail d’équipe / à une promotion de l’esprit d’entreprise / à un travail collectif….

    Oui Charly, vous avez mis le doigt dessus : le meilleur moyen est de faire une périphrase puisqu’il ne semble pas y avoir d’expression consacrée permettant de traduire correctement « team building ». En attendant…

Bravo… super !
Quelle idée géniale.

Mais vous n’avez rien d’autre à nous proposer que « team building » !!
réf. : « Ce défi a été vécu comme une démarche qualité pour ces entreprises, s’apparentant à un Team Building. »
La « démarche qualité » … passe encore, mais le Team Building, avec ses majuscules anglaises en plus, c’est pas fort.

    Vous avez parfaitement raison, Charly. Il ne nous reste plus qu’à trouver une expression qui soit à la fois fidèle, explicite et compréhensible par les entreprises. Avez-vous une idée ?
    De notre côté, nous ne sommes pas fans des « Construction d’équipe », « Développement de l’esprit d’équipe » et autres « Renforcement d’équipe ».

      J’ai vécu à outrance en entreprise les affres de ce « team building » : il s’agit d’arriver à faire travailler ensemble au quotidien des gens secoués en permanence par les réorganisations, les plans sociaux ou le tourniquet des hiérarchies éphémères. Là où la simple solidarité à la française se désespère, le « team building » externalisé prospère !

      Traduire cette réalité est donc une gageure, mais je pense que des mots simples comme « convivialité » (certes galvaudé), « communication interne » (déjà courant), « échange » ou « partage » rendent bien mieux, selon les contextes, cette approche dictée par des services de RH trop marqués par les gourous anglo-saxons.

      Nul besoin, comme tant le tentent, de traduire mot-à-mot un concept de circonstance : qu’on se réfère simplement à notre propre histoire ! Trois cent mille mots dans notre lexique gaulois, et des maux de tête pour approximer une lubie de Wall Street ? Laissez tomber !

      Bien littérairement,
      Chambaron