L’orthographe au lycée professionnel La Trinité en Martinique – Retour d’expérience sur le Projet Voltaire et le Certificat Voltaire

Laura Françoise, enseignante au lycée professionnel La Trinité en Martinique, nous explique pourquoi son lycée utilise le Projet Voltaire, service en ligne d’entraînement à l’orthographe.

Notre établissement a choisi de travailler avec le Projet Voltaire afin de concilier l’usage des TICE et l’amélioration des compétences en orthographe des élèves.

Le service en ligne d’entraînement en orthographe a été présenté à tous les élèves de l’établissement (du CAP au BTS). Nous les avons invités, après une à deux heures d’initiation, à s’entraîner par tous les moyens possibles (connexion au CDI, connexion sur tablette, sur PC à domicile…). L’objectif était bien évidemment d’améliorer l’orthographe bien souvent déplorable de notre public d’élèves.

Le Projet Voltaire a été également utilisé par les enseignants de lettres et histoire, dans le cadre d’heures d’accompagnement personnalisé soit 2 heures toutes les semaines pendant une partie de l’année.

Le Projet Voltaire a été intégré dans le programme de certains collègues de lettres voyant là le moyen de faire progresser les élèves de manière plus originale qu’à l’accoutumée.

Nous pensons que le Certificat Voltaire est un atout pour le CV des élèves ; c’est pour cette raison que nous avons voulu faire passer le certificat prioritairement aux étudiants de BTS. Une fois qu’ils sont sortis du système scolaire, toutes les qualifications sont importantes pour faire la différence sur le marché de l’emploi.

Certains élèves (les plus assidus) ont dit avoir apprécié le Projet Voltaire ; ils se sont notamment laissé prendre au jeu de « conquête des étoiles » et ont beaucoup apprécié le rappel systématique des règles étudiées depuis le primaire pour certaines, mais déjà oubliées pour la plupart… Ce sont ces mêmes élèves qui ont poursuivi l’entraînement en autonomie, à la maison. Pour ceux-là, encore, le niveau en orthographe a évolué mais c’est surtout la démarche de réflexion avant rédaction qui est devenue quasi automatique.

D’autres ont été rebutés par l’évaluation, jugée trop longue et rébarbative… et ont manqué de courage pour la suite du programme.

Laura Françoise,
Enseignante au lycée professionnel La Trinité en Martinique

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